Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    L’EcoPulse s’apprête pour son 1er vol hybride-électrique
    L’EcoPulse, le démonstrateur d’Airbus, Safran et Daher, qui a été l’une des vedettes du Salon du Bourget 2023, termine une campagne d’essais d’endurance au sol des moteurs électriques et doit effectuer son 1er vol hybride électrique dans les semaines à venir. Soutenu par le CORAC et cofinancé par la DGAC par le biais de France Relance et de NextGeneration EU, ce démonstrateur est l’un des plus grands projets collaboratifs menés en France dans le domaine de la décarbonation de l’aviation. EcoPulse est basé sur une plateforme d’avion TBM de Daher et est équipé de 6 propulseurs électriques intégrés (fournis par Safran), distribués le long des ailes. Son système de propulsion intègre 2 sources d’alimentation : un turbogénérateur, c’est-à-dire un générateur électrique entrainé par une turbine à gaz (fourni par Safran), et un bloc-batterie (fourni par Airbus). « Le démonstrateur a accumulé pour l’instant environ 27 heures de temps de vol, dont les vols avec l’intégration incrémentale des propulseurs électrique non alimentés et avec les hélices en position « drapeau ». Les essais en vol du groupe motopropulseur hybride-électrique doivent commencer à la fin de l’été », explique Pascal Laguerre, directeur de la Technologie chez Daher. Les heures de vol (dont l’aller-retour entre Tarbes et Le Bourget) ont été réalisées uniquement avec la turbine Pratt & Whitney d’origine, mais avec les 6 moteurs électriques intégrés à l’aile. L’objectif était de mesurer les conséquences au niveau de l’aérodynamique, et notamment de l’écoulement de l’air autour de l’aile. « Nous devrions être en mesure de proposer notre 1er avion hybride au marché d’ici la fin 2027 », précise Pascal Laguerre.

    Aerobuzz du 4 juillet

Espace
  • Espace
    Satys Aerospace met en service une salle pour la peinture de pièces de satellites
    Satys Aerospace se diversifie dans la peinture de pièces de satellites avec une salle dédiée qui vient d’être mise en service sur son site de Blagnac. Dans le cadre d’un partenariat avec Airbus, ce site assurera la peinture des radiateurs déployables du programme OneSat, dont les satellites de communication seront mis service depuis l'orbite géostationnaire. « La peinture des radiateurs déployables de satellites obéit à un cahier des charges particulièrement exigeant », explique Philippe Didier, responsable programme de cette nouvelle activité. « Les revêtements utilisés ont des propriétés thermo-optiques liées à l’émissivité infrarouge. Ils doivent faciliter l’absorption de la lumière solaire et la dispersion de chaleur », précise-t-il. Satys Aerospace a spécialement qualifié le personnel (peintres, logisticiens et contrôleurs) affecté à cette unité. La salle est équipée d’un sas permettant d’éviter tout risque de contamination lors du déballage et de l’emballage des éléments mis en peinture. Le coût de ce nouvel équipement s’élève à un 1 M€ pour le groupe qui a travaillé pendant 2 ans en étroite collaboration avec Airbus pour sa conception. Avec ce nouvel outil industriel adapté aux applications spatiales, Satys Aerospace souhaite pouvoir engager à l’avenir des partenariats avec d’autres industriels pour répondre à leurs besoins en matière de peinture d’équipements spatiaux.

    Air & Cosmos du 4 juillet
  • Espace
    Le lancement du dernier vol d'Ariane 5 à nouveau repoussé
    Le dernier vol de la fusée Ariane 5 a été repoussé à cause de vents d'altitude défavorables qui soufflent au-dessus du centre spatial, a déclaré Arianespace. Le 117ème et dernier vol était prévu ce mardi 4 juillet à 23h30 heure de Paris depuis Kourou. Il avait déjà été reporté une première fois du 16 juin à ce 4 juillet. Arianespace affirme que le nouveau lancement aura lieu « au plus tôt, si la météo le permet ». Celui-ci pourrait être possible dès le mercredi 5 juillet entre 19h et 20h. Ce dernier vol d'Ariane 5 doit notamment permettre le déploiement de 2 satellites militaires français et allemand.

    Ensemble de la presse du 4 juillet
  • Espace
    Vincent Dedieu nommé Président Directeur Général de Sodern
    Le conseil d’administration de Sodern a nommé Vincent Dedieu en qualité de Président Directeur Général de Sodern à compter du 1er juillet 2023. Membre du comité exécutif de Sodern depuis 2016, Vincent Dedieu a récemment restructuré la Direction des Opérations en regroupant dans des petites équipes autonomes, les activités de production et de développement par produit ou sous-ensemble, permettant ainsi à Sodern d’améliorer substantiellement sa compétitivité et sa réactivité. Il succède à Franck Poirrier qui a présidé Sodern pendant 19 ans. Le Conseil a tenu à remercier Franck Poirrier pour son engagement et son action qui ont permis de transformer Sodern et d’en faire une entreprise industrielle solide sur la base d’un business model dual. Sodern, détenue à 90% par ArianeGroup et 10% par le CEA, est capable de mettre son savoir-faire au service des acteurs institutionnels et privés du spatial, ainsi que du secteur minier. Vincent Dedieu a désormais pour mission de poursuivre le développement de Sodern en pérennisant l’entreprise via ce modèle d’équipementier dual et en accélérant sa croissance sur des marchés porteurs et de plus en plus concurrentiels.

    Ensemble de la presse du 4 juillet

Industrie
  • Industrie
    Le président d’Aura Aero confiant sur sa levée de fonds, mais alerte sur « le vide sidéral » de financement privé
    Le Salon du Bourget 2023 a battu les records de fréquentation en franchissant la barre des 400 000 visiteurs, permettant notamment au constructeur aéronautique toulousain Aura Aero de décrocher une dizaine de précommandes supplémentaires pour ERA, son avion de transport régional de 19 places à propulsion électrique, de renforcer son partenariat avec Safran et de nouer un autre notamment avec EDF. Tout cela devrait faciliter le bouclage d'une levée de fonds avant la fin de l'été pour la jeune société qui recherche entre 50 et 80 M€. « Le Bourget a bien aidé », confirme Jérémy Caussade, le président d’Aura Aero. L'entreprise est passée d'un salarié en 2019 à 200 collaborateurs aujourd'hui et veut mettre 150 M€ pour créer une usine de 40 000 m2 à l'aéroport Toulouse-Francazal afin de produire en série ses aéronefs biplaces et son avion régional électrique de 19 places. Le site industriel pourrait générer à terme un millier d'emplois. Néanmoins, pour Jérémy Caussade, « il y a bien une urgence absolue à ce que les fonds privés se réveillent ». Le président d’Aura Aero alerte : « Si on continue à avoir des fonds qui sont aussi peu à la hauteur, il y a 2 solutions : soit les sociétés vont mourir et se rendront à l'étranger, soit elles se retrouveront comme 90% des sociétés européennes dans notre secteur avec des fonds chinois au capital ». Le dirigeant relève par ailleurs qu’Aura Aero a été nommé par l'Union européenne au comité directeur de l'Alliance for zero emission aviation aux côtés d'Airbus pour représenter les constructeurs européens. « La raison est simple. Nous sommes la seule scale-up européenne à ne pas avoir de fonds chinois dans notre capital », explique Jérémy Caussade pour qui cela constitue une ligne rouge infranchissable.

    La Tribune du 4 juillet
  • Industrie
    Daher clôture l'acquisition d'Assistance Aéronautique et Aérospatiale
    Daher a annoncé avoir finalisé l'acquisition d'AAA (Assistance Aéronautique et Aérospatiale). Cette transaction annoncée en février 2023 va permettre au groupe de se renforcer dans le secteur des services et d'en faire la 4ème activité du groupe, comme il l'avait exposé dans son plan Take off 2027. AAA compte 2 000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de 200 M€. La société de services industriels pour l'aéronautique a des activités complémentaires à celles de Daher, notamment le montage et l'installation de structures, de systèmes et de moteurs, les travaux de pistes, la maintenance ou l'industrialisation et la qualité. La direction des activités de services industriels a été confiée à Cédric Eloy, actuellement directeur technique adjoint du groupe. Il sera secondé par Sylvain Ruellé, actuellement directeur de l'unité opérationnelle Transports et Projets, en tant que directeur général adjoint.

    La Tribune et Le Journal de l’Aviation du 4 juillet
  • Industrie
    Bombardier finalise l'acquisition des activités câblage de Latécoère au Mexique
    Bombardier a conclu la transaction lui permettant d'acquérir les actifs et activités de systèmes de câblage électrique et d'interconnexion (EWIS) de Latécoère à Querétaro, au Mexique. Cette acquisition doit lui permettre de poursuivre sa stratégie d'internalisation d'activités stratégiques et de renforcer sa chaîne d'approvisionnement. « Cette entente permet à Bombardier de continuer à renforcer sa position de chef de file de l'industrie à Querétaro, au Mexique, et à confirmer sa position de société phare de l'industrie aéronautique mexicaine », explique David Murray, vice-président exécutif, Fabrication, Tl et Système Bombardier Excellence opérationnelle.

    Le Journal de l’Aviation du 4 juillet
  • Industrie
    La flotte de BelugaXL bientôt au complet
    Le 6ème et dernier BelugaXL d'Airbus a reçu sa livrée le 29 juin, préparant ainsi sa prochaine mise en service pour le compte d'Airbus Transport International (ATI) afin de pouvoir assurer le transport d'éléments entre 11 sites industriels de l'avionneur en Europe. Basé sur l'A330-200F mais doté d'un cockpit abaissé, d'une soute, d'une section arrière et d'une queue nouvellement développée, le BelugaXL est plus long de 6 m (63 m) et plus large d'1 m (8 m) que le BelugaST. Il peut également transporter une charge utile maximale de 51 tonnes au lieu des 47 tonnes de son prédécesseur. Il peut ainsi emporter des charges plus volumineuses et plus lourdes, par exemple une voilure complète d'A350 là où le BelugaST ne peut transporter qu'une seule aile. Le 1er BelugaXL, certifié en 2019, est en cours de modification pour le mettre au même standard de production que les exemplaires plus récents. Les anciens A300-600ST Beluga doivent quant à eux être retirés de leur rôle industriel à la fin de l'année pour assurer davantage de vols commerciaux. 4 appareils sont encore actifs sur les 5 produits.

    Air Journal et Le Journal de l’Aviation du 4 juillet
  • Industrie
    Eramet cède sa filiale Erasteel et se recentre sur ses activités minières
    Eramet, le plus grand groupe minier français, vient de finaliser la cession de sa filiale Erasteel au fonds d'investissement belge Syntagma Capital. Cette opération s'inscrit dans le cadre du recentrage du groupe sur les activités minières et de métaux critiques, initié depuis de nombreux mois par Christel Bories, directrice générale d'Eramet. Erasteel, filiale spécialisée dans les aciers rapides, c'est-à-dire des aciers à outils (mèches, forets, cisailles…) utilisés pour la découpe à haute température, avait été créé en 1992 en réunissant plusieurs de ses filiales françaises et suédoises acquises lors des 2 années précédentes. Cette opération marque la fin du recentrage d'Eramet, qui avait commencé avec la cession de sa filiale Aubert & Duval, annoncée en février 2022 et définitivement actée en avril 2023, auprès d'un consortium formé d'Airbus, de Safran et du fonds Tikehau Capital. Cette filiale, qui emploie 3 600 personnes, est un des acteurs majeurs dans le monde des aciers hautes performances, superalliages de titane, et un fournisseur stratégique de la filière aéronautique. « La cession ainsi finalisée de l'ensemble de la division Alliages Haute Performance (Erasteel et Aubert &Duval) aura un impact non significatif sur la dette nette du groupe à fin juin 2023 », précise Eramet dans un communiqué. Le groupe compte se concentrer sur ses activités minières, de 3 types : le manganèse (63% du chiffre d'affaires 2022), le nickel (28% du chiffre d'affaires) et les sables minéralisés (9% du chiffre d'affaires). Très utilisés dans le cadre de la transition énergétique, ces métaux sont promis à un bel avenir. Le groupe français investit également pour se développer dans le lithium, avec 2 projets majeurs en Argentine et en Alsace.

    Le Figaro et Les Echos du 4 juillet
  • Industrie
    Philippe Knoche quitte Orano et rejoint Thales
    Philippe Knoche, le directeur général d’Orano, spécialisé dans l'extraction, l'enrichissement, la conversion de l'uranium et le traitement des combustibles issus des centrales nucléaires, a annoncé son départ lundi 3 juillet. Il quittera Orano en octobre prochain pour rejoindre Thales dont il était déjà administrateur depuis avril 2020. « Philippe Knoche va remplacer Jean-Loïc Galle, le directeur des opérations et performance qui va faire valoir ses droits à la retraite », précise le groupe. Il laisse le groupe Orano dans une meilleure situation qu'il ne l'était il y a 5 ans, lors de l'éclatement du groupe Areva en 3 entités, Framatome pour la partie équipementier nucléaire, Areva SA pour le chantier finlandais OL3 et Orano pour la gestion du cycle combustible et l'extraction minière. Sur le plan financier, Orano revendiquait un résultat net part du groupe ajusté de 176 M€, contre 72 M€ en 2018 et, 421 M€ en 2017.

    Ensemble de la presse du 4 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L'aviation civile devra recruter 1,3 million de personnes sur 10 ans selon CAE
    A l'occasion du Salon du Bourget 2023, le groupe de formation CAE a publié un rapport présentant les besoins en recrutement de l'aéronautique civile. Selon lui, le secteur devra recruter 1,3 million de personnes sur 10 ans, pour accompagner la croissance et remplacer les départs. Ces estimations portent sur les besoins de personnels navigants et de techniciens, pour l'aviation commerciale et pour l'aviation d'affaires. Ces recrutements permettront pour moitié à remplacer les personnes quittant leur poste et pour l'autre moitié pour de la croissance. Ils concerneront en revanche majoritairement l'aviation commerciale, l'aviation d'affaires ayant un besoin plus limité, à 106 000 recrutements. La région où les besoins seront les plus importants est l'Asie Pacifique, suivie de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Le centre de formation met par ailleurs en avant le besoin de recruter 284 000 pilotes sur 10 ans. Soulignant que la pénurie existe déjà, il estime que la demande pour le recrutement de pilotes est vouée à dépasser le rythme des formations sur la prochaine décennie. Une tension similaire se fait sentir au niveau des emplois de techniciens. L'industrie devrait avoir besoin d'en recruter 402 000 sur 10 ans, avec là encore un important besoin en remplacement et une urgence puisque 38% de la population de mécaniciens est âgée de 60 ans et plus aujourd'hui.

    Le Journal de l’Aviation du 4 juillet

Innovation
  • Innovation
    Kuka et le CEA-List commercialisent un manipulateur de charges pour l'aéronautique
    A l'occasion du Salon du Bourget 2023, Kuka et le CEA-List ont officialisé leur partenariat autour d'un manipulateur de charges, Cobomanip, un robot particulièrement utile pour les industriels de l’aéronautique pouvant aider à transporter des pièces lourdes. Face à l’accueil positif des industriels testant tout ou partie de la solution, les chercheurs ont ainsi opté pour un transfert de compétences vers un industriel pouvant gérer sa commercialisation. Doté de fonctionnalités anticollisions et de guidage, le système est composé d’une base et d’un grand bras robotisé pouvant porter jusqu’à 125 kg de charge utile. Le salarié manipulant la machine doit l’attraper pour positionner la pièce à l’endroit désiré, après avoir précisé au cobot le poids de la pièce transportée. « Cobomanip positionne très précisément les pièces, de l’ordre d’un dixième de millimètre », précise Titouan Boulmier, chercheur au CEA-List. Une machine robotique destinée à digitaliser l’inspection de surface des pièces aéronautiques a également été dévoilée. Kuka assure avoir noué de premiers contacts avec des clients, notamment certains qui avaient déjà réalisé des preuves de concept avec le CEA-List. Le 1er cas d’usage concret devrait être mené avec Airbus Atlantic, qui doit recevoir un Cobomanip en 2024. Le spécialiste de la robotique espère séduire des entreprises en mettant en avant la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) et la facilité d’usage de la solution. Il ne s'agit pas de remplacer un poste, plutôt d'aider un opérateur sur une tâche pouvant être éprouvante physiquement. Ce robot peut notamment trouver toute son utilité dans « les petites usines avec de petites productions puisqu’il est possible de le régler rapidement sans avoir besoin de tout reprogrammer », précise Titouan Boulmier. « Les opérateurs prennent rapidement en mains Cobomanip », assure le chercheur.

    L’Usine Nouvelle du 4 juillet

Défense
  • Défense
    L’armée de l’Air allemande reconduit le contrat de maintenance de ses A400M
    Airbus a annoncé lundi 3 juillet que l'Allemagne avait renouvelé le contrat de soutien technique industriel pour les avions de transport militaire A400M détenus par son armée de l'Air, la Luftwaffe. Ce contrat, qui court sur 7,5 années et dont le montant n'a pas été communiqué, est une extension du contrat de soutien de l'A400M en vigueur depuis décembre 2014. Airbus assurera une couverture complète des services de maintenance, de réparation et de révision (MRO) de la flotte d'A400M de la Luftwaffe. Le contrat prévoit également la création d'un nouveau site de maintenance dédié à l'A400M à proximité directe de la base aérienne de Wunstorf, localisée dans le nord de l'Allemagne. Ce site devrait débuter ses opérations en 2027 et compter près de 300 employés. Les travaux de construction débutent avec effet immédiat, a indiqué Airbus. L'Allemagne est le principal client de l'A400M. Actuellement, son armée de l'Air exploite 40 A400M sur un total de 53 appareils commandés.

    Les Echos et Air & Cosmos du 4 juillet