Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Figeac Aero et Safran Nacelles lancent les travaux d'extension de l'usine « Casablanca Aéronautique »
    Le groupe Figeac Aero a donné, lundi 16 janvier, le coup d’envoi des travaux d'extension de l’usine de sa filiale « Casablanca Aéronautique » dans la zone du technopôle de l’Aéroport Mohammed V de Casablanca, en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, du Président directeur général du groupe Figeac Aero, Jean-Claude Maillard, et du Président de Safran Nacelles, Vincent Caro. Cette cérémonie consacre le partenariat des groupes Safran et Figeac Aero portant sur le développement de l’écosystème aéronautique marocain à travers l'intégration des technologies et d'un savoir-faire de pointe : usinage 5 axes de pièces de grandes dimensions, assemblages complexes et de précision. Le nouveau bâtiment de 4 000 m2 intègrera les derniers standards de l’industrie et permettra une rationalisation des flux qui le placeront comme référence en termes de performance. La nouvelle unité de production intègre dès sa conception la mise en place de panneaux photovoltaïques en toiture, une isolation renforcée et des équipements de valorisation des déchets. Le groupe Figeac Aero, à travers ses filiales marocaines, se renforce ainsi en tant que fournisseur majeur de Safran Nacelles et des principaux donneurs d’ordre, et souhaite se positionner pour répondre au défi des montées en cadence attendues sur l’ensemble de la supply chain.

    La Quotidienne du 17 janvier
  • Industrie
    Record de levées de fonds en 2022 pour les startups françaises
    Les startups ont levé près de 13,5 Md€ en France l’année dernière, selon le dernier baromètre EY du capital-risque, soit une hausse de 17% par rapport à 2021, année au cours de laquelle des sommets avaient déjà été atteints. En Allemagne, les levées de fonds ont reculé de 15% en 2022 et de près de 30% au Royaume-Uni. KPMG arrive à un constat similaire, en ne comptabilisant que les levées de plus de 3 M€, il note aussi un niveau record en hausse de 19%. L’écart entre les 2 études témoigne du dynamisme du marché de l’amorçage. Si tous les clignotants étaient au vert au 1er semestre, avec une croissance de 63% des fonds levés, le 2ème semestre est marqué par un recul de 21%. Les deux études s’attendent maintenant à une hausse des opérations de consolidation, sous toutes leurs formes : rachat de startups par des grands groupes, fusions entre startup, avec le risque de voir les fonds américains profiter de l’occasion pour mettre la main sur quelques pépites françaises. L’enjeu est également de continuer dans une dynamique de croissance, même si son rythme sera ralenti par rapport aux folles années 2020-2021, tout en ayant la rentabilité de l’activité en ligne de mire. « Les entreprises doivent démontrer que leur capacité à être bénéficiaire est réelle », résume Jean-Pierre Valensi, associé KPMG.

    Le Figaro du 17 janvier
  • Industrie
    Les dirigeants français sont plus confiants que leurs homologues étrangers
    La conscience de la nécessité d’investir et d’innover est particulièrement forte chez les dirigeants d’entreprise française, selon l'enquête annuelle du cabinet PwC. La majorité des 4 500 dirigeants issus de 105 pays qui ont été interrogés voient la croissance mondiale ralentir dans les 12 prochains mois. Allemands, Britanniques et Français estiment même que l’activité décélérera plus vite dans leur pays qu’ailleurs dans le monde. Cependant, les dirigeants français sont plus confiants quant aux perspectives de leur entreprise à 3 ans que leurs homologues mondiaux et européens. Soutenues par les aides publiques, les sociétés françaises, PME comme grands groupes, sont notamment entrées dans la crise actuelle avec des bilans solides. Moins de la moitié (43%) a, ou souhaite, geler les effectifs, et ils sont à peine un gros tiers à avoir déjà réduit, ou vouloir réduire, les effectifs, ainsi que les investissements. La conscience de la nécessité d’investir et d’innover est même particulièrement forte. Ces dépenses de digitalisation, de décarbonation et de formation du personnel notamment génèrent un flux d’investissement continu, profitable à l’ensemble de l’économie. Les dirigeants français sont aussi en avance sur le verdissement : la moitié a déjà mené des actions pour réduire les émissions de leur entreprise, contre 40% des dirigeants mondiaux.

    Le Figaro et Les Echos du 17 janvier
  • Industrie
    Une filière du réemploi des matériaux composites en carbone à Nantes
    Nantes métropole et le pôle EMC2, le Pôle européen des technologies de fabrication, souhaitent développer une filière basée sur le réemploi de composites carbone. Ce matériau est utilisé en grande quantité dans le secteur aéronautique par des acteurs locaux comme Airbus Atlantic. L’ambition est de créer une communauté locale d’acteurs afin de développer des usages à base de matériaux composites réemployés. L’origine de ce projet provient de la démarche du navigateur Armel Tripon, qui, pour le Vendée Globe 2024, a confectionné un bateau de compétition à partir de fibres de carbone déclassées par l’usine d’Airbus. Cela a laissé place ensuite à une réflexion plus large sur la création d’une filière complète.

    Le Journal des entreprises du 17 janvier

Innovation
  • Innovation
    Le consortium Sopra Steria-Egis missionné pour le projet SESAR 3
    Le couple Sopra Steria-Egis vient d'être choisi afin de poursuivre la transformation numérique de la gestion du trafic aérien, dans le cadre du projet SESAR 3 (Single European Sky Air Traffic Management Research). Créé en 2021 entre plusieurs acteurs privés et publics, ce partenariat européen a pour objectif de numériser et moderniser la manière de gérer les trafics aériens, grâce à la mise en place de solutions technologiques avancées comme l’utilisation de l’Intelligence Artificielle. Dans ce contrat, l’idée est de faciliter l’inclusion des nouveaux trafics : eVTOL, drones, taxis aériens de manière sûre tout en permettant la gestion des trafics traditionnels. Conclu pour une durée de 8 ans, ce contrat de 30 M€ doit contribuer à la montée en puissance des nouvelles activités dans le ciel européen. Doté d’une enveloppe totale de 151 M€, 15 projets (12 axés sur la recherche industrielle et 3 démonstrations à très grande échelle) visent à fournir 50 solutions SESAR.

    Aerobuzz du 17 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le trafic passager des 2 aéroports parisiens a plus que doublé en 2022
    Selon un communiqué de leur gestionnaire, le groupe ADP, les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et Paris-Orly ont accueilli en 2022 plus du double du nombre de passagers de l'année 2021. Ils retrouvent donc 80,2% de leur fréquentation de 2019, avant le début de la pandémie de Covid-19. Les aéroports parisiens ont ainsi vu transiter 86,7 millions de voyageurs l'année dernière contre moins de 42 millions en 2021, permettant au gestionnaire d'atteindre ses objectifs annuels pour ses plateformes aériennes françaises. « La reprise du trafic a été particulièrement dynamique au deuxième semestre », a indiqué ADP , dont les aéroports parisiens ont accueilli 88,4% de leurs clients de la même période 3 ans plus tôt. Témoin d'une courbe ascendante tout au long de l'année, ce ratio était même de 93,7% en décembre 2022 par rapport au même mois de 2019. Durant ce mois, Paris Charles de Gaulle a atteint un trafic de 88,0% du niveau de décembre 2019 et Paris Orly de 108,0%. Pour ADP, contrôlé par l'Etat français, ce résultat positif correspond à ses prévisions pour 2022 sur un trafic des aéroports parisiens compris entre 78 et 82 % de celui de 2019.

    Ensemble de la presse du 17 janvier
  • Aviation Commerciale
    L’aéroport de Paris-Beauvais s’apprête à recevoir 5 millions de passagers cette année
    Après des records en 2022, l’aéroport de Paris-Beauvais devrait franchir cette année un nouveau cap, nécessitant des aménagements. Fin 2023, prendra fin la délégation de service public attribuée à la Société aéroportuaire de gestion et d’exploitation de Beauvais (Sageb), l’actuelle gestionnaire composée de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Hauts-de-France et de l’entreprise Transdev. Le propriétaire de l’infrastructure, le Syndicat mixte de l’aéroport de Beauvais-Tillé (SMABT), a donc lancé un appel à la concurrence. Une dizaine de candidats se sont fait connaître parmi lesquels Vinci Airport, Eiffage ou Egis. L’aéroport est le seul, parmi les 10 plus grands de France, à avoir enregistré une progression en 2022. L’arrivée d’easyJet, qui va lancer 2 autres lignes vers Nice et Milan-Malpensa, devrait aussi augmenter la dynamique. « On devrait dépasser cette année les 5 millions de passagers, pronostique Michel Peiffer, Président de la Sageb. On sera prêt pour les accueillir mais l’infrastructure doit s’adapter au trafic et répondre à nos besoins et non l’inverse ».

    Le Parisien du 17 janvier

Formation
  • Formation
    Comment les « écoles de production » forment à l’usinage grâce aux commandes des PME locales
    De plus en plus d’entreprises se lancent dans la création « d’écoles de production » pour se constituer un vivier de travailleurs sur mesure, telles que l’école de production Maurice-Leroux de Salbris dans le Loir-et-Cher. Le pays en compte 56 actuellement, 14 écoles supplémentaires ouvriront à la rentrée de septembre. Lancée en 2021, cette école accueille des élèves décrocheurs, qui passent 20 heures par semaine aux manettes de fraiseuses numériques. Ils se forment à des postes de technicien d’usinage moyennant 70 % de leur emploi du temps. Les 30 % restant servent à l’enseignement des matières générales, adaptées aux réalités de l’atelier (mathématiques et lecture de plan, etc.). La formation coûte 50 € par mois et une boîte à outils ainsi qu’un uniforme sont offerts à l’entrée. Les élèves ont vocation, une fois diplômés, à rejoindre les PME de mécanique du bassin d’emploi. Les entreprises participent à la gouvernance de cet établissement hors contrat et à son financement : si l’école bénéficie de subventions de la région Centre-Val de Loire et du département, du programme France Relance, de dons de fondations comme celle de TotalEnergies, elle vit aussi grâce aux « vraies » commandes passées aux élèves par des sous-traitants de l’automobile, du ferroviaire, de l’aéronautique et de l’armement, comme le missilier MBDA, situé à 15 km de l’école. « Les chefs d’entreprise me disent aujourd’hui qu’il ne manque qu’une seule chose : la main-d’œuvre qualifiée dans leur secteur. C’est ce à quoi répond l’école de production Maurice-Leroux par la formation de tourneurs-fraiseurs-conducteurs de machines », explique Alexandre Avril, le maire de Salbris.

    Le Monde du 17 janvier

Espace
  • Espace
    Le Canopée, le cargo à voiles conçu pour convoyer Ariane 6, est arrivé à Kourou
    Le Canopée vient d’accoster au port de Pariacabo à Kourou en Guyane, après avoir franchi pour la 1ère fois l’Atlantique. Ce bateau cargo hybride de nouvelle génération a été conçu pour transporter en toute sécurité les sous-ensembles de la fusée Ariane 6 depuis l’Europe vers la Guyane. Cela, dans le cadre d’un budget et d’un cahier des charges contraints. « Le bateau répond aux objectifs du programme : raccourcir les cycles de production et réduire les coûts ainsi que notre empreinte environnementale », explique Karl Heinz Servos, directeur industriel d’ArianeGroup. Le Canopée succède au Toucan, un cargo classique, qui convoyait Ariane 5 depuis 1996. Le cargo à voiles se présente comme « pionnier de la décarbonation du transport maritime ». Il va permettre à ArianeGroup de diviser par 2 les coûts de transport et de brûler 30% de carburant de moins. Soit une réduction des émissions de CO2 de 7 200 tonnes par an. Il est propulsé par 4 voiles articulées géantes, de 363 m2 chacune, contribuant à hauteur de 15 à 40% à la propulsion du cargo. Le transport de la fusée Ariane 6, pour son vol inaugural, est prévu pour l’été 2023. Le Canopée est le fruit d’une coopération européenne entre Français, Néerlandais et Polonais, sous le leadership de Jifmar, une PME d’Aix-en-Provence propriétaire d’une flotte de 45 bateaux polyvalents, destinés à des missions complexes en mer.

    Le Figaro du 17 janvier

Compétitivité
  • Compétitivité
    L'Europe va annoncer une nouvelle réforme des aides d'Etat aux entreprises
    Alors que la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a envoyé un courrier aux Etats membres dans lequel elle esquisse les grandes lignes d'une réforme des aides d'Etat destinée à répondre à l'IRA, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s'exprimera à Davos ce mardi 17 janvier, pour lever le voile sur les prochaines étapes de la riposte européenne. Bruxelles s'apprête à annoncer une nouvelle réforme des aides d'Etat visant à simplifier et accélérer les processus, ainsi qu'à apporter un soutien plus rapide et ciblé à la production dans des secteurs clés stratégiques pour la transition verte. Si le dernier cadre temporaire de crise des aides d'Etat, adopté par la Commission en mars 2022, a déjà permis de mobiliser 672 Md€, la Commission estime nécessaire d'accorder davantage de subventions tout en accélérant la transition verte. La commissaire annonce ainsi la révision « imminente » du règlement général d'exemption par catégorie, qui permet aux pays de l'UE d'accorder des aides d'Etat sans avoir à les notifier au préalable à la Commission. Déjà 91% des aides d'Etat européennes bénéficient de ce dispositif. Elle promet plus de « flexibilité » pour des secteurs comme l'hydrogène. Elle prône aussi un fonds européen qui donnerait aux pays membres un accès égal aux fonds, allant de pair avec un renforcement du plan REPowerEU, l'outil européen de transition énergétique. La commissaire envisage finalement une « nouvelle possibilité d'aide à l'investissement anti-délocalisation » qui permettrait aux pays de l'UE de verser des subventions aux entreprises « pour des investissements verts dans des secteurs stratégiques ».

    Ensemble de la presse du 17 janvier

Environnement
  • Environnement
    Une nouvelle course aux Etats-Unis pour encourager l’aviation entièrement électrique
    L’Association nationale aéronautique américaine (NAA) renoue avec la tradition, 100 ans après les premières Pulitzer Trophy Races, en organisant une nouvelle Pulitzer Air Race pour promouvoir l’aviation électrique. Cette 1ère course, qui se déroulera du 22 au 25 mai 2023, est donc ouverte non seulement aux avions et ULM, mais également aux hélicoptères et aux engins multirotors, pourvu que ceux-ci soient équipés d’une propulsion exclusivement électrique. Un des enjeux de cette course est aussi de populariser les efforts de transition du secteur aéronautique. Seuls 25 concurrents seront sélectionnés et autorisés à se présenter sur la ligne de départ. Aidés par les vents dominants, ils devront composer avec leur autonomie (parfois moins de 150 km) et le maillage des aérodromes au long de leur route.

    Ouest-France du 17 janvier