Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Le Maroc commande une flotte d'hélicoptères H135 d'Airbus
    Airbus a fait état lundi 18 juillet d’une commande des Forces Royales Air (FRA) marocaines pour l’acquisition d’une flotte hélicoptères H135. Le bimoteur léger H135 est l’hélicoptère de référence sur le segment et sera utilisé pour entraîner les pilotes à effectuer un large éventail de missions exigeantes. « Nous sommes fiers que les Forces Royales Air aient choisi le H135 pour leurs missions d’entraînement. Il s’agit d’un hélicoptère multi-rôle fiable et économique, parfaitement adapté à la transition vers des avions plus complexes » a déclaré le Responsable Afrique et Moyen-Orient chez Airbus Helicopters, Arnaud Montalvo. Le contrat couvre un ensemble de services d’assistance comprenant la livraison d’appareils d’entraînement au vol et la formation de pilotes instructeurs et de pilotes de maintenance ce qui permettra aux FRA de tirer pleinement parti des capacités multi-missions du H135, telles que les LVN et le treuillage. Avec plus de 130 unités exploitées par des agences militaires dans le monde entier pour des missions d’entraînement et plus de 400 000 heures de vol, le H135 certifié IFR est une référence pour les hélicoptères d’entraînement militaire dans le monde. Cette nouvelle commande étend la flotte mondiale à 12 clients militaires, dont les forces armées du Royaume-Uni, d’Australie, d’Allemagne et du Japon.

    Aerobuzz et La Tribune du 19 juillet
  • Défense
    MBDA réalise les 1ers essais de son système d’arme laser Dragonfire
    L'équipe dirigée par MBDA qui développe le laser britannique Dragonfire a procédé aux 1ers tirs de l'arme à énergie dirigée. Les tirs à faible puissance du laser effectués dans les Hébrides extérieures, en Écosse, ont prouvé que le système « peut suivre avec succès des cibles aériennes et maritimes avec une précision exceptionnellement élevée », a annoncé Chris Allam, directeur général de MBDA UK. Ces tests ouvriront ensuite la voie à un essai statique du laser à haute puissance, avant une série d'engagements dans des scénarios opérationnellement représentatifs. Le laser de classe 50 kW a été développé par le consortium Dragonfire, qui comprend le ministère de la Défense britannique, MBDA, Leonardo, QinetiQ et le Defence Science and Technology Laboratory (DSTL) du Royaume-Uni. Le consortium avait obtenu le démonstrateur de capacité d'armement à énergie dirigée par laser (LDEW-CD) des laboratoires scientifiques et technologiques de la Défense pour un montant de 30 M£ en 2016. « Le succès de ces essais est une étape clé dans le développement d'armes souveraines à énergie dirigée par laser », s’est finalement réjoui Chris Allam. « L'arme a utilisé des « innovations uniques » qui permettraient de tester « les limites mêmes de ce qui est physiquement possible dans le domaine des armes laser ».

    Aviation Week et Air et Cosmos du 19 juillet
  • Défense
    Airbus Helicopters : le contrat Caracal aux Emirats arabes unis est entré en vigueur
    Les Émirats arabes unis ont versé en juin à Airbus Helicopters le premier acompte, qui officialise l'entrée en vigueur du contrat portant sur l’achat de 12 Caracal (H225M). Le contrat estimé à 800 M€ avait été signé le 3 décembre 2021 à Abu Dhabi en présence du président de la République, Emmanuel Macron, et de Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, alors Prince héritier d'Abu Dhabi. Le contrat est finalement entré en vigueur le 22 juin, alors que le Cheikh Mohammed Bin Zayed était en visite d’Etat en France, explique l’Elysée. Ce contrat va notamment permettre à Airbus Helicopters de donner de la charge à Marignane, son principal site de production où est assemblé le H225M. Cet hélicoptère de transport peut effectuer des missions de recherche et sauvetage au combat ainsi que des missions de manœuvres et d'évacuations sanitaires. Les 12 appareils bien qu'ils soient équipés d'une boule optronique israélienne, sont entièrement produits et assemblés en France. La visite du Cheikh Mohammed Bin Zayed, confirme les liens forts qui unissent la France et les EAU. « Il s'agira pour les deux chefs d'État de poursuivre l'approfondissement du partenariat stratégique qui unit les deux pays, notamment en matière de sécurité et défense, et d'énergies et technologies du futur », explique un communiqué de l'Élysée. Les deux pays vont notamment renforcer leur coopération dans le domaine spatial, où les EAU ont « des ambitions comme nous », assure-t-on à l'Élysée.

    La Tribune du 18 juillet
  • Défense
    Le démonstrateur du futur Tempest prévu pour 2027 selon BAE Systems
    BAE Systems a annoncé dans les premières heures du salon de Farnborough que le démonstrateur du futur Tempest devrait voler d'ici 2027. Leader de ce projet, BAE Systems peut désormais se poser les bonnes questions et apporter les bonnes réponses dans le développement du Tempest, ce futur avion de combat de nouvelle génération. C’est un signe fort de la volonté britannique d’aller de l’avant dans un projet mené conjointement avec l’Italie et la Suède, auquel pourrait s’associer le Japon avec son F-X Fighter, et qui mobilise également dans un « Team Tempest » Leonardo UK, Rolls Royce et MBDA UK. Le programme Tempest dispose d'un budget gouvernemental de 2 Md£ jusqu'en 2025. Près de 1 000 personnes pourraient travailler sur le projet, présenté comme un avion de sixième génération, avec de meilleurs radars que l'actuel Typhoon et que le F-35 de Lockheed Martin, selon Herman Claesen, Directeur opérationnel du projet chez BAE Systems. Le Royaume-Uni se donne ainsi les moyens de tenir un calendrier qui prévoit d’ores et déjà une entrée en service en 2035 pour le futur Tempest, quatre ans après le lancement officiel du projet.

    Les Echos et Aerobuzz du 19 juillet

Environnement
  • Environnement
    Airbus va étudier des solutions d’éliminations du carbone avec plusieurs compagnies aériennes
    Airbus, Air Canada, Air France-KLM, easyJet, International Airlines Group, LATAM Airlines Group, Lufthansa Group et Virgin Atlantic ont signé des lettres d'intention afin d'explorer des solutions d'élimination du carbone dans l'aviation. Les groupes vont étudier ensemble les possibilités d'un futur approvisionnement en crédits d'élimination du carbone issus de la technologie de captage direct du carbone dans l'air. Les crédits d’élimination du carbone seront émis par le partenaire d’Airbus, 1PointFive, une filiale de l’entreprise Low Carbon Ventures d’Occidental et le partenaire de déploiement mondial de la société directe de l’air Carbon Engineering. Le partenariat comprend le préachat de 400 000 tonnes de crédits, livrés sur 4 ans. Le captage et le stockage directs du carbone dans l'air (DACCS) est une technologie à fort potentiel qui consiste à filtrer et à éliminer les émissions de CO2 directement de l'air à l'aide de ventilateurs à haute puissance. Une fois retiré de l'air, le CO2 est stocké de manière sûre et permanente dans des réservoirs géologiques. « L'industrie aéronautique ne pouvant pas capter à la source les émissions de CO2 libérées dans l'atmosphère, une solution de captage et de stockage direct du carbone dans l'air permettrait au secteur d'extraire directement de l'air atmosphérique la quantité équivalente d'émissions provenant de ses activités » indique Airbus dans un communiqué.

    Easybourse et La Tribune du 19 juillet

Industrie
  • Industrie
    La compagnie aérienne japonaise Feel Air souhaite acquérir jusqu'à 36 ATR
    Feel Air souhaite redynamiser les régions du Japon via une famille de compagnies aériennes régionales qui comprendraient à terme une flotte de 36 ATR 72-600, ATR 42-600 et ATR 42-600S. Dans les années à venir, la compagnie japonaise prévoit de créer au moins cinq compagnies aériennes régionales. Pour Hideki Ide, Président de Feel Air Holdings, les ATR sont « dotés d’une taille idéale pour ce type d’opérations régionales » et « ils font preuve d’une efficacité opérationnelle exceptionnelle ». Leurs émissions de CO2 sont également largement inférieures à celles générées par les jets. La compagnie aérienne japonaise aimerait « améliorer la mobilité aérienne régionale au Japon en reliant des destinations locales qui ne sont actuellement pas desservies par avion, pour tisser des liens plus forts entre les entreprises et les populations régionales, générer de nouveaux marchés et enrichir les économies locales » a déclaré Hideki Ide. Feel Air va permettre à ATR de renforcer ses positions au Japon, où il compte aujourd'hui trois clients opérant 15 appareils. Avec deux autres compagnies aériennes qui devraient les rejoindre dans les mois à venir, ATR estime au total à 100 le nombre de ses appareils qui pourraient être exploités au Japon à moyen terme.

    Air et Cosmos, Le Journal de l’Aviation et La Dépêche du 19 juillet
  • Industrie
    Collins Aerospace dévoile un système de propulsion hybride électrique
    Collins Aerospace a terminé la revue de conception préliminaire du moteur électrique de 1 mégawatt et du contrôleur de moteur que la société développe pour le démonstrateur de vol hybride-électrique régional de Pratt & Whitney Canada. Collins a testé les deux systèmes à pleine puissance, tension et vitesse, et prévoit d'envoyer des prototypes à Pratt & Whitney Canada pour des essais au sol, plus tard cette année. Les essais en vol du démonstrateur devraient commencer en 2024 et auront lieu à Montréal. « Grâce à cette étroite collaboration entre Collins Aerospace et Pratt & Whitney, notre entreprise sœur de Raytheon Technologies, nous développons des technologies de propulsion hybride-électrique durables qui joueront un rôle essentiel pour aider l'industrie aéronautique à réduire les émissions de carbone à zéro d'ici 2050 », a déclaré Henry Brooks, président de Power & Controls pour Collins Aerospace. Le programme vise une amélioration de 30% de l'efficacité du carburant et une réduction proportionnelle des émissions de CO2, comparativement aux turbopropulseurs les plus perfectionnés d'aujourd'hui pour les avions régionaux. Dans le cadre du programme, un avion expérimental De Havilland Dash 8-100 sera remotorisé d'un côté avec un moteur à combustion de Pratt & Whitney et un moteur électrique de Collins Aerospace. Le moteur électrique fournira un surcroît de puissance au décollage et en montée, ce qui permettra d'optimiser le moteur à combustion pour une meilleure efficacité en croisière. La nouvelle technologie sera également conçue pour fonctionner avec du carburant durable à 100%.

    Ensemble de la presse du 19 juillet
  • Industrie
    Boeing signe deux contrats portant sur 120 avions 737 Max
    Boeing a annoncé lundi 18 juillet, au premier jour du salon aéronautique de Farnborough, au Royaume-Uni, avoir signé avec Delta Airlines un contrat de 13,5 Md$ au tarif catalogue portant sur la livraison de 100 737 Max 10. Il s’agit de la plus grande version du moyen-courrier américain. Delta Airlines engage ainsi le renouvellement de sa flotte avec des avions plus sobres en carburant, offrant une réduction de 15 % de consommation de kérosène par rapport aux appareils d'ancienne génération. La compagnie américaine a également pris une option sur 30 appareils supplémentaires. Ces avions seront motorisés par CFM International, la joint-venture entre GE et Safran. Ces derniers ont signé une commande portant sur 200 réacteurs Leap, assortie d'une option sur 60 moteurs supplémentaires. C’est ensuite la compagnie japonaise ANA, qui a annoncé une commande de 20 737 Max 8, pour 2,4 Md$, et pris une option sur 10 appareils de plus. ANA a aussi acheté deux exemplaires du B777 en version cargo. Ces commandes sont une bonne nouvelle pour Boeing et illustrent la confiance retrouvée dans l'avion, malgré les incertitudes qui pèsent sur le 737 Max 10, qui n'a pas encore été certifié. Boeing envisagerait même d'arrêter le programme si le Congrès américain ne lui accorde pas, d'ici à décembre, une dérogation à une loi qui impose de nouvelles normes pour le système d'alerte à bord du cockpit.

    Ensemble de la presse du 19 juillet
  • Industrie
    Air Support veut construire un bâtiment à énergie positive
    La société Air Support, partenaire de référence dans la maintenance d’équipements aéronautiques (MRO), principalement sur les équipements moteurs, cabines et systèmes d’éclairages va mobiliser un investissement d’environ 3 M€ pour construire un bâtiment à énergie positive. Le nouveau bâtiment de 1 500 m2 jouxtera le site existant à Pujaudran dans le Gers. Pour Air Support, la démarche RSE constitue une véritable opportunité pour construire un projet d’entreprise avec l’ensemble de ses parties prenantes. Après avoir été impactée par la crise sanitaire, Air Support a su investir dans de nouveaux moyens techniques, comme un nouveau banc d’essai carburant conçu pour tester les pompes à carburant actuelles et nouvelle génération, ou un nouvel ERP pour lui permettre de digitaliser tous les process de l’entreprise. Aujourd'hui forte de 150 employés, avec un chiffre d’affaires d’environ 30 M€ pour 2022, l’entreprise a récemment fêté ses 30 ans avec ses collaborateurs, ses clients, ses partenaires financiers, institutionnels & économiques et ses fournisseurs.

    Le Journal du Gers, La Lettre M et Le Journal des Entreprises du 19 juillet

Formation
  • Formation
    L'École nationale de l'aviation civile va former ses pilotes aux avions électriques
    L’École nationale de l’aviation civile (ENAC) vient de signer avec la société bretonne Green Aerolease un contrat de location d’avions électriques pour la formation des pilotes professionnels français (dont ceux d'Air France) et étrangers. Deux premiers Pipistrel Velis Electro vont intégrer la flotte dès ce mois-ci et seront basés dans un premier temps sur le centre de Carcassonne. Pour Green Aerolease, ce nouveau client de référence nationale confirme l’enjeu de la transition écologique pour le secteur de l’aviation légère. Fabriqué par le constructeur aéronautique slovène Pipistrel, racheté en avril par l’américain Textron, le biplace monomoteur électrique Pipistrel Velis Electro est le premier avion électrique au monde à avoir reçu une certification de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). Il affiche une heure d'autonomie de vol et un niveau sonore de 60 dB. Green Aerolease a déjà déployé 30 avions auprès d'une vingtaine de clients (aéroclubs, écoles de formation), en France mais aussi en Europe (Pays-Bas, Espagne, Danemark, Suisse). 20 autres seront intégrés début 2023, et l’entreprise, qui multiplie les projets d'expansion, compte avoir déployé 200 appareils en France et en Europe d'ici à 2025. L’ENAC pourrait louer jusqu’à 20 de ces avions électriques. « Ce partenariat avec Green Aerolease nous permet d’introduire deux avions Velis dès 2022, et surtout de garder la flexibilité de faire évoluer le nombre d’avions électriques dans notre flotte en l’adaptant à la demande et aux besoins de nos clients », a affirmé Thierry de Basquiat, Directeur de la Formation au Pilotage à l’ENAC.

    Aerobuzz et La Tribune du 19 juillet
  • Formation
    Airbus se prépare à accueillir ses étudiants en cybersécurité à Toulouse
    Airbus s'apprête à former ses propres étudiants en cybersécurité appliquée à l'aéronautique sur son site de Saint-Éloi à Toulouse. En septembre commence un diplôme en cybersécurité : tests d’intrusion, analyses de vulnérabilité, analyses de données… Les travaux pratiques promettent de donner du fil à retordre aux 24 premiers étudiants, de niveau bac +2, issus de filières informatiques (IUT, BTS), qui tenteront de décrocher ce diplôme reconnu de niveau licence, avec 550 heures de formation. Sur les quelque 6 000 recrutements qu’Airbus prévoit cette année dans le monde, environ 250 postes sont directement liés en Europe aux besoins dans le digital (cyber, cloud, IA…). Et l’avionneur affiche aujourd’hui 180 postes non pourvus liés à la cybersécurité, dont certains depuis plusieurs mois. Si ces besoins ne constituent pas les plus gros volumes de recrutements dans l’aéronautique, ils sont devenus cruciaux. Entre la connectivité croissante des avions, la digitalisation à marche forcée des usines sous l’impulsion des donneurs d’ordres et la valorisation de plus en plus poussée des données d’exploitation des flottes d’appareils, le secteur place la cybersécurité parmi ses priorités stratégiques. A terme, Airbus pourrait même exporter cette formation dans les autres pays où il est présent, en particulier au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne.

    L’Usine Nouvelle du 19 juillet