Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus Flight Academy Europe modernise sa flotte
    L’école de pilotage d’Airbus, implantée à Angoulême, acquiert 4 biplaces auprès de la société Elixir, implantée à La Rochelle, pour la formation de base de ses élèves pilotes de ligne dans le cadre de leur cursus ab-initio. Les 1ères livraisons sont attendues en septembre 2022. « Le choix de l’avion d’Elixir Aircraft s’inscrit pleinement dans la stratégie globale de développement durable visant une décarbonation progressive des formations délivrées par Airbus Flight Academy Europe. Les qualités de l’Elixir et le dynamisme de cette jeune entreprise rochelaise nous ont totalement convaincus. », indique Jean Longobardi, Président d’Airbus Flight Academy Europe. De son côté, Arthur Léopold-Léger, CEO et co-fondateur d’Elixir Aircraft se réjouit de cette commande de la part « d’un grand nom comme Airbus Flight Academy Europe ».

    Aerobuzz du 2 mars
  • Industrie
    Le président de la République Emmanuel Macron annonce un plan de résilience économique et social
    Dans son allocution du 2 mars, le président de la République Emmanuel Macron a rappelé que la France n’était « pas en guerre avec la Russie ». « Cette guerre n’est pas un conflit entre l’OTAN et la Russie ». Néanmoins, de « nombreux secteurs économiques souffrent et vont souffrir ». « Notre croissance sera immanquablement affectée » par cette guerre, car « les hausses de prix risquent de s’alourdir encore ». Par conséquent, le Premier ministre a été mandaté afin d’élaborer « un plan de résilience économique et social pour affronter toutes ces difficultés ». En outre, « nous ne pouvons pas dépendre des autres pour nous défendre que ce soit sur terre, sur mer, sous la mer, dans les airs, dans l'espace ou le cyberespace » a estimé le chef de l'Etat. « Notre pays amplifiera donc l'investissement dans sa défense ». Le président de la République estime que la « défense européenne doit franchir une nouvelle étape ». Cette question, avec celle de la « stratégie d'indépendance énergétique européenne », sera au cœur du sommet informel de l'UE, organisé au château de Versailles les 10 et 11 mars, dans le cadre de la présidence tournante française.

    Ensemble de la presse du 3 mars

Adhérent à la une
  • Adhérent à la une
    Forte progression des résultats de Thales en 2021
    Pour Thales, les prises de commandes (19,9 Mds€) ont atteint l'année dernière un record historique en raison « d'une dynamique commerciale particulièrement élevée au quatrième trimestre 2021, notamment dans les secteurs avionique, spatial et identité et sécurité numériques (DIS) ». Thales est porté par les commandes dans les segments défense et sécurité (11,18 Mds€) et aérospatial (5,6 Mds€). Dans le détail, Thales a dégagé un bénéfice net de 1,09 Md€, contre 483M€ en 2020. Le résultat opérationnel (Ebit) s’élève à 1,65 Md€, en 2021, en hausse de 31,9% sur un an. « Le groupe réalise la meilleure année de son histoire du point de vue commercial », se félicite le PDG de Thales, Patrice Caine. Pour 2022, l'industriel anticipe un chiffre d'affaires compris entre 16,6 Mds€ et 17,2 Mds€, correspondant à une croissance organique de 2% à 6%. Le groupe envisage de dégager un taux de marge opérationnelle compris entre 10,8% et 11,1%, après 10,2% en 2021. S’agissant du conflit russo-ukrainien, « l'impact de cette crise sur le chiffre d'affaires 2022 à destination de ces deux pays est à ce stade estimé à environ 100M€ ». En outre, les conséquences sur la chaîne logistique, notamment dans ses activités spatiales, sont en cours d’évaluation par les équipes de Thales. Celles-ci n’ont toutefois pas « identifié de zone qui poserait une difficulté insurmontable ». Avec ces bons résultats, Thales envisage de recruter 11 000 personnes en 2022 dans le monde, dont 3 500 en France.

    Ensemble de la presse du 3 mars

Défense
  • Défense
    Lancement du Tigre MkIII
    La France et l'Espagne, par l’intermédiaire de l'organisme conjoint de coopération en matière d'armement (OCCAr), ont notifié à Airbus Helicopters le contrat de développement, de production et de soutien initial du Tigre MkIII pour 4 Mds€. A ce stade, une 1ère tranche de 60 hélicoptères est concernée : 42 pour la France (avec une option pour 25 appareils supplémentaires) et 18 appareils pour l’Espagne. D’ici la fin du 1er semestre, l’Allemagne devrait rejoindre les autres parties au programme. Les travaux de développement puis de modernisation des Tigre seront réalisés sur les sites d’Airbus Helicopters d’Albacete (Espagne), de Donauwörth (Allemagne) et de Marignane (France). S’agissant du calendrier, le vol du premier prototype du Tigre MkIII est attendu pour 2025. Les livraisons débuteraient en 2029 pour la France et, en 2030 pour l’Espagne. « Le Tigre MkIII apportera une solution européenne au besoin des armées pour un hélicoptère d'attaque à la pointe de la technologie qui sera opérationnel pour les décennies à venir. Le Tigre n'a pas d'équivalent dans le monde en matière d'opérations de haute intensité. Le programme MkIII permettra d'accroître sa connectivité, sa précision et sa puissance de feu » souligne Bruno Even, président d'Airbus Helicopters. Les appareils bénéficieront d’équipements modernisés dont, notamment, le missile air-sol MAST-F et missile air-air Mistral 3 de MBDA pour les appareils français.

    La Tribune, Air & Cosmos du 2 mars, Les Echos et Aerobuzz du 3 mars

international
  • international
    L’aéronautique russe face au défi de l’isolement
    Boeing a annoncé le 1er mars l'arrêt de tout soutien aux compagnies russes et la suspension de ses principales opérations à Moscou. Sont notamment concernés un campus de formation destiné à l’entraînement des pilotes de 737 et 777, mais aussi un centre de R&T, le Boeing technical research center et un centre de conception, le Boeing design center. Airbus a également suspendu les services de soutien aux compagnies russes, ainsi que l'arrêt des livraisons de pièces détachées dans le pays. Dans l’hypothèse où ces sanctions se prolongent, l’industrie russe devrait développer des capacités d’ingénierie en propre et des solutions de réparation sous l'égide de l'autorité locale, le Comité interétatique de l'aviation (IAC). Pour les compagnies aériennes russes, se pose donc la question des stocks de pièces de rechange avec le risque à terme, de cannibalisation d’une partie de la flotte. Les tensions se feront plus fortes sur les appareils récents, tels l’A320neo, l’A350 ou encore le 737MAX de Boeing.

    La Tribune du 3 mars

Espace
  • Espace
    OneWeb en prises avec les tensions internationales
    Roscosmos exige le retrait du gouvernement britannique de l'actionnariat de OneWeb et que la constellation Internet ne soit pas utilisée à des fins militaires. A ce stade, le lancement par Soyouz, prévu le 5 mars avec à son bord 36 satellites pour le compte de OneWeb, depuis la base de Baïkonour au Kazakhstan est compromis. En février, le lanceur Soyouz avait lancé 34 satellites OneWeb, portant ainsi la flotte à 428 satellites opérationnels (sur une cible de 650). La société envisageait d’ouvrir ses services d’ici à la fin de l’année. De son côté, le 2 mars, le CNES a indiqué examiner « actuellement les conséquences de la décision de la Russie d’interrompre de manière anticipée les lancements de Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais, notamment pour les lancements Galileo et CSO-3 initialement prévus sur Soyouz en 2022. L’arrivée imminente des nouveaux lanceurs Vega-C et Ariane 6 sur le marché permet d’envisager une reprogrammation des lancements institutionnels européens ».

    L’Usine Nouvelle du 3 mars

Emploi
  • Emploi
    Weiss Technik France recrute sur son site girondin
    Le leader mondial dans le marché de la simulation climatique recrute à Martillac (Gironde). Fort de ces 120 collaborateurs, le site girondin est jugé stratégique par la maison-mère allemande. « Nous sommes capables de produire environ 600 simulateurs, ou enceintes d’essais, de toutes tailles capables de soumettre des matériaux simples ou techniques, des produits électroniques, des semences, des produits agroalimentaires… À l’épreuve du temps de la pluie, de la chaleur ou du froid extrême, de l’humidité saline, au soleil, et même du vide spatial » explique Arnaud Brière, Président de Weiss Technik France. « Ces simulateurs sont employés dans toutes sortes d’industries, textile, électronique, aéronautique, spatial, automobile, agroalimentaire, agriculture, pharmaceutique… ». Trente postes sont actuellement ouverts.

    Sud Ouest du 23 février