Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus s'associe à MAGicALL pour développer les moteurs électriques de CityAirbus NextGen
    Airbus a sélectionné MAGicALL, fournisseur de moteurs électriques basé en Californie, pour fournir les moteurs de l'avion électrique à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) CityAirbus NextGen. Le prototype eVTOL d'Airbus sera équipé d'une version sur mesure du MAGiDRIVE, la dernière génération de moteurs électriques fabriqués par MAGicALL. « Les moteurs intègrent la dernière génération de la technologie magnétique et électronique de puissance de MAGicALL », précise Airbus. Joerg Peter Mueller, responsable de la mobilité aérienne urbaine (UAM) d'Airbus, a déclaré : « Les moteurs électriques sont un composant majeur de notre prototype : le couple élevé et le faible poids du MAGiDRIVE ainsi que sa conception robuste seront très bénéfiques pour l'efficacité globale de l'avion ».

    La Tribune du 11 mai

Environnement
  • Environnement
    Hydrogène : le salon HyVolution se tient à Paris
    Mercredi 11 et jeudi 12 mai se tient la 5ème édition du salon HyVolution, au Paris Event Center à Paris. « Le salon est une vitrine de la filière française. Il vise à fédérer les acteurs pour accélérer le déploiement des projets sur le territoire », a expliqué Pierre Buchou, organisateur du salon, lors d'une conférence de presse. Airbus, Air Liquide, Alstom, Engie, Total Energies, Michelin... participent, entre autres, au salon, qui doit accueillir près de 300 exposants, les délégations de 11 régions françaises, et 5 pavillons étrangers (Royaume-Uni, Corée du Sud, Danemark, Allemagne et Chili). En Europe, un cadre stratégique pour accompagner le développement de la filière a été déployé à travers le Green Deal, le Plan Next GenerationEU, ou encore le paquet « Fit for 55 ». La France doit engager 9 Md€ d’ici à 2030 pour développer une filière industrielle de production d’hydrogène par électrolyse. « C'est une falaise que nous avons encore à gravir », reconnaît Philippe Boucly, à la tête de l'association France Hydrogène, qui fédère les professionnels du secteur. « Aujourd'hui, nous comptons à peine 5 mégawatts d'électrolyse spécifiquement dédiés à la production d'hydrogène. On parle donc d'un facteur 1000 pour atteindre nos objectifs », a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse.

    La Tribune du 11 mai
  • Environnement
    Bientôt un démonstrateur pour l'avion à hydrogène d'Airbus
    Associé à CFM International, Airbus va équiper un A380 de démonstration pour tester un moteur à hydrogène. L’appareil sera doté de quatre réservoirs d'hydrogène liquide en position caudale, ainsi que d’un moteur à combustion d'hydrogène monté le long du fuselage arrière. Le système de distribution d'hydrogène liquide pourra ainsi alimenter un système de conditionnement dans lequel l'hydrogène liquide se transformera en gaz avant d'être introduit dans le moteur où il sera brûlé pour la propulsion. Les premiers essais sont d’abord prévus au sol en 2023, puis en vol dans les cinq ans. Airbus a signé, en février dernier, un accord de partenariat avec CFM International, société commune à 50/50 entre General Electric (GE) et Safran Aircraft Engines, qui développera le moteur à combustion à hydrogène et le préparera pour les essais. Plus précisément, la société modifiera la chambre de combustion, le système de carburant et le système de contrôle du turboréacteur pour qu'il fonctionne à l'hydrogène.

    Les Echos du 11 mai
  • Environnement
    Le projet FlyZero présente trois pistes pour l'avion à hydrogène
    Les Echos consacrent un dossier au développement de l’hydrogène dans les nouvelles mobilités. Le projet FlyZero, conduit par l'Aerospace Technology Institute et soutenu par le gouvernement britannique, a développé trois concepts d'avions qui illustrent le potentiel de l'hydrogène liquide dans l'objectif zéro émission de l'aérien : un concept d'avion régional (75 passagers, rayon d'action de 1 500 km), l’étude prenant comme référence l'ATR72-600 ; un concept d'avion à fuselage étroit (180 passagers, rayon d'action de 4 400 km), avec pour référence l'A320neo ; et un concept d'avion de taille moyenne (279 passagers, rayon d'action de 10 000 km), avec pour référence le B767-200ER. Le segment de marché des avions régionaux est considéré comme la porte d'entrée pour un premier avion à hydrogène, faisable d'ici à 2026 selon l'étude.

    Les Echos du 11 mai

Défense
  • Défense
    L'exercice Athena, rendez-vous des forces spéciales Air, bat son plein
    La Brigade des forces spéciales Air (BFSA) organise depuis le 2 mai, jusqu’au 13 mai, l'exercice international Athena 2022, rendez-vous majeur des forces spéciales Air, qui se tient depuis la base 120 de Cazaux (Gironde). L’objectif est de poursuivre la préparation au combat de haute intensité. Plusieurs centaines d’aviateurs sont déployés autour de la base : des opérateurs issus de la BFSA mais aussi du commandement des forces spéciales Terre (4 hélicoptères du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales, des commandos du 1er RPIMa), des aviateurs des modules d’appui aux opérations spéciales (MAOS) et des unités référentes, comme la 33ème escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque et le régiment de chasse 2/30 Normandie-Niemen. Athena témoigne d’une ambition interarmées et internationale : le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa), le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4ème RHFS) ainsi qu’un groupe de commandos marine ont été déployés ; un MC130J américain du 67th special operations squadron (SOS) et un détachement de forces spéciales de l’armée de l’Air espagnole sont aussi intégrés.

    Air & Cosmos du 11 mai

Espace
  • Espace
    Dépollution de l’Espace : Thales Alenia Space développe une flotte de véhicules de services en orbite
    Fin 2021, Thales Alenia Space (TAS) a testé au sol, avec succès, un premier démonstrateur technologique d’agent de services spatiaux, baptisé Eross, développé en trois ans, avec le soutien de la Commission européenne. Le projet franchit, cette année, une nouvelle étape avec le développement d’un second démonstrateur, Eross+, qui sera construit à Cannes, afin d’être testé en orbite en 2026. « Les missions d’Eross+ couvriront des opérations de ravitaillement, de réparation, de changement de charges utiles et de désorbitation lorsqu’un satellite sera en fin de vie afin de le pousser soit vers la Terre pour qu’il se désintègre dans l’atmosphère, soit vers une orbite cimetière plus haute que l’orbite GEO, à 36 000 km de la Terre », précise Sabrina Andiappane, responsable stratégie des futurs services en orbite de TAS. « Nous contribuons au développement d’un nouvel écosystème de services en orbite avec des véhicules d’intervention qui serviront pour la logistique des stations-service ainsi que, dans un avenir plus lointain, des magasins de charges utiles orbitaux », souligne-t-elle. Parallèlement, TAS développe des satellites de nouvelle génération, équipés d’un système d’interface. « Les nouveaux satellites d’observation de la Terre Copernicus seront dotés d’interfaces afin que des opérations de services et de désorbitation contrôlée soient possibles. Ce qui permettra une meilleure gestion en orbite et évitera que ces satellites deviennent des débris », résume Sabrina Andiappane. Ce sera aussi le cas de SWOT, un satellite océanographique et hydrologique, successeur des satellites Jason, qui doit être lancé à l’automne 2022, pour le compte de la NASA et du CNES. Et également des futurs petits satellites d’internet haut débit que TAS développe pour le compte de la constellation canadienne Telesat.

    Le Figaro du 11 mai
  • Espace
    La menace des débris en orbite autour de la Terre
    Les orbites sont de plus en plus encombrées par des débris spatiaux, satellites en fin de vie ou morceaux de lanceurs, dont certains se sont percutés. Au total, plus de 36 000 débris de plus de 10 cm ont été recensés par les agences spatiales. Sur ce total, 25 600 sont répertoriés dans le catalogue public du Pentagone. À cela s’ajoutent plus de 1 million de fragments de moins de 1 cm et 130 millions de micro déchets de plus de 1 millimètre. « Environ 400 gros débris, dont la majorité date de l’ère soviétique, évoluent encore à une altitude de 900 à 1000 km de la Terre. Ce sont des satellites inactifs et des étages de fusées russes Zenit », précise Christophe Bonnal, expert à la direction de la stratégie du CNES. Mais même « un débris de moins de 1 cm peut mettre hors de service un satellite lors d’un impact. Dans l’espace, un objet aussi petit est une bille d’énergie équivalente à une voiture de type berline, lancée à 130 km/heure », précise-t-il. Les Etats-Unis, qui se sont engagés, mi-avril 2022, à ne plus réaliser de tests de missiles antisatellites générant des milliers de débris incontrôlables, prônent l’adoption d’une « nouvelle norme internationale pour un comportement responsable dans l’espace ». La France, seul pays à s’être dotée d’une loi spatiale contraignante (obligation de désorbiter les étages d’Ariane 6, standards ISO pour les satellites), et qui s’est toujours interdit de procéder à des tirs de missiles antisatellites, soutient cette initiative.

    Le Figaro du 11 mai
  • Espace
    La Chine lance un nouveau ravitailleur vers sa future station orbitale
    Un cargo ravitailleur automatique Tianzhou 4 (Navire céleste 4, en mandarin) a rejoint, le 10 mai, le module Tianhe (Rivière céleste) de la future Chinese Space Station (CSS). Tianhe constitue depuis avril 2021 le bloc de base de la grande station orbitale modulaire chinoise CSS. Celle-ci a déjà reçu la visite de deux équipages de taïkonautes, Shenzou 12 (durant trois mois, entre juin et septembre 2021) et Shenzhou 13 (durant six mois, entre octobre 2021 et le 16 avril dernier). Ce ravitaillement de la CSS, le troisième réalisé depuis septembre 2021, intervient avant la prochaine mission d’occupation de longue durée, Shenzhou 14, qui doit démarrer le 5 juin prochain. Il s’agissait du quinzième lancement orbital chinois de l’année 2022.

    Air & Cosmos du 11 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France monte en gamme sur les vols long-courriers
    Air France a présenté ce mardi une nouvelle configuration de ses Boeing 777-300 ER avec une nouvelle classe affaires, une nouvelle classe économique et une classe « premium economy » qui va doubler de taille. « Les premium economy ont tendance à augmenter, nous le voyons sur toutes les compagnies. C'est un mix entre des voyageurs business qui pouvaient voyager en classe affaires et qui changent de classe, et de passagers en économie qui cherchent un peu plus de confort », explique Anne Rigail, directrice générale d'Air France. Avec cette rénovation, Air France introduit un nouveau fauteuil Cirrus développé par Safran, évolution de celui déjà présent sur ses cabines Best. Un nouveau siège Recaro (un Recaro « recliner » inclinable à 124° comme sur A350) arrive aussi, en classe économique. Anne Rigail a par ailleurs confirmé son ambition de continuer à investir 1 Md€ par an pour le renouvellement de la flotte avec l'arrivée des Airbus A220 et A350.

    La Tribune du 11 mai
  • Aviation Commerciale
    L'aéroport de Paris-Beauvais a engagé la sélection de son nouvel exploitant
    L'aéroport de Paris-Beauvais, dont l'actuel contrat d'exploitation arrive bientôt à échéance, a engagé le processus de sélection de son futur exploitant, pour les vingt à vingt-cinq prochaines années. C'est en mai 2023 qu'expire la délégation de service publique (DSP) concédée, il y a quinze ans, à l'exploitant actuel, la Sageb, détenue à 51% par la CCI des Hauts-de-France et à 49% par Transdev. L’aéroport est devenu le troisième en Ile-de-France, avec plus de 4 millions de passagers par an.

    Les Echos du 11 mai
  • Aviation Commerciale
    La part du low-cost en progression dans les aéroports français
    La part de marché des compagnies low-cost dans le trafic aérien en France métropolitaine est passée de 35% en 2019 à 40% en 2021, selon les données de l'Union des aéroports français (UAF). A l'exception de Roissy-CDG, les dix principaux aéroports français doivent aux transporteurs low-cost plus de 43% de leur clientèle, avec des proportions qui atteignent 67% à Bordeaux, 70% à Bâle-Mulhouse et 80% à Nantes. Pour certains aéroports, comme Paris-Beauvais, Vatry, Béziers, Carcassonne ou Bergerac, le secteur low-cost représente la quasi-totalité du trafic passagers. Une progression nourrie par l'augmentation de la clientèle loisir, stimulée par la politique tarifaire et les ouvertures de lignes de compagnies comme Ryanair, easyJet, Wizz Air, Volotea, Lauda, Blue Air, Hisky, mais aussi par le transfert d'activité entre les compagnies traditionnelles et leurs filiales low-cost, comme Transavia chez Air France, Vueling chez IAG et Eurowing chez Lufthansa.

    Les Echos du 11 mai

international
  • international
    Textron Aviation livre son premier Cessna SkyCourier
    Textron Aviation a annoncé le 9 mai la première livraison du Cessna SkyCourier à la société de logistique mondiale FedEx Express. Il s'agit du premier des 50 avions-cargo que FedEx Express a commandés en tant que client de lancement du Cessna SkyCourier. L'appareil a obtenu la certification de type de la Federal Aviation Administration (FAA) en mars 2022. En plus de la commande initiale de la flotte, FedEx Express dispose d'options pour 50 autres SkyCourier. Le Cessna SkyCourier est propulsé par deux turbopropulseurs Pratt & Whitney PT6A-65SC. Il possède une vitesse de croisière maximale de plus de 200 ktas (370,4 km/h) et une autonomie maximale de 900 nautiques (1 666,8 km). La version cargo peut contenir jusqu'à trois conteneurs d'expédition LD3 avec une capacité de charge utile de 2,7 t.

    Air & Cosmos du 11 mai