Synthèse de presse

Espace
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    Thales Alenia Space : lancement réussi du nouveau satellite en bande C de SES
    Le satellite SES-22, fabriqué par Thales Alenia Space, a été lancé avec succès, jeudi h30 juin, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX, depuis le centre spatial de Cap Canaveral, en Floride. Ce premier satellite en bande C de SES, destiné à libérer les 300 MHz inférieurs de ce spectre, opèrera depuis la position orbitale de 135 degrés Ouest et délivrera des services TV et radio à des millions de foyers américains, ainsi que d’autres services de transmission de données critiques. SES-22 devrait être pleinement opérationnel dès le mois d’août 2022. « La réussite du lancement de SES-22 est le résultat d’une longue et fructueuse collaboration avec SES », a déclaré Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space. « Cet accomplissement reflète l’héritage éprouvé en orbite de notre plateforme Spacebus 4000 B2, allié à notre capacité à livrer SES-22 dans des délais courts – deux éléments clés dans la décision de SES de collaborer avec nous pour remplacer sa flotte existante en bande C ». La livraison au sol du satellite SES-22 s’est déroulée en un temps record, puisque Thales Alenia Space a fabriqué et expédié le satellite 22 mois seulement après sa commande.

    La Tribune du 1er juillet
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    Le Centre Spatial Universitaire de Montpellier, pionnier des nanosatellites en France
    La Tribune consacre un article au Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), « leader dans le développement et le lancement de nanosatellites », qui vient de célébrer une décennie d’aventure spatiale après le lancement de Robusta-1A, premier nanosatellite français, lancé en 2012. De cette mission est né le CSUM, plateforme technologique destinée à développer et rassembler des moyens et compétences en ingénierie, production, opération, tests et applications de nanosatellites. En soutien stratégique et financier de cette structure, la Fondation Van Allen a vu le jour en 2012, comptant cinq membres fondateurs : l'Université de Montpellier, Airbus Defence and Space, Latécoère, Expleo et 3D Plus. Un deuxième nanosatellite a été lancé en 2017, à bord de la fusée indienne PSLV. Les objectifs désormais affichés par le CSUM et la Fondation Van Allen sont de prendre une dimension internationale et de proposer de nouvelles missions nanosatellites à utilité sociétale. Un projet visant à repérer les déchets en mer Méditerranée, ainsi qu’un autre visant à améliorer les modèles météorologiques de prévision d'épisodes cévenols causés par l'accumulation d'humidité en mer, sont en cours. « Pour répondre à cette problématique, nous nous sommes entourés de partenaires - Météo-France, IGN, Ensta Bretagne et Port de Sète Sud de France - et nous avons construit un nanosatellite qui va être assemblé cet été », explique Laurent Dusseau, directeur du CSUM et de la Fondation Van Allen, « nous avons sécurisé son lancement sur Ariane 6 au printemps prochain et des récepteurs seront embarqués sur un navire de croisière ». Les lancements de deux autres nanosatellites, Celesta et MTCube-2, sont, de plus, prévus en juillet prochain.

    La Tribune du 1er juillet

Environnement
  • Environnement
    La Commission européenne lance l'Alliance pour une aviation à zéro émission (AZEA)
    Lors du salon ILA (Internationale Luftfahrtausstellung) de Berlin, le 24 juin dernier, le Commissaire européen Thierry Breton a annoncé le lancement de l'Alliance pour une aviation à zéro émission (AZEA). L'Alliance vise à préparer l'écosystème de l'aviation à l'entrée en service d'aéronefs fonctionnant à l'hydrogène et à l'électricité, afin que le transport aérien contribue à l'objectif de neutralité climatique de l'Europe en 2050. Quelle que soit leur taille, tous les acteurs privés et publics de la communauté aéronautique « qui se sont engagés à soutenir la mise en service d'aéronefs à zéro émission » sont invités à rejoindre l'Alliance au moyen d'un formulaire en ligne. L'Alliance entend réunir tous les acteurs de la chaîne du transport aérien, des constructeurs aux aéroports en passant par les compagnies aériennes ainsi que les fournisseurs d'énergie, les régulateurs et les groupes d'intérêt dans le domaine de l'environnement. Les futurs membres de l'Alliance « s'emploieront conjointement à recenser tous les obstacles à l'entrée en service commercial des aéronefs » fonctionnant à l'électricité ou à l'hydrogène.

    Air & Cosmos du 1er juillet

Sécurité
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    Thales prévoit de lancer son « cloud de confiance » avec Google au 2ème semestre 2024
    Le groupe Thales a annoncé, jeudi 30 juin, la création de S3NS, une filiale qui proposera à compter du deuxième semestre 2024 une solution dite de « cloud de confiance » ou « cloud » souverain. La société, entièrement contrôlée par Thales, s'appuie sur un partenariat technologique annoncé en octobre dernier avec Google Cloud. « L'objectif de S3NS est de proposer à toutes les institutions publiques françaises et entreprises privées soucieuses de protéger leurs données sensibles l'équivalent de Google Cloud Platform (GCP) en conformité avec le label SecNumCloud de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) », souligne Thales. « La localisation des données et des charges de travail sera assurée en France, dans les trois data centers opérés directement par S3NS. Dès cette année, les premières capacités des datacenters seront disponibles et le recrutement des ingénieurs qui opéreront le cloud de confiance pourront débuter », précise le groupe. Cette annonce intervient une semaine après qu'Orange et Capgemini ont indiqué prévoir le lancement en 2024 de leur propre cloud de confiance, en partenariat avec Microsoft.

    Ensemble de la presse du 1er juillet
  • Sécurité
    Cloud de confiance : « un degré de sécurité qui n’existait pas encore » estime Marc Darmon (Thales)
    Le directeur général adjoint chez Thales, en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés, Marc Darmon, accorde une interview à La Tribune. Il commente l’annonce par Thales de la création d’une nouvelle filiale, S3NS, qui proposera avec Google un service de « cloud de confiance » dès 2024. Selon le dirigeant, ce partenariat offre « un degré de sécurité supérieur qui n'existait pas encore. L'idée est d'avoir le meilleur des deux mondes : la puissance d'une plateforme telle que celle de Google Cloud avec des règles de sécurité qui sont certifiées par l'ANSSI ». Ces règles, « extrêmement précises », « permettent de disposer de la sécurité nécessaire exigée », insiste le dirigeant, qui estime que sans l’offre lancée par Thales, « il y aurait beaucoup d'entreprises qui seraient sur des clouds des hyperscalers américains sans sécurité ». Marc Darmon détaille les règles mise en place au sein du partenariat avec Google Cloud : « Nos locaux, nos serveurs et nos personnels sont français. Nous avons créé une société de droit française (S3NS) complètement contrôlée par Thales. Nous respectons l'ensemble des règles exigées par l'ANSSI. Nous sommes au-delà même de ce que fixe la norme puisque Google sera un actionnaire très minoritaire de S3NS. Cette société est parfaitement contrôlée par Thales, sans aucun administrateur de Google. Elle aura une totale liberté pour sa politique commerciale, pour ses choix de partenaires, pour sa structure d'offres », explique-t-il.

    La Tribune du 1er juillet

Industrie
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    IAG convertit 14 options de la famille A320neo en commandes fermes
    IAG (International Airlines Group), maison mère de British Airways et Iberia notamment, a annoncé, jeudi 30 juin, exercer une série d’options d’achat avec Airbus pour onze A320neo et trois A321neo, pour un prix catalogue de 1,7 Md$. Ces commandes, réalisées dans le cadre d’un contrat datant d’août 2013, s’ajoutent à l’exercice en mars dernier d’options pour six A320neo et deux A321neo. Les appareils seront livrés en 2024 et 2025 et viendront remplacer des modèles plus anciens, selon IAG.

    Air Journal du 1er juillet
  • Industrie
    Air New Zealand présente ses nouveaux sièges Business Premier fabriqués par Safran Seats
    Les nouveaux intérieurs de cabine présentés cette semaine par Air New Zealand comprennent notamment les derniers sièges Business Premier, conçus et fabriqués par Safran Seats. Ils entreront en service en 2024 et moderniseront la flotte actuelle de Boeing 787-9 de la compagnie aérienne. « Le siège Business Premier Luxe est conçu pour le meilleur sommeil dans le ciel », précise Safran Seats. « Des coques hautes combinées à des séparateurs d'allée et centraux réglables contribuent à un vol reposant et un environnement privé pour le passager ».

    Air & Cosmos du 1er juillet
  • Industrie
    Franck Colcombet reconduit à la présidence d’Aerospace Cluster
    L’assemblée générale d’Aerospace Cluster, réunie mardi 28 février, a procédé au renouvellement de sa gouvernance. Franck Colcombet, PDG de Tecalemit, a été reconduit à la présidence du cluster à l’unanimité. Soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Aerospace Cluster, qui regroupe plus de 200 adhérents, s’est donné pour mission de développer l’activité aéronautique et spatiale en Auvergne-Rhône-Alpes. Le nouveau Conseil d’Administration, présidé par Franck Colcombet, est composé de 32 membres qui portent la représentation de tous les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de toutes les composantes de la filière.

    Aerobuzz du 1er juillet

Défense
  • Défense
    Emmanuel Macron appelle à une « réévaluation » de la LPM
    En escale à Lisbonne pour un sommet consacré aux océans, avant de revenir en France après le sommet de l’OTAN à Madrid, le président de la République, Emmanuel Macron, a demandé une « réévaluation » de la loi de programmation militaire (LPM) face aux menaces de la guerre. La LPM « a permis de réparer des faiblesses capacitaires » des armées, a-t-il estimé. « Mais on ne peut pas dire que la guerre est de retour en Europe et continuer d'avoir la même LPM en toute chose », a-t-il poursuivi en voulant « tirer des enseignements » de la crise pour les armées mais aussi pour l'industrie de Défense. « Nous étions habitués à produire de la haute innovation, avec des programmes de très long terme », a-t-il expliqué. « Nous devons maintenant, entrant dans une période de guerre, savoir produire plus vite, plus fort certains types d'équipements. C'est une réorganisation profonde ». Au sein de l'armée, on plaide désormais pour des contrats qui portent sur des équipements mais aussi sur des capacités de production qui permettent d'augmenter les cadences si besoin, précise Le Figaro.

    Le Figaro du 1er juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Marjan Rintel prend ses fonctions à la tête de KLM
    Marjan Rintel prend la tête de la compagnie KLM, succédant à Pieter Elbers, pour une durée de cinq ans, à partir de ce vendredi 1er juillet. Le non-renouvellement de Pieter Elbers pour un troisième mandat à la tête de la compagnie néerlandaise avait été annoncé en janvier dernier. Auparavant Directrice générale de NS (Nederlandse Spoorwegen), la principale entreprise ferroviaire aux Pays Bas, Marjan Rintel avait occupé différents postes opérationnels et commerciaux au sein de KLM de 2000 à 2005 et d’Air France-KLM de 2007 à 2013. « Sa grande expérience dans le secteur aérien, sa parfaite connaissance du Groupe et ses qualités de leader ont convaincu le Conseil d’administration qu’elle est la meilleure candidate pour poursuivre le travail de Pieter Elbers », indiquait la compagnie aérienne lors de la nomination de Marjan Rintel, annoncée en mai.

    La Tribune du 1er juillet
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    Economies d'énergie : les enjeux d'une refonte du contrôle aérien
    Les Echos, qui consacrent un dossier à la question de l’énergie, relèvent que les dysfonctionnements du contrôle aérien en France représentent « un surcoût d'environ 350 M€ par an pour les compagnies aériennes et plusieurs milliers de tonnes de kérosène gaspillées ». « A l'échelle européenne, on estime que les vols moyen-courriers s'en trouvent inutilement allongés de 42 km en moyenne. Soit environ 70 kg de carburant gaspillé par vol », indique le quotidien. Le contrôle aérien français souffre notamment d'un retard pris dans la modernisation de ses équipements, d'une mauvaise organisation du travail des contrôleurs aériens, ainsi que d'un manque de personnel dans certains centres. Au niveau européen, la fragmentation de l'espace aérien génère par ailleurs une surconsommation de carburant estimée à 10%.

    Les Echos du 1er juillet