Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Aura Aero dévoile sa future usine pour produire en série son Electrical Regional Aircraft
    La startup toulousaine Aura Aero a annoncé l’ouverture d’une nouvelle usine, visant à produire en série son avion régional hybride électrique de 19 places, l’ERA (pour Electrical Regional Aircraft). La startup annonce investir environ 100 M€ dans ce nouveau site, qui sera basé à Toulouse-Francazal. Cette installation, dont la construction débutera début 2024, doit générer des centaines d’emplois dans les prochaines années. L’ampleur de l’opération illustre la montée en puissance de l’aviation décarbonée tricolore. La production en série de l’ERA devrait débuter en 2026 et le 1er vol doit être effectué entre la fin de l’année 2025 et le début de l’année 2026. Les premières livraisons pourraient intervenir en 2028. « Notre ambition est de devenir une véritable ETI industrielle avec un chiffre d’affaires compris entre 1 et 2 Md€ », s’enthousiasme Jérémy Caussade, PDG d’Aura Aero. Le carnet de commandes est déjà plein : l’entreprise a accumulé à ce jour 330 intentions de commandes pour l’ERA. Soit environ 8 années de production et une valeur commerciale de plus de 3 Md€. Le nouveau site s’étendra sur une superficie comprise entre 30 000 et 35 000 m². A pleine capacités, elle sera en mesure d’assembler une centaine d’ERA par an, une fois assurée la montée en cadence de production. Les effectifs, s’élevant aujourd’hui à 130 salariés, devraient monter à 1 000 personnes en 2028 et entre 2 000 et 3 000 à terme », estime Jérémy Caussade. L’entreprise manque encore de financements. Depuis ses débuts, elle est parvenue à lever 30 M€ mais doit encore augmenter son capital. « Si les financements publics sont au rendez-vous, les fonds privés sont en revanche absents », explique Jérémy Caussade. Alors que la région Occitanie et Bpifrance sont montés au créneau, ainsi que le fonds Innovacom, l’entrepreneur regrette la frilosité des investisseurs privés pour ce genre de projet industriel.

    L’Usine Nouvelle du 2 mars
  • Industrie
    Le classement des meilleures entreprises des secteurs de l’aéronautique, du ferroviaire et du naval selon leurs salariés
    Le magazine Capital a présenté son classement 2023 des entreprises préférées des salariés dans les secteurs aéronautique, ferroviaire et naval. Les entreprises se retrouve dans les premières places, Airbus en tête, suivi par Thales, Dassault Aviation et Safran, alors que le secteur connait désormais une nette reprise de l’activité et recrute de nouveau massivement. On retrouve également dans le classement, des groupes tels que Collins Aerospace, ArianeGroup, ATR Aircraft, MBDA, AAA, Lisi Aerospace ou Mecachrome. Pour savoir ce que pensent les Français des plus grands employeurs du pays, Capital s’est associé à l’institut Statista, qui a entrepris depuis plusieurs mois une enquête sur la base d’un sondage en ligne auprès de 20 000 salariés travaillant dans des sociétés de plus de 500 employés en France.

    Capital du 22 février
  • Industrie
    150 usines ont ouvert leurs portes en France en 2022
    L'industrie française résiste à la flambée des prix de l'énergie. L'an passé, ce sont 150 sites industriels de plus de 10 salariés qui ont ouvert leurs portes en France, contre 70 qui ont été contraints à la fermeture, selon la dernière étude Trendeo relayée par Les Echos. Le solde est donc largement positif. A titre de comparaison, 180 nouvelles usines avaient ouvert en 2021, soit 30 de plus que l'an passé, grâce au plan de relance du gouvernement. La crise énergétique et l'environnement économique incertain ont aussi conduit de nombreux industriels à reporter ou annuler leurs projets initialement prévus pour 2022. Les ouvertures de sites industriels ont malgré tout permis de créer davantage d'emplois l'an dernier (41 500) qu'en 2021 (33 700). Les projets ont ainsi été plus rares en nombre mais plus importants en taille en 2022. Reste à savoir si cette dynamique va se poursuivre alors que certains craignent que l'Inflation Reduction Act américain (IRA) n'entraîne une vague de délocalisation dans un contexte de concurrence de plus en plus forte.

    Ensemble de la presse du 2 mars
  • Industrie
    Collins Aerospace développera les commandes de vol du Lilium Jet
    L’eVTOL (avion électrique à décollage et atterrissage vertical) Lilium Jet de Lilium sera équipé d’un système innovant de manche latéral conçu, développer et produit par Collins Aerospace. Les inceptors (système innovant de manche latéral) du Lilium Jet offriront des qualités de manipulation sûres et intuitives, un accès facile aux fonctionnalités et un design esthétique et ergonomique, promet Collins Aerospace. « Le système sera également conçu pour apporter des économies significatives d’espace et de poids par rapport aux sidesticks conventionnels ». Collins Aerospace aura aussi la charge de la certification de ces inceptors aux normes de l’aviation commerciale. La collaboration de Lilium avec Collins s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise qui consiste à s’associer à des fournisseurs aéronautiques de premier rang pour soutenir la certification et préparer la montée en puissance industrielle. « Ce partenariat innovant et passionnant avec Lilium est une première étape dans la définition des bonnes solutions vers des opérations plus automatisées, durables et sûres pour l’avenir du vol », a déclaré Jean-François Chanut, vice-président et directeur général de Collins Aerospace Propeller Systems.

    Aerobuzz du 1er mars
  • Industrie
    Focus sur l'ACH145, l’hélicoptère polyvalent d'Airbus
    Le bimoteur Airbus H145 était la dernière variante de la série commercialisée sous le nom d'Eurocopter EC145, au fil des ans, l'hélicoptère a évolué vers le standard actuel, avec un système de rotor à 5 pales amélioré. La désignation relativement nouvelle d'ACH145 reflète le changement de marque d'Airbus Helicopters survenu en janvier 2014. Compatible avec les opérations de plaisance et autres opérations offshore, la demande pour l'ACH145 est restée élevée, avec une liste d'attente d'environ 2 ans pour une nouvelle unité dont le prix catalogue est de 9,7 M$. Son plus proche concurrent pour les ventes reste le Bell 429. Les données de performance publiées comprennent une autonomie maximale de 335 nm avec une réserve de carburant de 30 minutes, une endurance de 3h35 min et une vitesse de croisière recommandée de 130 kts. Les configurations de l'aménagement intérieur de l'ACH145 peuvent varier, avec de l'espace pour un maximum de 10 passagers avec un ou deux pilotes. Sa polyvalence a rendu le H145 populaire auprès de la police et des agences gouvernementales pour les opérations liées à l'usage public. Ce sont les clients qui contribuent le plus à la liste d'attente. À tout moment, sur le marché mondial, moins de 5 ACH145 sont généralement disponibles, et une partie de ces ventes ont lieu hors marché. Un des points forts de l’ACH145 : la plupart des exploitants trouvent que les tâches de maintenance, qu'elles soient liées au calendrier ou au temps de vol, sont accomplies lors des inspections annuelles normales de 400 et 800 heures, laissant l'hélicoptère disponible pour l'exploitation le reste de l'année.

    Aviation Week du 1er mars

Défense
  • Défense
    Les annonces du ministre des Armées lors de son audition au Sénat au sujet de la LPM
    Lors de son audition au Sénat mercredi 1er mars, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a confirmé que « les calendriers sont tenus » pour une promulgation de la future Loi de programmation militaire (LPM) le 14 juillet. « Le Conseil des ministres sera amené à regarder le projet de loi à l'horizon fin mars, début avril comme nous l'avions indiqué publiquement », a précisé le ministre des Armées. Puis, le projet de loi de la LPM, qui couvrira la période 2024-2030 et qui est doté de 413 Md€, doit atterrir à l'Assemblée nationale et au Sénat respectivement en mai et en juin. Par ailleurs, « l'aide à l'Ukraine me semble-t-il doit sortir de la LPM », a-t-il déclaré. « Si la guerre russo-ukrainienne n'est pas terminée d'ici à 2024, cette aide militaire se retrouvera dans l'annualité budgétaire du ministère « en plus de la LPM », a assuré le ministre. Le ministre a également demandé à la DGA de « fiabiliser les prix et les délais » des programmes et attend également « quelques réductions de coûts » de l'industrie de l'armement au regard de l'effort réalisé en faveur de l'outil militaire français. Parmi les chiffres annoncés, la LPM augmentera de « plus de 60% » les efforts en matière de renseignements militaires à travers les trois services sur sa tutelle (DGSE, DRM et DRSD). Le ministre souhaite également un effort sur les drones, pour lesquels 5 Md€ seront consacrés, soit près de 715 M€ par an. Également, la LPM « va porter à 10 Md€ l'effort dans l'innovation en propre de la DGA », soit 1,42 Md€ par an, contre 1 Md€ sur l'actuelle LPM. Enfin, un effort « absolument spectaculaire » sera fait en matière d'entretien programmé des matériels (EPM). Le ministre souhaite y consacrer 49 Md€, contre 35 Md€ actuellement, soit une augmentation de 40%.

    La Tribune du 2 mars
  • Défense
    La France accélère les commandes de munitions en 2023
    Devant les sénateurs, Sébastien Lecornu a passé en revue les commandes de munitions récemment passées et celles à venir. « On n'attend pas la prochaine LPM pour le faire. On fait un retour d'expérience de l'Ukraine et on va continuer de le faire », a déclaré Sébastien Lecornu. Le ministre a rappelé une nouvelle commande de 5 000 munitions de 155 mm, celle pour les canons Caesar, passée en juillet. En décembre, la France a également anticipé des commandes pour 200 unités de missiles antichars à moyenne portée (MMP) et une centaine de missiles Mistral. Une commande passée en commun avec l'Italie également en décembre porte sur plus de 200 missiles Aster. Pour 2023, le rythme des commandes devrait s'accélérer. Dès mars, la France passera une nouvelle commande auprès de Nexter pour « 16 000 unités d'obus de 155 mm ». De plus, il y aura aussi « 3 commandes globales pour un volume annuel de 15 000 munitions en obus de 155 mm, en MMP et en Mistral ». La guerre en Ukraine a par ailleurs pointé la nécessité de relocaliser la production de poudre propulsive pour les obus. Le 24 février, Sébastien Lecornu a annoncé que l'industriel français Eurenco, qui produit explosifs et poudres pour les munitions d'artillerie, allait rapatrier à Bergerac, en Dordogne, des capacités de production de poudre de gros calibre « sur un horizon assez court ». L'objectif est de produire 1 200 tonnes de poudre par an.

    BFMTV du 2 mars

Espace
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    Mission Crew-6 : la fusée de SpaceX a décollé vers la Station spatiale internationale
    Après un report lundi 27 février, la fusée de SpaceX a décollé ce jeudi 2 mars depuis le centre spatial Kennedy de la Nasa, en Floride, à 0h 34 heure locale pour la Station spatiale internationale (ISS). La désorbitation du second étage de la fusée était visible à l’œil nu depuis la France métropolitaine aux environs de 6h55. La capsule Dragon dans laquelle voyagent les astronautes de cette mission Crew-6, doit s’amarrer à l’ISS après un trajet d’un peu plus de 24 heures. Ils y resteront ensuite environ 6 mois. Deux astronautes américains, un cosmonaute russe et un astronaute émirati, relèveront l’équipage actuel de l’ISS : 4 membres de Crew-5 (deux Américains, une Russe et un Japonais), arrivés en octobre 2022 et qui redescendront sur Terre à bord de leur propre vaisseau SpaceX, après quelques jours de passation. 3 autres passagers (deux Russes et un Américain) se trouvent également à bord de l’ISS, arrivés eux avec un vaisseau Soyouz. L’ISS accueillera donc durant quelques jours pas moins de 11 personnes. Lundi, le décollage avait été annulé à la dernière minute en raison d’un problème technique, concernant l’acheminement d’un liquide servant à l’allumage des moteurs, causé par un « filtre bouché ».

    Ensemble de la presse du 2 mars