Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    « Nous cherchons des personnes motivées pour nous accompagner sur les nouveaux challenges de l'aviation décarbonée », Mikaël Butterbach, DRH d'Airbus en France
    Mikaël Butterbach, Directeur des ressources humaines d'Airbus en France, est revenu, pour Le Journal de l’Aviation, sur les besoins de recrutement du groupe pour accompagner la reprise et la forte demande du marché pour ses produits. Avec l’augmentation des cadences de production, environ 700 avions seront livrés cette année, il rappelle qu’Airbus est sur la bonne direction pour sortir de la crise liée à la pandémie de Covid-19. « Nous avons été très précautionneux sur l'adaptation de nos ressources. Nous avons pu protéger et conserver 2 000 d'entre eux grâce au soutien de l'Etat (activité partielle de longue durée) et aux aides du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile) », explique le DRH. Selon les projections d’Airbus, 2 000 personnes auront été recrutées cette année de manière permanente, en plus des 1 500 intérimaires et plus de 1 500 stagiaires, apprentis et alternants. Et l’avionneur continuera de recruter en 2023 : « Nous travaillons au développement d'un avion totalement décarboné à l'horizon 2035, tout en travaillant en parallèle sur des solutions immédiates permettant de réduire l'empreinte carbone de l'aviation. Nous cherchons des personnes motivées pour nous accompagner sur ces nouveaux challenges et être les pionniers de ces nouveaux produits » assure Mikaël Butterbach, qui rappelle que le groupe Airbus renforce sa stratégie en termes de formation et d'apprentissage envers les plus jeunes. Son lycée professionnel en partenariat avec l'Education Nationale, accueille tous les ans une centaine de nouveaux apprentis, avec à peu près 400 élèves au total dans l'établissement. Un diplôme de cybersécurité dans le domaine de l'aviation et du spatial y a également été créé cette année.

    Le Journal de l’Aviation du 25 novembre

Industrie
  • Industrie
    AddUp et Dassault Aviation s’associent pour concevoir un atelier de fabrication additive automatisé
    Passer du prototypage à la production implique beaucoup plus d’automatisation que ce que cette technologie n’offre actuellement. Le trop grand nombre d’opérations manuelles, comme le dépoudrage ou l’usinage, explique pourquoi les industriels sont encore nombreux à freiner l’intégration de l’impression 3D du fait de ces étapes coûteuses et chronophages de post-traitement. Conscients des efforts qu’il reste à fournir pour atteindre des niveaux de productivités plus élevés et réduire l’intervention humaine, AddUp et Dassault Aviation ont décidé de s’associer pour hisser l’impression 3D métallique au niveau industriel. Le spécialiste de la fabrication additive métallique et le constructeur aéronautique travaillent autour d’un projet collaboratif de R&D. Baptisé « AEROPRINT », le projet, structuré sur 5 ans, sera coordonné par Dassault Aviation. Il vise à développer, qualifier et mettre en place un démonstrateur préindustriel compétitif de fabrication additive métallique multi-matériaux (titane et aluminium). L’objectif est de pouvoir sortir des pièces aéronautiques complexes certifiées de classe 2 et 3. C’est le site Dassault Aviation d’Argonay en Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a été identifié comme pilote pour la mise en place de cette filière. AddUp sera chargé de développer un nouveau système de production basé sur l’interopérabilité et la robotisation des procédés. Les partenaires évoquent un véritable atelier automatisé, qui aura la capacité de produire en série et dans 2 matériaux différents des pièces pour l’aviation.

    Primante3D du 25 novembre
  • Industrie
    CoreDux monte en puissance dans les systèmes complets
    La part d'activité réalisée par CoreDux France dans l'aéronautique et le spatial est appelée à croître très rapidement en prolongement de son intégration récente comme fournisseur de rang 1 par des grands donneurs d'ordre comme Safran, Thales, Airbus et Arianespace. Les grands donneurs d’ordre reconnaissent la capacité de cette société, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes artériels à base de tuyaux flexibles, à leur offrir une offre globale sur des sujets de pointe comme les systèmes de refroidissement ou d'alimentation des moteurs. CoreDux profite des développements menés depuis une dizaine d'années pour d'autres secteurs d'activité comme le spatial, pour les décliner à l'aéronautique. Tel est le cas du travail réalisé autour des applications cryogéniques. « Airbus nous a, en effet, sélectionnés pour travailler sur l'avion zéro émission qui sortira à l'horizon 2035. Nous allons fournir, pour cet appareil, le système artériel situé entre la pile à combustible et le réservoir », explique Julien Fauquenoy, son Directeur général. « Ce type de système artériel sera prêt dès 2023 et devrait nous permettre de devenir, ainsi, un maillon incontournable de la chaîne hydrogène ». Fournisseur depuis 2019 des systèmes d'approvisionnement en carburant des moteurs d'Ariane 6, la société pourrait prochainement compter SpaceX et Blue Origin parmi sa liste de clients, comprenant déjà MaiaSpace, ISAR Aerospace et Latitude. Tous ces développements devraient permettre à la société de doubler son chiffre d'affaires de 25 M€ dans les 5 ans à venir. L’entreprise poursuit, en complément de son intégration à la démarche ALTYLAB du cluster aéronautique ALTYTUD des Hauts-de-France, le renforcement de son bureau d'études et de son centre de R&D. Leurs effectifs ont été doublés et atteignent à présent une trentaine de personnes.

    Air & Cosmos du 25 novembre
  • Industrie
    Portrait de Guillaume Faury à l’occasion de l’Airbus Summit
    Mercredi 30 novembre, lors de l'Airbus Summit, l'avionneur européen présentera ses dernières avancées en matière de décarbonation. A cette occasion, les Echos Week-End consacrent un grand portrait à Guillaume Faury, le Président exécutif du groupe, et reviennent notamment sur quelques-unes de ses maximes. « Never waste a good crisis », déformation d’une citation de Churchill sur la création des Nations Unies pendant la Seconde Guerre Mondiale, signifie notamment pour Guillaume Faury qu’une crise est toujours un moyen de mobiliser une opportunité pour mettre en œuvre des mesures difficiles qui ne feraient pas consensus en temps normal. « Le Covid n'est pas une période dont je garde des mauvais souvenirs d'un point de vue émotionnel. C'était dur, il y avait de l'incertitude mais il y avait aussi énormément d'énergie », raconte le Président exécutif d'Airbus. Il explique également toujours mettre en adéquation les paroles et les actes : « On dit ce qu'on fait et on fait ce qu'on dit. Se tenir à ses valeurs et à ses engagements même quand c'est difficile, c'est quelque chose auquel je tiens beaucoup. C'est stratégique et c'est aussi une forme d'intégrité ». Pour le dirigeant, il faut également se plier aux lois de la physique et s’astreindre à regarder les choses telles qu'elles sont et non telles qu'on voudrait qu'elles soient. Un principe de base d’Airbus lors de la crise du Covid-19 était justement « Face reality ». Enfin, le dirigeant explique que la 1ère personne qui puisse nous aider, c'est d'abord nous-même. Charge aux salariés d'Airbus de se prendre en main et d'agir pour trouver une solution à un problème sans attendre qu'elle tombe du ciel. Charge au secteur de se mobiliser pour tracer son chemin vers l'aviation décarbonée, sans forcément tout attendre de l'Etat ou de l'Europe.

    Les Echos du 25 novembre

Environnement
  • Environnement
    Le réseau de recharge électrique avions se dessine avec TotalEnergies, le Groupe ADP et la Fédération Française Aéronautique
    TotalEnergies, le Groupe ADP et la Fédération Française Aéronautique (FFA) se sont engagés à installer des bornes de recharge électrique avions sur les aérodromes franciliens. C'est un investissement conséquent qui ne pourra être rentabilisé que sur le long terme compte tenu de la taille réduite du parc des avions électriques et de leur dissémination sur le territoire, mais une condition indispensable au développement de l'aviation électrique en France. Ce partenariat porte sur une 1ère phase d’installation de 4 bornes de recharge électrique au printemps 2023. Elles seront implantées sur les aérodromes de Toussus-le-Noble, Etampes et Pontoise, gérées par le Groupe ADP. Elles seront en libre-service et devraient faciliter les 1ères navigations entre 2 aérodromes, et permettre aux avions basés sur site de se recharger facilement et rapidement en une heure. « Cette initiative s’inscrit pleinement dans la volonté du Groupe ADP de faire des aérodromes franciliens des laboratoires de l’aviation durable du futur, tout en accompagnant d’ores et déjà concrètement l’électrification des flottes d’aviation légère, grâce au déploiement de nouvelles bornes électriques, et de toutes les opérations au sol », indique Edward Arkwright, Directeur général exécutif du Groupe ADP.

    AeroBuzz et Capital du 25 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    AirAsia X réveille 7 de ses A330-300
    Basée à l’aéroport de Kuala Lumpur, la compagnie low-cost AirAsia X a dévoilé sa stratégie de flotte face à la reprise du transport aérien en Asie du Sud-Est. D’ici la fin du premier semestre 2023, la compagnie compte remettre en service 7 A330-300, en plus des 6 actuellement déployés. AirAsia X justifie ce retour par une demande « robuste » sur les lignes traditionnellement populaires, vers le Japon ou l’Arabie Saoudite, mais aussi sur de nouveaux marchés. La compagnie souhaite également faire revenir des navigants mis à pied durant la pandémie de Covid-19 pour que ces A330-300 puissent voler. Selon le CEO du groupe, Benyamin Ismail, « AirAsia X est désormais sur la voie de la reprise, même si la compagnie aérienne est obligée d’opérer dans un environnement opérationnel difficile dicté par les prix élevés du carburant et un ringgit malaisien affaibli par rapport au dollar ». Le groupe low-cost long-courrier avait réduit en juin dernier à 15 exemplaires sa commande auparavant portée à 78 A330neo (sa filiale Thai AirAsia X a quant à elle déjà mis en service 2 des 8 A330-900 qui lui seront dédiés).

    Air Journal du 25 novembre
  • Aviation Commerciale
    Emirates offre un nouveau départ à ses A380
    Tim Clark, le président d'Emirates, a confirmé son intention de remettre en vol la totalité de sa flotte d’A380 d'ici à 2024. Soit 114 appareils, sur une flotte totale, toutes compagnies confondues, de 239 appareils. Quelque 67 des 114 A380 d'Emirates verront même leur cabine rénovée, avec l'installation de la nouvelle classe « premium economy », intermédiaire entre la classe affaires et l'économique. Le 1er de ses A380 rénovés est sorti d'atelier le 1er novembre dernier. Le chantier de plusieurs centaines de millions d’euros, dont Safran, qui fournit les fauteuils des nouvelles cabines est un des principaux bénéficiaires, devrait s'achever en mai 2024. Emirates n'est pas la seule compagnie à offrir un nouveau départ à ses A380. Avec le retour en force des passagers cet été, plus de la moitié de la flotte mondiale d'A380, soit 149 appareils, a repris du service, après 2 ans de stockage. 9 compagnies aériennes sur les 15 propriétaires d'A380 ont remis en service au moins une partie de leurs très gros-porteurs. Plusieurs compagnies ont toutefois annoncé récemment le retrait de leurs A380. C'est le cas de Malaysia Airlines (6 exemplaires) et de China Southern (5 exemplaires). A compter de décembre, Qatar Airways retira également l'A380 de la ligne Doha/Paris. Emirates sera ainsi la seule compagnie à opérer l'A380 au départ de Paris.

    Les Echos du 25 novembre

Formation
  • Formation
    Corse Composites Aéronautiques reçoit des lycéens dans le cadre de la 11ème Semaine de l'industrie
    À l'occasion du lancement de la 11ème Semaine de l'industrie, qui se déroule jusqu'au 27 novembre, des lycéens ont été accueillis au sein de l'entreprise Corse Composites Aéronautiques, à Ajaccio, et découvert l'activité en présence du préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, du Président de l'Agence de développement économique de la Corse (Adec), Alex Vinciguerra, et du Président du Medef de Corse, Jean-Louis Albertini. Corse Composites Aéronautiques (CCA) est reconnu aux niveaux national et international comme l'un des spécialistes du développement de pièces complexes en matériaux composites à destination de l'aéronautique. Les lycéens se sont ainsi familiarisés avec toutes les étapes techniques de réalisation des pièces de moteur et de structure des avions, tout en découvrant les différents projets de CCA. L'entreprise est l'un des principaux sous-traitants de Dassault Aviation, et d'Airbus. « Cette année, le premier Falcon 6X et son body fairing (partie ventrale du fuselage) conçu, développé et produit au sein de notre pôle d'excellence sont arrivés à Little Rock, en Arkansas », a souligné son Directeur général, Jean-Yves Leccia. « L'un de nos objectifs est d'acquérir des connaissances nouvelles sur le drapage automatique et d'aider à la mise en place de notre futur robot, prévu en milieu d'année 2023 », a-t-il expliqué.

    Corse Matin du 25 novembre

international
  • international
    Elisabeth Borne rencontre Olaf Scholz pour défendre l'idée d'un « Buy European Act »
    La Première ministre, Elisabeth Borne, rencontre ce vendredi 25 novembre le chancelier, Olaf Scholz, et le ministre de l'Economie allemand, Robert Habeck, en espérant consolider une approche commune face au protectionnisme américain. L’objectif est notamment d’afficher l'unité franco-allemande avant la visite d'Emmanuel Macron aux Etats-Unis la semaine prochaine, en préparant une riposte commune au protectionnisme américain, incarné par l'Inflation Reduction Act (IRA) que l'administration Biden a fait adopter en août. Le gouvernement français aimerait faire monter la pression en brandissant la menace d'un équivalent européen, un « Buy European Act ». La semaine dernière, Bruno Le Maire et son homologue Robert Habeck affichaient leur front commun pour « explorer » les voies d'une nouvelle politique industrielle européenne. La réplique aux subventions américaines pourrait passer par des « décisions plus rapides, des subventions, l'approvisionnement en produits locaux et d'autres aides financières pour les entreprises », a confirmé Robert Habeck. Face au risque de « voir disparaître des emplois industriels dans notre pays, la solution n'est pas de s'isoler, mais de coopérer » commente Verena Hubertz, la vice-présidente du groupe SPD, le parti d'Olaf Scholz, au Bundestag. Le chemin semble néanmoins encore long avant un accord entre les 2 partenaires. « Nous travaillons jour après jour à un rapprochement », a annoncé Bruno Le Maire lors de sa rencontre avec le ministre des Finances allemand, Christian Lindner, parce qu'il « n'y a pas d'autre solution » pour une Europe forte face à la puissance américaine ou chinoise.

    Ensemble de la presse du 25 novembre

Innovation
  • Innovation
    Focus sur les innovations de Laroche Group
    Laroche Group innove et souhaite développer sa part d’activité réalisée dans la Défense et le spatial. Dépendant à 70% de l’aéronautique civile, le groupe, aux 9 entités européennes, entend répondre aux nouveaux besoins exprimés par les donneurs d'ordres dans la conception et la réalisation de moyens d'assemblage et dans l'usinage de pièces complexes. En tant que fournisseur stratégique pour l'intégration de chaînes d'assemblage, Laroche Group souhaite introduire des briques technologiques permettant de répondre à l’enjeu des montées en cadence. C'est la raison d'être d'un atelier pilote 4.0 dans le cadre d'un programme France Relance. Son objectif est d'apporter plus de productivité au travers, notamment, de la mise en place de contrôles non destructifs de dernière génération. Mis en place progressivement, l'atelier pilote 4.0 deviendra pleinement opérationnel début 2024 sur le site d'Andilly (Val-d'Oise) à l'issue d'un investissement de 2 M€. Laroche Group peut aussi compter sur les efforts d'innovation réalisés autour de son métier de contrôle aérostructures. Il a lancé le ScapiTM l'année passée. Il s’agit d’un scanner des zones rivetées, qui permet aux inspecteurs de contrôler mieux et plus vite. Fort de tous ces développements devant se traduire par un apport d'une quinzaine de millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire dans les années à venir, Laroche Group s'est engagé dans le recrutement d'une quarantaine de personnes.

    Air & Cosmos du 25 novembre