Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Aérostructures : Airbus Atlantic rejoint le groupe Airbus
    Le groupe Airbus compte une société de plus depuis le 1er janvier : Airbus Atlantic fait son entrée au premier rang aux côtés d'Airbus Defence and Space et d'Airbus Helicopters et consacre le retour des aérostructures dans la stratégie du groupe aéronautique européen, en intégrant les activités déjà opérées en propre et celles de la filiale Stelia Aerospace. Ce nouvel ensemble pèse 3,5 Md€ de chiffres d'affaires pour un effectif de 13 000 salariés sur cinq pays (dont plus de 9 000 en France). Airbus Atlantic se positionne ainsi au deuxième rang mondial derrière l'américain Spirit AeroSystems, ex-division de Boeing. Ancien PDG de Stelia Aerospace et désormais à la tête d'Airbus Atlantic, Cédric Gautier a déclaré : « Notre première mission sera d'assurer la satisfaction de l'ensemble de nos clients et d'établir de nouveaux standards d'excellence en termes de qualité et d'efficacité opérationnelle ». Sa production ira principalement vers Airbus, mais la nouvelle société devrait conserver les anciens clients de Stelia Aerospace.

    La Tribune du 3 janvier
  • Industrie
    Latécoère s'étend aux cartes électroniques
    L'équipementier aéronautique toulousain Latécoère multiplie les acquisitions depuis son augmentation de capital de 193 M€ en août, complétée par 130 M€ de nouveaux prêts garantis par l'Etat (PGE). Il vient de signer un accord pour le rachat de la société espagnole Malaga Aerospace Defense & Electronics Systems (MADES) au groupe American Industrial Acquisition Corporation (AIAC). MADES fabrique des cartes électroniques pour la défense (80% de son activité), l'aviation commerciale et l'industrie. Cette acquisition permettra à Latécoère d'intégrer la fabrication de meubles avioniques et de cartes électroniques : « MADES permet de se développer sur le marché de la défense américaine et créera des synergies importantes au sein de la division Systèmes d'interconnexion, tout en renforçant notre position de numéro un pour les meubles avioniques », affirme Thierry Mootz, directeur général du groupe. Latécoère vient d'inaugurer son nouveau siège sur le site historique de Périole à Toulouse, qui rassemble 650 personnes des activités d'aérostructures et de systèmes d'interconnexion.

    Les Echos du 30 décembre
  • Industrie
    Face à la crise sanitaire, Socomore a su opérer une adaptation dynamique
    Spécialisé dans la fabrication et la vente de produits chimiques pour l'entretien des surfaces dans l'aéronautique, le groupe Socomore s’est diversifié tout au long de la crise sanitaire afin de pallier la baisse des ventes. En avril 2022, il fêtera ses 50 ans d’existence, avec le sentiment d’avoir pris le virage de l’adaptation impulsé par la crise sanitaire, et d’avoir in fine su brillamment rebondir. Dès le premier confinement, le groupe s’est ainsi diversifié en produisant du gel hydroalcoolique et des lingettes imbibées pour les hôpitaux. « Cela nous a permis de compenser en partie la perte de chiffre d'affaires dans l'aviation, de l'ordre de près de 20 M€ l'an dernier, mais aussi de ne pas griller notre cash », indique Frédéric Lescure, son PDG. Faisant preuve d’une véritable capacité de résilience, le groupe a continué les acquisitions, dans un contexte morose : en septembre 2021, il a ainsi repris les activités de fabrication de solvants pour l'aéronautique de la société californienne Products Techniques Inc. Au plus fort de la crise sanitaire, le groupe, qui réalise un total de 70 M€ de chiffres d’affaires, a dû se séparer de 10% de son effectif, ramené à un total de 250 collaborateurs. Après avoir essuyé d’autres crises, Frédéric Lescure entend désormais préparer Socomore au redécollage du secteur aéronautique, et poursuivre d’autres paris d’avenir prometteurs.

    Bretagne-économique de décembre 2021
  • Industrie
    Safran se renforce dans le MRO à Châtellerault
    Safran vient de mettre en service une nouvelle unité de réparation de pièces moteur sur son site de Châtellerault (Vienne), pour laquelle il a investi 10,4 M€. « Il s'agit d'agir vite et au meilleur niveau mondial pour la réparation des pièces tournantes comme les compresseurs ou les disques de turbine par exemple », explique Alain Lorgeoux, directeur de cette usine de la branche Aircraft Engines de Safran. Initié en 2018, ce projet a été baptisé Squirrel (Safe and Quick Rotor Repair Line) ou ligne de réparation sûre et rapide des rotors en français. « L’objectif est de diviser par dix le temps d’immobilisation des pièces afin d’améliorer la disponibilité pour nos clients », décrit Alain Lorgeoux. La nouvelle ligne met en œuvre 20 process différents, dont cinq technologies entièrement nouvelles pour le site de Châtellerault. Une trentaine de recrutements est prévue pour doubler l'effectif de cette équipe réparation. La maintenance et la réparation sont un enjeu majeur pour la branche moteurs de Safran, qui anticipe une croissance globale de 10% en 2022.

    L’Usine Nouvelle du 4 janvier

Espace
  • Espace
    Espace : les 5 événements à suivre de près en 2022
    L'année 2022 s’annonce riche sur le plan spatial, avec plusieurs événements majeurs. Après le lancement du télescope James Webb le 25 décembre, ce dernier devrait délivrer ses premières observations au cours de l'été 2022, avec, parmi ses premières cibles, la nébuleuse d'Orion. Autre évènement à suivre de près, le coup d’envoi des missions lunaires Artemis qui est l'objectif le plus ambitieux de la décennie dans l'aérospatial. Si le retour sur satellite ne pourra avoir lieu « au plus tôt », qu'en 2025 d’après la NASA, 2022 sera néanmoins une année charnière, avec le décollage de la mission Artemis I. Par ailleurs, le vaisseau de SpaceX, Starship, devrait effectuer son premier vol orbital cette année, qui sera scruté de près : Starship a en effet été choisi pour être l'atterrisseur des missions lunaire Artemis. C’est aussi en 2022 que l’Europe tentera de poser un Rover Franklin sur la surface de Mars : à l'automne 2022, celui-ci décollera à destination d'Oxia Planum, un bassin situé près de l'équateur martien, et aura notamment pour mission de rechercher des indices de vie passée et étudier l'atmosphère de notre voisine. Enfin, le premier vol d’Ariane 6 doit avoir lieu au deuxième trimestre 2022. Conçu pour être utilisé sous deux versions différentes, le nouveau lanceur européen doit être plus flexible que son aînée, Ariane 5, qui va petit à petit lui céder la place.

    Les Echos du 3 janvier

Compétitivité
  • Compétitivité
    Taxonomie : la Commission tempère les craintes du secteur de la Défense
    Interrogée le 2 janvier après l'annonce de l'inclusion du nucléaire dans sa taxonomie « verte », la Commission a tenté de calmer les craintes liées au secteur de la défense. « L'industrie de défense ne figure pas dans les régulations sur la taxonomie environnementale et il n'y a aucun traitement spécifique prévu dans les textes à venir obéissant à cet objectif », a réagi un représentant européen. La Commission entend dialoguer « avec toutes les parties prenantes, qui ont exprimé leurs craintes au regard du rapport provisoire de la PSF (Platform on Sustainable Finance) », le groupe d'experts indépendants mis en place par Bruxelles sur la taxonomie dite sociale, dont les premières recommandations préconisent de déclarer « nocives » les armes visées par des conventions internationales. « Ce rapport n'est pas un document officiel de la Commission ni une position officielle, ajoute-t-il. Rien dans ce texte n'engage la Commission ni n'exclut une politique à venir ». Face à l'avalanche de réactions en phase consultative, la publication des recommandations finales des experts a été repoussée au premier trimestre et le texte a été profondément remanié.

    Les Echos du 3 janvier

Défense
  • Défense
    La course aux armes hypersoniques rebat les cartes de la sécurité mondiale
    Les Echos publient une enquête sur la course à l’armement vers des appareils toujours plus perfectionnés, dont les armes hypersoniques. En août 2021, la Chine avait réalisé un essai de missile hypersonique qui aurait fait le tour du globe, volant au-delà des systèmes antimissiles américains dans l'hémisphère nord avant d'aller s'écraser près de sa cible en mer de Chine. Dans ce contexte, les puissances s’intéressent désormais au système hypervéloce, encore plus rapide et qui serait de surcroît manoeuvrant. Toutefois, « parler de missiles hypersoniques relève plus de la propagande militaire que d'une rupture technologique, puisque nombre de fusées, par exemple la fusée Ariane, dépassent déjà de 25 fois la vitesse du son. Le but, c'est la trajectoire non prévisible », explique-t-on chez ArianeGroup, le constructeur des missiles balistiques français M51. Certains parlent même d’un « moment Sputnik », dans lequel les Américains auraient pris du retard. Au ministère des Armées, on souligne qu'il s'agit de rester à la pointe de la technologie mais pas d'aller vers un réarmement, ni vers une « chimérique et coûteuse supériorité technologique », alors que cette course à l'hypersonique arrive au moment où toute l'architecture de sécurité négociée à la fin de la guerre froide est en ruine, avec le détricotage de nombreux accords liant les Etats-Unis et la Russie sur la maîtrise des armements.

    Les Echos du 4 janvier
  • Défense
    La France a commandé trois E-2D Advanced Hawkeye pour 353 M$
    Afin de remplacer le parc de E-2C vieillissant et accroître les performances du groupe aérien embarqué, un contrat pour l'acquisition de E-2D a été signé au profit de la Marine nationale. Le Département de la Défense a publié les détails du contrat signé par la France en vue de l'acquisition de trois appareils de guet aérien embarqué E-2D Advanced Hawkeye. Le montant du contrat s'élève à 350 000 $ par avion, dont 2,16% reviendront à Potez, l'entreprise landaise basée à Aire-sur-l’Adour. Outre les appareils, le contrat comprendra également la fourniture de nombreuses pièces de rechange. Ces appareils, qui devront être livrés en avril 2027, permettront de garantir une amélioration forte des capacités de l'appareil à bord duquel 5 officiers prennent place (2 pilotes et 3 dans la tranche tactique). L'Hawkeye possède également des capteurs permettant de détecter les radars utilisés sur sa zone de patrouille, offrant la possibilité d'identifier les aéronefs ou navires présents sur une zone. Il est le seul avion de guet aérien embarqué au monde, ses performances et son rapport poids/puissance ne permettant de le faire décoller que de porte-aéronefs utilisant des catapultes, une spécificité qui limite son usage aux forces navales françaises et américaines.

    Air & Cosmos du 26 décembre
  • Défense
    Thales propose des solutions pour traquer les drones illégaux
    Le groupe Thales participe à l’appel d’offres Parade, lancé par la Direction générale de l’armement (DGA) pour mettre en œuvre à l’échelle européenne des systèmes anti-drones, qui doivent être opérationnels au plus tard fin 2022. Avec de nouvelles briques technologiques dévoilées cet automne, la contre-attaque repose sur un triptyque immuable : détecter, identifier, neutraliser. Avec pour la détection, le radar holographique Gamekeeper, qui observe l’espace qui l’environne, partout et tout le temps. Pour centraliser et donner sens aux data issues des différents radars, la solution comporte un centre de commandement. Pour neutraliser le drone illégal en l’interceptant sans le faire tomber, Thales a mis au point un drone intercepteur : un engin doté de bras articulés capables de déployer un filet pour attraper le drone menaçant. Si la chute du drone illicite est envisageable, la panoplie comprend des armes à énergie dirigée, développées aussi pour les usages militaires. Il peut s’agir de puissantes ondes électromagnétiques qui désactivent l’électronique embarquée ou bien d’un équipement laser qui endommage les composants de l’appareil. Des innovations saluées par la ministre des Armées, Florence Parly.

    L’Usine Nouvelle du 2 janvier

Covid-19
  • Covid-19
    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonce un renforcement des aides aux entreprises affectées par les restrictions
    Le gouvernement a annoncé lundi 3 janvier un renforcement des aides pour les entreprises affectées par les restrictions sanitaires, et particulièrement pour le secteur du tourisme, au moment où le variant Omicron menace l’économie française. La prise en charge intégrale par l’Etat de l’activité partielle sera ainsi prolongée pour les entreprises contraintes d’interrompre leur activité, pendant toute la durée de leur fermeture. Celle-ci sera aussi accessible aux entreprises dès 65% de perte de chiffre d’affaires, et non plus 80% comme c’était le cas jusqu’alors. Deux demandes des secteurs concernés vont aussi être examinées : l’exonération de charges pour les entreprises qui auraient perdu 65% de leur chiffre d’affaires ou qui feraient l’objet de mesures de restrictions sanitaires, ainsi que les modalités de remboursement des prêts garantis par l’Etat déjà accordés. Roland Héguy, président de l’UMIH, principal syndicat de l’hôtellerie-restauration, a salué « une vraie volonté de ne laisser aucune entreprise sur le tapis et de redonner confiance aux TPE ».

    Le Monde du 3 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le trafic aérien européen devrait se situer entre 70 et 90% du niveau pré-crise en 2022
    D'après les statistiques d'Eurocontrol, le trafic aérien européen a terminé l'année 2021 en retrait de 56% par rapport au niveau pré-crise de 2019. Il s'agit d'une reprise soutenue mais si elle reste partielle. Le trafic a démarré à un niveau de 36% de celui de 2019 en janvier, mais, grâce à la vaccination de masse et la mise en place du certificat digital COVID EU, ce niveau est monté à 70%, puis à 81% à la fin du mois d'octobre. En 2022, Eurocontrol estime que la restauration des niveaux de trafic pré-crise devrait se poursuivre et se situer en Europe entre 70 et 90% des niveaux de trafic de 2019. « Le trafic actuel est peut-être à 78% des niveaux de 2019, mais le développement du variant Omicron pousse de nombreuses compagnies aériennes à réduire leurs capacités en janvier jusqu'à 30%. Néanmoins (…) aussitôt que la situation s'améliorera, nous nous attendons à un rebond rapide qui ramènera le transport aérien européen encore plus près des niveaux de 2019 », explique Eamonn Brennan, directeur général d'Eurocontrol.

    Air & Cosmos du 3 janvier