Synthèse de presse

Espace
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    Ariane 5 décolle avec succès et emporte le satellite Eutelsat Konnect VHTS
    Le lanceur Ariane 5 a décollé avec succès du Centre Spatial Guyanais, mercredi 7 septembre à 18h45 heure locale, avec à son bord le satellite Eutelsat Konnect VHTS, destiné à fournir un accès Internet à haut débit partout en Europe. Le satellite s'est séparé du lanceur 28 minutes après le lancement à une altitude de 3 804 km. Il s'agit de l'un des ultimes lancements d'Ariane 5, trois autres étant prévus dans les prochains mois avant qu'Ariane 6 prenne le relais. Eutelsat Konnect VHTS est le plus grand satellite construit par Thales Alenia Space, il entrera en fonction en août 2023 et sa durée de vie est prévue pour être de 15 ans. Ariane 5 emporte habituellement 2 satellites de télécommunications, mais celui-ci est parti seul, son co-passager n'étant pas prêt. « Il était important pour Eutelsat de lancer le plus vite possible », commente Stéphane Israël, le Président d'Arianespace. « Il faut 5 mois de montée en orbite, puis quelques mois de test », détaille Eva Berneke, Directrice générale d'Eutelsat.

    Ensemble de la presse du 8 septembre
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    Eutelsat souhaite mettre en service dès 2027-2028 la 2ème génération de la constellation OneWeb
    L'opérateur de satellites européen Eutelsat veut mettre en service dès 2027-2028 la constellation de nouvelle génération de OneWeb, qu’il prévoit d’acquérir à la fin du premier semestre 2023. Eutelsat devrait envoyer aux fournisseurs intéressés les RFP (Request for proposal) d'ici « deux à quatre mois » pour participer à l'appel d'offres portant notamment sur la fourniture de 400 satellites (360 + 40 satellites de rechange), a précisé le Directeur technique d'Eutelsat, Pascal Homsy, en marge du lancement par Ariane 5 à Kourou du satellite Eutelsat Konnect VHTS. Le coût de la constellation de nouvelle génération (Gen-2) est estimé entre 3,5 et 4,5 Md$. Airbus, fournisseur de la 1ère génération de satellites OneWeb, va donc être mis en compétition, notamment avec Thales Alenia Space. OneWeb va continuer à déployer sa constellation avec 5,5 lancements à venir (deux avec GSLV en Inde, dont le premier est prévu mi-octobre, et 3,5 par SpaceX), pour atteindre les 600 satellites en orbite en 2023. Et Eutelsat séduit de nouveaux investisseurs, CMA CGM a déclaré début août avoir franchi le seuil de 5% du capital, et des droits de vote d'Eutelsat, quelques jours après l'annonce de ce projet. C'est aussi le cas de Bpifrance, qui a renforcé début août sa participation en achetant 2,67% du capital d'Eutelsat, un signe tangible du soutien de la France à cette opération. La banque publique d'investissement détenait début août 22,65% de l'opérateur de satellites.

    La Tribune du 8 septembre

Défense
  • Défense
    Economie de guerre : le ministre des Armées a réuni les industriels français de la Défense
    Sébastien Lecornu a réuni mercredi 7 septembre, à l’occasion d’une table ronde, les représentants des entreprises françaises de Défense. L'objectif du ministre est d'élaborer un plan d'action pour accroître les vitesses de production et diminuer les délais de livraisons d'armements, alors que le conflit en Ukraine démontre que les consommations de munitions sont massives lors d'un conflit de haute intensité et que les armées françaises ne disposent que de maigres stocks. « L'économie de guerre, c'est se préparer à ne pas subir », avec « suffisamment de matériel et suffisamment vite en cas de conflit majeur », a déclaré Sébastien Lecornu. Les industriels ont établi un « Top 10 des armes prioritaires ». Parmi elles, figurent les obus de 155 mm, les canons Caesar ou encore la défense sol-air. Le ministre souhaite mettre en œuvre une « réserve industrielle », permettant d'augmenter rapidement la capacité des usines de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) en cas de conflit majeur. Mais aussi participer aux exercices de haute intensité qui associeront, outre l'Etat-Major des armées, la Direction générale de l'armement et les industriels. Le député Jean-Louis Thiériot, auteur en février d'un rapport sur la haute intensité, évaluait « entre 3 et 6 Md€, en plus des 3 Md€ déjà budgétés dans la Loi de programmation militaire », les besoins pour reconstituer les stocks français de munitions.

    Ensemble de la presse du 8 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Emirates sélectionne le système AVANT Up de Thales pour sa flotte d'Airbus A350
    Thales a annoncé que la compagnie aérienne Emirates avait sélectionné le système IFE (In-Flight Entertainment) de dernière génération AVANT Up pour équiper sa flotte de 50 A350, qui seront lui seront livrés à partir de 2024. Le système AVANT Up présente des écrans de dernière génération 4K Optiq QLED HDR. Les écrans sont aussi équipés d'une prise USB-C, qui permet aux passagers de charger leurs appareils personnels et de personnaliser l'expérience de divertissement en vol. Le système de Thales sera intégré avec les différentes solutions de connectivité d'Emirates. Les écrans Optiq donneront aux passagers la possibilité d'avoir 2 connexions en Bluetooth et d'appairer des téléphones, tablettes, écouteurs et voire des manettes de jeux vidéo, tout en prenant en charge jusqu'à 70 watts de charge à l'écran. Emirates est la 1ère compagnie aérienne à choisir le système Pulse de Thales, déjà récompensé par un Crystal Cabin Award (catégorie Matériaux et Composants) lors de l'édition 2022 du salon Aircraft Interiors de Hambourg. L'écran Optiq 4K QLED HDR avait également remporté le Crystal Cabin Award dans la catégorie IFE et Digital. Le système AVANT Up de Thales a aussi été sélectionné par American Airlines pour sa flotte de B787 et A321XLR, et par un autre client dont l'identité n'a pas encore été révélé.

    Air & Cosmos du 8 septembre
  • Aviation Commerciale
    Le transport aérien est revenu en juillet aux trois quarts de son niveau pré-Covid
    Le transport aérien de passagers est revenu en juillet aux trois quarts de son niveau du même mois de 2019, a annoncé mercredi l'Association internationale du transport aérien (IATA), la principale association de compagnies aériennes. Le trafic mondial, exprimé en passagers-kilomètres payants (RPK de son acronyme en anglais), a atteint 74,6% du niveau d'avant-crise ». Ce résultat, obtenu en plein dans la cruciale saison estivale, marque une nette accélération par rapport à juin, quand le secteur avait retrouvé 70,8% des RPK de 2019. Le Directeur général de l'IATA, Willie Walsh, a salué la poursuite « forte » de la reprise, en remarquant que « certains marchés se rapprochent de leurs niveaux pré-Covid ». Ce sont les liaisons intérieures qui se portent le mieux, avec 86,9% des RPK de 2019 en juillet contre 81,4% en juin, grâce à une remontée du trafic en Chine après un printemps marqué par des restrictions de déplacement. Si les liaisons internationales restent en retrait, à 67,9% du niveau de juillet 2019, elles enregistrent aussi une augmentation par rapport à juin (65%). La confirmation d'une reprise générale constitue un « signal formidable au moment où nous entrons dans les saisons d'automne et d'hiver, traditionnellement plus calmes, dans l'hémisphère Nord », a ajouté Willie Walsh, rappelant que les résultats de juillet avaient été obtenus « malgré des capacités réduites dans certaines parties du monde ». L'IATA reste néanmoins préoccupée par les cours du kérosène qui restent très élevés. De son côté, le secteur du fret aérien évoluait en juillet à 3,5% sous le niveau de 2019 sur fond de baisse des commandes. Le secteur a prospéré pendant la crise sanitaire grâce à la réduction des capacités et à l'explosion de la demande, faisant bondir les prix.

    Le Figaro du 8 septembre
  • Aviation Commerciale
    American Airlines et United Airlines assurent que la demande reste solide au 3ème trimestre
    Même après les vacances d'été, et malgré l'impact de l'inflation sur le portefeuille des consommateurs, la demande pour les billets d'avion reste solide, ont assuré mercredi 7 septembre des dirigeants des compagnies américaines United Airlines et American Airlines lors d’une conférence de presse. Signe de ce dynamisme, United Airlines a relevé sa prévision de revenus d'exploitation pour le 3ème trimestre, désormais attendus en hausse de 12% (contre 11% auparavant) par rapport à 2019. Au vu des réservations pour septembre, « on dirait que l'été ne s'est pas arrêté », a déclaré Patrick Quayle, responsable de l'organisation des vols pour la compagnie. « Les enfants sont retournés à l'école. Mais la demande pour nos vols (vers le Mexique, les Caraïbes ou l'Europe) est la même que pendant l'été », a-t-il ajouté en soulignant que la situation était inhabituelle. La classe affaire reste pour sa part encore en deçà : le nombre de passagers dans ce segment particulièrement lucratif pour les compagnies reste inférieur au niveau de 2019.

    Le Figaro du 8 septembre

Emploi
  • Emploi
    Safran Aerosystems recrute une quarantaine de salariés sur son site de Châteaudun
    Safran Aerosystems cherche à embaucher une quarantaine de salariés supplémentaires sur son site de Châteaudun (Eure-et-Loir) et propose aussi des contrats d’apprentissage. Cette usine, ex-Zodiac Intertechnique, est spécialisée en micromécanique. « Nous fabriquons des pièces de grande précision, avec des mesures de l’ordre du micron, et des ensembles complexes pour transporter les fluides, l’air, l’oxygène, le carburant », détaille Philippe Zelus, Directeur du site. C’est ici que sont fabriqués par exemple les systèmes hydrauliques des trains d’atterrissage, que l’on appelle les servovalves. « C’est un travail d’orfèvre », ajoute Pierre-Antony Vastra, secrétaire général de Safran Aerosystems. C’est pour faire face à la montée des cadences chez Airbus autour de l’A320, ainsi que pour les avions de Dassault, le Rafale et les jets d’affaires, que cette usine doit recruter une quarantaine de personnes en production, « essentiellement des usineurs déjà formés, et des monteurs, que nous formons nous-mêmes », décrypte Philippe Zelus. Une douzaine de postes en apprentissage ont par ailleurs été pourvus pour cette rentrée. D’ici l’an prochain, le principal site industriel de Châteaudun prévoit d’atteindre 350 salariés permanents, soit une progression de 16%. « Nous sommes déjà passés en rythme 3x8 depuis un an. Les recrutements s’imposent pour augmenter la production », explique Philippe Zelus.

    Le Parisien du 8 septembre

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters et HeliDax signent le 1er contrat de support HCare Classics pour couvrir la flotte de 36 H120
    L'opérateur français d'hélicoptères HeliDax et Airbus Helicopters ont signé le 1er contrat de support HCare Classics afin d'optimiser la disponibilité de la flotte H120 d'HeliDax. HCare Classics est la nouvelle offre de support d'Airbus entièrement dédiée à la satisfaction des besoins de support des hélicoptères anciens hors production de l'entreprise. HeliDax s'appuie sur sa flotte de 36 H120, dont il est opérateur depuis 2008, pour assurer la formation initiale et continue des forces armées françaises et belges et de la gendarmerie française. Depuis le début de ce partenariat avec le gouvernement français il y a 14 ans, HeliDax a maintenu un niveau de disponibilité de 100% et a accumulé 246 000 heures de vol H120, formant plusieurs générations de pilotes d'hélicoptères. Sa flotte est la plus grande de H120 en service dans le monde aujourd'hui. Avec 8 années restantes dans le contrat du programme de formation des pilotes, HeliDax a choisi HCare Classics pour bénéficier de la performance du support garanti par le FEO (Fournisseur d'équipement d'origine). « Pour continuer à garantir la disponibilité de notre flotte et de nos services jusqu'à la fin de notre contrat avec le gouvernement en 2030, il est essentiel d'avoir un engagement fort de notre partenaire majeur, Airbus Helicopters, en termes de support et de suivi de l'obsolescence », déclare Christian Prigent, directeur d'HeliDax.

    Air & Cosmos du 8 septembre
  • Industrie
    Airbus développe son eVTOL et annonce un accord avec un opérateur d’hélicoptère japonais
    Airbus a annoncé mercredi 7 septembre avoir signé un accord avec l’opérateur d’hélicoptères japonais Hiratagakuen en vue de développer des services de mobilité via son taxi volant, CityAirbus NextGen. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de l’industriel européen de promouvoir un peu partout dans le monde, la mobilité aérienne urbaine via son aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL), CityAirbus NextGen, mais aussi de définir les infrastructures nécessaires et les services associés. Prévu pour être mis en œuvre dans la région du Kansai, où se trouvent les préfectures de Kyoto et d’Osaka, il vise à définir les routes aériennes optimales, imaginer les opérations les plus adaptées aux besoins, assurer une sécurité sans faille et concevoir les infrastructures nécessaires. Les essais seront menés avec un hélicoptère du groupe, un H135, qui devrait effectuer un vol de démonstration d’ici à la fin de l’année. Depuis le lancement de la nouvelle mouture de CityAirbus, dévoilée en septembre 2021 et marquant le début de l’ère commerciale de l'eVTOL, le groupe a noué des partenariats en Italie avec ITA Airways, en Allemagne avec l’aéroport de Munich, et en Arabie Saoudite avec l’opérateur d’hélicoptères THC. Le groupe est par ailleurs impliqué dans le projet de vertiport à l'aérodrome de Pontoise (Val d'Oise), qui devrait être inauguré en novembre prochain. Le CityAirbus NextGen, dont la certification est visée pour 2025, est équipé de 8 moteurs électriques et peut transporter 4 passagers avec un rayon d’action de 80 km et une vitesse de croisière de 120 km/h. Airbus a débuté cet été la construction d’un centre d’essais à Donauwörth (Allemagne), où est déjà assemblé le prototype de l’appareil. L’installation de 1000 m² devrait être mise en service début 2023 et permettre de démultiplier les tests. En parallèle, des études en collaboration avec Bruitparif, l’observatoire du bruit en Ile-de-France, ont été lancées pour simuler les niveaux sonores d'opérations aériennes à Paris, afin de réduire les nuisances sonores et de s’attaquer aux fréquences les plus nuisibles.

    L’Usine Nouvelle du 8 septembre
  • Industrie
    Airbus à la recherche d’alternatives au gaz russe
    Lors de la présentation des résultats semestriels, fin juillet, le CEO d'Airbus, Guillaume Faury, avait déjà évoqué la préparation d'un plan d'action, qui pourrait notamment passer par le retour à un maximum de télétravail, afin de réduire la consommation d'électricité dans les bureaux. Airbus étudie désormais également la possibilité de modifier les horaires de travail dans ses usines, afin de réduire les pics de consommation. « Nous avons des idées pour travailler sur des séquences différentes », a indiqué le CEO d'Airbus. Le groupe s’attèle maintenant à trouver des fournisseurs d'électricité alternatifs, susceptible de remplacer la part d'électricité produite par des centrales fonctionnant au gaz russe. Selon son directeur financier, Dominik Asam, Airbus consomme au total l'équivalent 1,4 térawattheure de gaz par an, dont environ un peu plus de la moitié (de 55% à 58%) en Allemagne, pour faire tourner des turbines de centrales électriques. C'est donc environ 0,4 térawattheure d'électricité actuellement produit par des centrales électriques fonctionnant au gaz russe qu'Airbus doit trouver ailleurs, auprès d'autres fournisseurs d'électricité. Ce qui n'a rien d'impossible, selon le directeur financier d'Airbus. « Cela aurait un impact sur nos coûts, mais ce serait la première mesure », assure Dominik Asam.

    Les Echos du 8 septembre

Environnement
  • Environnement
    Les 1ers avions électriques volent déjà en France, focus sur le Pipistrel Velis Electro de Green Aerolease
    Le journal Libération publie un reportage sur l’aviation électrique en France, notamment sur une entreprise brestoise louant un avion biplace à l’autonomie d’une heure. Cet appareil, le premier avion électrique autorisé à voler dans l’espace aérien français, préfigure ceux encore en projet, dont le nombre de places et le rayon d’action seront supérieurs. Le Pipistrel Velis Electro, qui sort des ateliers d’une entreprise slovène, a déjà été commandé à 50 exemplaires par Green Aerolease, la société créée par un entrepreneur brestois, Charles Cabillic. Ce fan d’aviation, pilote lui-même, est habité par deux idées fixes : décarboner le transport aérien et désenclaver les régions françaises. Il a misé sur ce 1er avion électrique apte à voler pour lancer la révolution du transport aérien régional. Chacun de ces appareils achetés 200 000 € pièce est proposé par Green Aerolease à des aéroclubs ou encore des structures de formation de pilotes. La prestigieuse Ecole Nationale d’Aviation Civile (ENAC) en a acquis 2 pour l’apprentissage de ses élèves, 35 avions ont ainsi déjà été loués à ce jour. Le prix d’une heure de vol en pipistrel, de 125 € TTC, est deux fois moins élevé que celui d’un appareil du même type à moteur thermique. « Dans l’aviation d’affaires, la moyenne est de 2,7 passagers par vol. Il ne sera donc pas nécessaire de disposer d’appareil de grande capacité. Nous allons progressivement rendre ces vols accessibles aux PME », prédit Charles Cabillic. Green Aerolease est déjà en contact avec 25 constructeurs afin de diversifier sa flotte.

    Libération du 8 septembre