Synthèse de presse

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    Entretien avec André-Hubert Roussel (ArianeGroup)
    Ce jeudi 20 octobre, André-Hubert Roussel, président exécutif d'ArianeGroup, s'est exprimé sur BFMTV, dans l'émission Good Morning Business. Il s’est penché sur les enjeux du premier vol d’Ariane 6, prévu au dernier trimestre 2023, avec un retard total de trois ans. « Ariane 6 est la clé de l’Espace pour les Européens, elle doit permettre de lancer des satellites qui seront tous les jours au cœur de la vie des citoyens », souligne-t-il. Elle représente un enjeu de souveraineté. Le programme s’est heurté à des crises successives : la pandémie de Covid-19, puis la guerre en Ukraine, qui a accéléré la prise de conscience de dépendances de l’Europe faisant obstacle à cette souveraineté. L’impact de ces crises a été grand, notamment sur la supply chain : « Ariane 6 est un projet européen, qui mobilise 600 fournisseurs répartis dans toute l’Europe ». André-Hubert Roussel se dit néanmoins confiant : le carnet de commandes est rempli, avec 29 lancements déjà commandés sur Ariane 6 : « c’est la preuve que c’est le bon lanceur, celui dont nous avons besoin », relève-t-il. De plus, cet été, « des milestones, des points clés du programme, ont été franchis », notamment le premier allumage réussi de l’étage supérieur, un test conduit avec succès à Lampoldshausen, en Allemagne. Les tests combinés, c’est-à-dire la rencontre entre le lanceur et son pas de tir, sont également en cours, « tout l’aspect mécanique » ayant été réalisé. Le dirigeant souligne que ces tests concernent « toutes les missions qu’Ariane 6 opèrera pendant toute sa durée de vie ». « Nous prendrons en compte les besoins de nos clients », insiste-t-il. Il rappelle les récents succès d’ArianeGroup, notamment le lancement du télescope spatial James Webb sur Ariane 5, une mission particulièrement difficile dont la réussite a été soulignée par la NASA. Il rappelle également que le groupe a présenté, en septembre, un projet d’étage supérieur réutilisable et potentiellement habitable, Susie, (Smart Upper Stage for Innovative Exploration,) dédié à accompagner les futurs lanceurs européens, en priorité Ariane 6.

    BFMTV du 20 octobre
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    Ariane 6 décollera fin 2023
    Le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), Josef Aschbacher, a annoncé mercredi un nouveau décalage du vol inaugural d’Ariane 6, reporté au quatrième trimestre 2023. « C’est une date prévue et le programme devra encore réaliser successivement, et en temps voulu, un certain nombre d’étapes-clés pour que ce calendrier reste valide », a-t-il prévenu. Le premier vol commercial devrait avoir lieu en 2024, quelques mois après le vol inaugural effectué sous la responsabilité de l’ESA. Le rythme devrait être ensuite de dix tirs par an, voire douze. ArianeGroup assemble déjà les trois premiers exemplaires dans ses usines des Mureaux (Yvelines), et de Brême, en Allemagne. « Il faudra réfléchir à une augmentation des cadences en fonction des commandes », indique le président exécutif d’ArianeGroup, André-Hubert Roussel. Une task force vient d’être constituée aux Mureaux, associant l’ESA, le CNES, Arianespace et ArianeGroup.

    Ensemble de la presse du 20 octobre
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    Volet spatial du plan « France 2030 » : 16 premiers lauréats sélectionnés, dont Sirius Space Services
    Les 16 premiers lauréats de l’appel à projets du volet spatial du plan « France 2030 » ont été dévoilés jeudi 6 octobre. Ce premier volet spatial, qui représente un engagement de 65 M€, sur 1,5 Md€ de crédits, concerne les résultats de l'appel à projets « Micro-lanceurs » et des appels d'offres « Adaptation du pas de tir Diamant » et « Dispenseur motorisé ». Sirius Space Services, qui a rejoint récemment le GEAD et le dispositif StartAir au sein du GIFAS, a notamment été distingué (lauréat « Micro-lanceurs »). Sirius Space Services développe une gamme de petits lanceurs ayant des performances de 175 à 800 kg sur une orbite de référence SSO de 700 km circulaire, depuis le Centre Spatial Guyanais. Ces lanceurs, propulsés par des ergols LOX/CH4 et respectueux de l’environnement, seront 100% réutilisables à terme. Ils sont développés avec Air Liquide Advanced Technologies et Safran Data Systems. Face au « défi des nouvelles frontières du spatial », la France compte réunir les « compétences des laboratoires de recherche, l'expérience des industriels établis et l'inventivité des startups », selon un communiqué des ministères de l'Economie et des Finances, des Armées et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

    AFP du 20 octobre
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    Le télescope spatial James Webb photographie les Piliers de la création, où des étoiles se forment
    Le télescope James Webb a révélé, mercredi 19 octobre, son premier cliché des Piliers de la création, d’immenses structures de gaz et de poussière où des étoiles sont en formation, situés à 6 500 années-lumière de la Terre, dans notre galaxie. Les Piliers de la création ont été photographiés par le télescope spatial Hubble, qui en a pris un premier cliché en 1995, revisité en 2014. Mais grâce à ses capacités infrarouges, le télescope James Webb peut percer l’opacité des piliers, révélant de nombreuses nouvelles étoiles en formation. L’image, qui couvre une zone d’environ huit années-lumière, a été prise par l’instrument NIRCam, qui fonctionne dans l’infrarouge proche. Selon la NASA, cette nouvelle image « va aider les chercheurs à revoir leurs modèles de formation stellaire, en identifiant un compte bien plus précis d’étoiles nouvellement formées, ainsi que la quantité de gaz et de poussière dans cette région ».

    Le Monde du 20 octobre
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    A Toulouse, une formation pour les futurs astronautes commerciaux
    À Toulouse, The Spaceflight Institute, un projet qui fait partie de TechTheMoon, le premier incubateur dédié à l'économie lunaire, piloté par l’incubateur de startups Nubbo et le CNES, vise à créer une formation d'un an, professionnalisante et certifiante, pour les futurs astronautes qui seront envoyés en orbite par le biais d'entreprises privées. Stéphanie Lizy-Destrez, professeure de l'ISAE-SUPAERO à l’initiative de ce projet, explique : « un changement de paradigme est à l'œuvre dans l'Espace. Avant, ce domaine était complètement organisé et gouverné par les agences spatiales et les nations. Mais depuis ces dernières années de nouveaux entrants sont arrivés. Des entreprises privées veulent faire du tourisme spatial et vont avoir besoin de personnel formé pour accompagner les touristes dans l'Espace. De nouveaux métiers vont émerger. Il faudra par exemple des personnes pour déployer les bases lunaires. Et puis, des activités de Défense vont émerger. Il y aura sûrement à l'avenir des astronautes militaires pour protéger les satellites ». Le démarrage de la formation est prévu dès fin 2023.

    La Tribune du 20 octobre

Industrie
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    Le Falcon 10X entre en phase de production
    A l’occasion de la convention annuelle de la NBAA, qui a lieu cette semaine à Orlando, Dassault Aviation annonce que le Falcon 10X entre en production. Les premiers éléments à long cycle de fabrication, comme le train d’atterrissage, sont prêt à être assemblés. « Une première aile en composite entièrement représentative est en place pour le début des essais statiques et de fatigue », précise l’avionneur. « L’assemblage du fuselage avant commencera avant la fin de l’année, et la production des pièces du 10X a déjà commencé dans nos installations et dans celles des fournisseurs ». « Ce nouvel avion, le plus grand jet d'affaires construit spécialement sur le marché, incarnera les dernières technologies et établira une nouvelle référence en matière d'expérience pour les passagers », souligne Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Le moteur Rolls-Royce Pearl 10X totalise déjà plus de 1 000 heures d’essais, y compris des essais avec 100% de carburant d’aviation durable. La campagne d’essais en vol sur un banc d’essai volant Rolls-Royce débutera en 2023. « Le moteur Pearl 10X s’est très bien comporté lors de sa campagne d’essais », a relevé Eric Trappier.

    Air & Cosmos et Aerobuzz du 20 octobre
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    Avec le Kodiak 900, Daher élargit le marché de son avion utilitaire
    Le Kodiak 900 de Daher est présenté à la NBAA, à Orlando, cette semaine. « Avec une plus grande cabine et une vitesse de croisière sensiblement plus élevée, le Kodiak 900 se place sur un autre créneau que celui occupé par le Kodiak 100 », souligne Aerobuzz. Son moteur Pratt & Whitney Canada PT6A-140A d’une puissance de 900 ch, associé à une nouvelle hélice Hartzell en composite à cinq pales à vitesse constante, lui confère une vitesse de croisière maximale de 210 kts (contre 170 kts pour le Kodiak 100). Le Kodiak 900 possède une distance franchissable de 1 129 NM. Sa cabine d’un mètre plus longue que celle du Kodiak 100 permet de transporter des charges utiles plus impressionnantes, et offre d’autres possibilités d’aménagement, plus confortables. Les livraisons doivent débuter au printemps 2023.

    Aerobuzz du 20 octobre
  • Industrie
    Air Cairo et ATR signent un accord de maintenance global
    La compagnie aérienne égyptienne Air Cairo et ATR ont annoncé la signature d'un accord de maintenance global (GMA). En vertu de ce contrat de paiement à l'heure de vol d'une durée de cinq ans, Air Cairo bénéficiera des services de réparation, de révision et de mise en commun des unités remplaçables en ligne pour sa flotte de six ATR 72-600 en cours de livraison. Cet accord comprend également un stock de pièces de rechange sur site, ainsi que des services de disponibilité des lames et de maintenance. « Être rentable dans un environnement low-cost est un défi quotidien. Il ne suffit pas d’avoir le bon appareil, il faut être capable d’en tirer le meilleur parti. », a déclaré Hussein Sherif, PDG d’Air Cairo.

    Aerobuzz du 20 octobre
  • Industrie
    Air France Industries KLM E&M rejoint le réseau mondial de maintenance des moteurs Leap
    Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M), la filiale de maintenance du groupe Air France-KLM, a annoncé mercredi la signature d'un accord avec CFM International, afin de fournir une gamme complète de services MRO (maintenance, réparation et révision) pour les moteurs Leap-1A et Leap-1B. AFI KLM E&M a précisé qu'elle interviendrait sur le moteur Leap dans ses ateliers MRO de Paris et Amsterdam. Début juillet 2022, Air France-KLM avait annoncé la signature d'un accord avec CFM International portant sur l'acquisition de 200 moteurs Leap 1-A pour équiper sa future flotte d'Airbus A320neo et A321neo.

    Les Echos du 20 octobre
  • Industrie
    La Commission de régulation de l'énergie publie un baromètre pour aider les entreprises à renouveler leurs contrats
    La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a publié mercredi un baromètre pour aider les entreprises à renouveler leurs contrats d'énergie. Mis à jour toutes les semaines, ce document doit fournir un prix de référence en fonction des profils de consommateurs. A destination des entreprises et des collectivités locales, il dresse la liste des fourchettes de prix sur lesquelles il estime raisonnable de s'engager pour signer de nouveaux contrats de fourniture d'énergie. Des débats sur les mesures d'urgence pour faire face à l’augmentation des prix de l'énergie sont en cours au sein du gouvernement, indiquent Les Echos.

    Les Echos du 20 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Dassault Falcon Jet se dote d’un nouveau centre de maintenance aux Etats-Unis
    Dassault Falcon Jet, filiale à 100% de Dassault Aviation, va se doter d'un nouveau centre de maintenance sur l'aéroport de Melbourne Orlando (Floride, Etats-Unis) dans le cadre de l'expansion mondiale du réseau de maintenance, de réparation et de révision de l'entreprise. Ce nouveau centre de maintenance, de plus de 16 000 m2, est destiné à desservir en priorité les clients d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, et au-delà. La construction devrait débuter au deuxième trimestre 2023 pour une ouverture fin 2024. Par ailleurs, en 2023, ExecuJet MRO Services (filiale à 100% de Dassault Aviation) ouvrira un nouveau centre de maintenance lourde à Dubaï, et entamera la construction d’un nouveau centre de maintenance lourde à Kuala Lumpur. Le constructeur dispose désormais de 40 sites de service et peut compter également sur 20 centres de service agréés, précise Aerobuzz.

    Aerobuzz du 20 octobre
  • Aviation Commerciale
    MRO avion électrique : AFI KLM E&M s'allie à Ampaire
    Dans le cadre d'un protocole d'accord avec la startup Ampaire (basée à Hawthorne, en Californie), AFI KLM E&M entend soutenir l'introduction et le support mondial des avions électriques. Ampaire développe une famille d'avions à propulsion hybride électrique et électrique, dont l'Eco Caravan, de 9 places, l’Eco Otter, de 19 places et un Eco King Air, de 30 places. Dans le cadre du protocole d'accord, AFI KLM E&M et Ampaire prévoient « de développer la formation d'un réseau mondial de techniciens au sol, d'installer des mises à niveau de certificats de type supplémentaires (STC) mais aussi potentiellement de mettre en commun des équipements et d'analyser des données opérationnelles pour assurer un soutien optimal ».

    Air & Cosmos du 20 octobre
  • Aviation Commerciale
    Air France et la SNCF proposent une réservation unique « train + air »
    A compter du 1er novembre 2022, les clients du produit « train + air » d'Air France pourront s'enregistrer en ligne pour la totalité de leur trajet et n'auront plus besoin de se procurer un billet SNCF en gare. Le billet numérique unique a été testé avec succès depuis un an à Lille et Strasbourg. « Nous allons l'élargir à toutes les lignes « train + air », a annoncé la directrice générale d'Air France, Anne Rigail, lors de la conférence « Les Etats de l'air ». Il y en a 33 aujourd'hui et nous allons en rajouter une dizaine au premier trimestre 2023 ».

    Les Echos du 20 octobre

Défense
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    Le design du porte-avions PANG dévoilé
    Naval Group et la Direction générale de l’armement (DGA) ont présenté, mardi 18 octobre, lors du salon Euronaval 2022, le design du futur porte-avions français, le PANG (porte-avions nouvelle génération), successeur du Charles de Gaulle. Le navire à propulsion nucléaire, dont l’entrée en service est prévue en 2038, aura une masse de 75 000 tonnes (contre 42 500 tonnes pour le Charles de Gaulle) et mesurera 310 m de long. Il s’agit du plus grand bâtiment militaire jamais construit en Europe. Il pourra embarquer une trentaine de chasseurs Rafale et NGF (le futur avion de combat franco-germano-espagnol), mais aussi des drones de combat et de surveillance.

    Challenges et l’Usine Nouvelle du 20 octobre