Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Les commandes dans la Défense portent les résultats de Thales au 1er trimestre
    Thales a indiqué que ses commandes avaient augmenté de 47% au 1er trimestre, à 5 Md€, portées par ses activités de Défense. Les 3 premiers mois de l'année, traditionnellement moins actifs, reflètent une « dynamique commerciale particulièrement forte », note Patrice Caine, PDG du groupe. En 2023, Thales avait connu des prises de commandes record, dépassant 23 Md€. Au 1er trimestre, les commandes de la branche Défense et sécurité ont plus que doublé à 3,1 Md€, à la faveur de 4 grands contrats, supérieurs à 100 M€. Les commandes dites intermédiaires, entre 10 M€ et 100 M€ ont, elles aussi, augmenté de 46%. Les commandes de la division Aérospatiale, sont-elles en repli de 16%, les 3 premiers mois de 2023 ayant été marqués par 2 grands contrats pour le spatial. Les commandes de l'activité Identité et sécurité numérique sont en hausse de 7% à la faveur de l'intégration des sociétés de cybersécurité Tesserent et Imperva. Le chiffre d'affaires enregistre une hausse de 9,8%, à 4,4 Md€, en croissance dans tous les secteurs d'activité. Thales confirme ses objectifs financiers fixés pour cette année d'un chiffre d'affaires à périmètre et change constants compris entre 19,7 et 20,1 Md€ et d'une marge opérationnelle entre 11,7% et 12%.

    BFM Business du 30 avril
  • Industrie
    Comment Hexcel France accompagne la montée des cadences
    Grâce à ses 3 sites en Auvergne-Rhône-Alpes, Hexcel France se positionne pour répondre à l’augmentation des cadences et compte participer à de nouveaux programmes. La filiale française retrouvera cette année son niveau de chiffre d’affaires de 2019, soit 630 M€. La fin de l’année 2024 marquera également le retour aux effectifs initiaux de 1 250 personnes, grâce au recrutement de plus de 130 salariés. Sa nouvelle usine de fabrication du précurseur polyacrylonitrile (PAN) et de fibres de carbone de Roussillon est la 1ère de ce type sur le territoire européen. Pleinement opérationnelle depuis mi-2023, elle accompagne la remontée des cadences. En plus des 250 M€ initiaux, un investissement complémentaire de 5 M€ y a été réalisé pour réduire la consommation de gaz de 30%. Ses capacités de production pourraient, par ailleurs, être doublées en cas de besoin. Sur le site des Avenières, l’agrandissement du tissage carbone lancé en 2018 va devenir effectif en juillet 2024. Figurant déjà comme l’une des plus grandes usines au monde de tissage technique de fibres de carbone et de verre, le site des Avenières va voir sa capacité de production augmenter de 40%. Enfin, le site de Dagneux, regroupant 500 personnes, est spécialisé dans les résines d’imprégnation. Hexcel France va se positionner sur tous les nouveaux programmes qui intègreront toujours plus de composites. La société pourrait participer au successeur de l’A320 et à des programmes majeurs dans le domaine de la Défense comme le SCAF. Participant déjà au programme Ariane 6, la société pourrait accompagner les projets de micro-lanceurs français et européens. Les débuts de livraison de pré imprégnés carbone concernent également le programme Falcon 10X de Dassault Aviation. Enfin, Hexcel France discute actuellement avec Flying Whales pour fournir les matériaux composites du dirigeable.

    Air & Cosmos du 27 avril
  • Industrie
    Nicomatic Group connait une croissance exponentielle
    Nicomatic Group a renforcé ses positions d’acteur global, notamment en multipliant ses unités de production. À la faveur d’opérations de croissance externe ou organique, le groupe en dispose à présent de 4 en France, et de 5 autres implantées en Suède, Chine, Inde, Etats-Unis et Turquie. Son chiffre d’affaires, passé de 23,5 M€ en 2013 à 120 M€ a minima cette année, est également illustré par l’ouverture de 10 filiales au cours des 2 dernières années. Olivier Nicollin, PDG de Nicomatic Group, met en avant « la volonté d’accompagner le développement de nos grands donneurs d’ordres à l’international ». Il souligne aussi le besoin de se conformer à des besoins nationaux « en concevant et fabriquant des produits dédiés aux marchés locaux. Ces produits spécifiques qui n’existaient pas il y a encore quelques années représentent 30% de notre chiffre d’affaires aujourd’hui », assure-t-il. Réalisant 50% de son activité dans le domaine de la Défense, Nicomatic Group se met ainsi en position d’accompagner la montée des cadences et est en mesure de fournir des sous-systèmes complets dans des délais compris entre 1 semaine et 1 mois. Le renforcement de son réseau d’unités de production intervenu ces dernières années constitue un atout de poids, chaque usine pouvant adapter son plan de charge en fonction des besoins. Dans le spatial, le groupe est devenu partenaire de la startup rémoise Latitude et l’a assistée dans la conception et la fabrication de connecteurs situés dans le dernier étage de son micro-lanceur. Enfin, Nicomatic Group investit dans l’aviation décarbonée et travaille sur de nouveaux matériaux sourcés localement.

    Air & Cosmos du 27 avril
  • Industrie
    Safran revoit à la baisse ses prévisions de livraison de moteurs Leap
    A l'occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, Safran a indiqué réviser ses prévisions de production pour le moteur Leap. Ce ralentissement de l’augmentation de la production, qui devrait être de 10 à 15% cette année, au lieu de 15 à 20%, traduit un « démarrage timide de la production d'avions » au 1er trimestre. Le Leap-1B, qui équipe les 737 Max, sera principalement affecté. Le programme de Boeing est pour le moment très ralenti afin de résoudre les problèmes de qualité qui l'affectent. Le groupe Safran ne remet toutefois pas en question ses objectifs financiers pour l'année, qui sont notamment d'enregistrer un chiffre d'affaires de 27,4 Md€ et un résultat opérationnel courant avoisinant les 4 Md€.

    Ensemble de la presse du 30 avril

Espace
  • Espace
    La Commission européenne confie 2 nouveaux lancements à Ariane 6 pour la constellation Galileo
    Alors que 2 satellites de la constellation Galileo (L12) ont été lancés dans la nuit du samedi 27 avril par un lanceur Falcon 9 depuis le Centre Spatial Kennedy en Floride, la Commission européenne vient de confier à Arianespace le lancement de 4 nouveaux satellites de la constellation Galileo de nouvelle génération, sur 2 vols. Cette commande porte à 5 le nombre total de lancements prévus à bord d'Ariane 6 pour le compte du système de navigation satellitaire européen : les 3 derniers lancements des paires de satellites de 1ère génération, ainsi que les 1ers de la 2nde génération. Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space construisent chacun 6 satellites, qui formeront ensemble la 1ère flotte de la 2nde génération. « Ariane 6 franchit les dernières étapes qui mèneront à son 1er vol cet été, ce qui nous permet d'envisager la reprise du déploiement de la constellation Galileo depuis le Centre Spatial Guyanais en 2025 », a déclaré PDG d’Arianespace.

    La Tribune et Les Echos du 30 avril

Environnement
  • Environnement
    L’enjeu du recyclage de l’aluminium des avions en fin de vie recherché par Constellium Issoire
    ccConstellium précise son projet de recycler l’aluminium des avions en fin de vie. La fonderie, implantée dans le Puy-de-Dôme, qui utilise déjà des chutes d’aluminium qu’elle recycle pour produire ses tôles pour l’aéronautique, a signé un partenariat avec Tarmac Aerosave, groupe français qui réalise de la maintenance, du démantèlement et du recyclage d'avions. Pour fabriquer une pièce à partir de déchets d'avion, il faut partir exactement de la même matière d'origine, du même alliage. Or il existe plusieurs nuances d’aluminium, combiné avec du cuivre, du zinc, du magnésium, etc. La collaboration entre Tarmac Aerosave et Constellium doit permettre de développer des technologies pour récupérer l'aluminium et le réutiliser tout en conservant les propriétés et les performances des matériaux. Ces déchets d'avions ne pourront pas suffire à répondre à toute la demande de la filière industrielle aéronautique, mais ils pourraient apporter un complément aux minerais, avec un vrai impact positif pour l'environnement. L'aluminium recyclé est 95% moins gourmand en énergie, et donc en émissions de CO2, que la production primaire de métal. Bien trié, l'aluminium peut même théoriquement être recyclé à l'infini avec les mêmes propriétés.

    La Tribune du 30 avril

Défense
  • Défense
    Le gouvernement français ordonne aux industriels concernés de privilégier la fabrication de missiles Aster
    Sébastien Lecornu, ministre des Armées déclare avoir ordonné à des industriels contribuant à la fabrication des missiles antiaériens et antibalistiques Aster d'accorder la priorité de leur production à son fabricant MBDA. L'exécutif veut que le soutien de la France à l’Ukraine monte enfin en puissance. « J'ai mobilisé pour la 1ère fois des pouvoirs de police administrative, ce qui permet de prioriser un certain nombre de sous-traitants, où les commandes civiles doivent désormais passer en second plan, après les commandes militaires, pour donner droit à cette priorité pour la gamme Aster », a déclaré le ministre. Les missiles Aster 15 et 30, produits par MBDA, en coopération entre Paris et Rome, sont notamment utilisés sur le théâtre ukrainien et en mer Rouge contre les drones des rebelles yéménites houthis. MBDA compte bien accélérer la cadence, en réduisant ses délais de production des Aster de 42 mois en 2022 à « moins de 18 mois en 2026 » et augmenter dans le même temps la production de 50%, selon Éric Beranger, PDG du groupe.

    Les Echos du 30 avril
  • Défense
    La Belgique investit 60 M€ dans sa base industrielle en vue de son adhésion au SCAF
    Le gouvernement belge a dévoilé avoir autorisé la signature de l’accord administratif relatif au statut d’observateur de la Belgique au sein du projet SCAF (Système de combat aérien du futur). Cette participation comme membre observateur du programme avait été annoncée en marge du Salon du Bourget en juin 2023. En outre, le gouvernement belge a également approuvé le lancement, dès cette année, d’un « programme spécifique de recherche et développement » doté d’un budget de 60 M€, afin de « positionner de manière optimale la base industrielle et technologique belge en matière de possibilités de coopération dans le cadre du programme ». Aujourd’hui porté par la France, l’Allemagne et l’Espagne, le SCAF en est à sa phase 1B, lancée en avril 2023, consistant à mener des travaux préliminaires sur de futurs démonstrateurs. D’une durée de 36 mois, elle fait l’objet d’un investissement de 3 Md€, financé à parts égales par les 3 pays impliqués. La phase 2 doit débuter en 2026, avec une enveloppe de 5 Md€.

    Zone Militaire du 29 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air China commande 100 C919 à Comac
    Air China a signé un accord avec Comac (Commercial Aircraft Corporation of China) pour l'achat de 100 monocouloirs C919. Le contrat est valorisé à plus de 10 Md$ au prix catalogue de l'avionneur chinois. Air China a précisé que ces appareils, dont les livraisons sont programmées entre 2024 et 2031, répondront aux besoins de renouvellement de sa flotte. La compagnie aérienne opère déjà avec une vingtaine d'ARJ21 produits par COMAC. Le C919, officiellement entré en service en mai 2023, a enregistré plus de 1 000 commandes de la part de plus d'une trentaine de clients. COMAC en a aujourd'hui livré 5 exemplaires. L'avionneur chinois ambitionne d'atteindre une cadence de production de 150 exemplaires par an d'ici 5 ans.

    Air China commande 100 C919 à Comac
  • Aviation Commerciale
    Turkish Airlines signe un partenariat renforcé avec Airbus et Rolls-Royce
    Turkish Airlines a signé lundi 29 avril un accord de partenariat renforcé avec Airbus et Rolls-Royce pour la production de composants en Turquie. La compagnie nationale turque souhaite ainsi « approfondir sa coopération avec Airbus » grâce à ce programme stratégique renforcé STEP (Strategic Türkiye Enhanced Programme). Aucun des partenaires n'a confirmé le montant de cet accord, mais Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a indiqué que la valeur créée serait, à terme, de l'ordre des 20 Md$ avancés par la presse. « Chaque Airbus que nous livrons en Asie ou aux États-Unis contient déjà des composants fabriqués en Turquie », a-t-il insisté, rappelant qu'au cours des 20 dernières années, Airbus avait soutenu directement ou non 3 500 emplois dans le pays, qu’il avait « investi 4 Md$ », et qu'il comptait porter cet investissement à « 6 ou 7 Md$ d'ici 2030 ». « C'est un accord fondé sur la compétitivité, l'innovation, l'éducation » a encore assuré Guillaume Faury. Turkish Airlines, qui a confirmé en décembre la commande de 233 Airbus supplémentaires pour sa flotte, a par ailleurs annoncé être en pourparlers avec Airbus et Boeing pour l'achat de 235 avions dans le cadre de ses plans d'expansion. Turkish Airlines « a toujours suivi une politique équilibrée entre Airbus et Boeing », a déclaré Ahmet Bolat, président de la compagnie, ajoutant qu'elle attendait que les problèmes rencontrés par Boeing prennent fin.

    BFMTV du 30 avril

international
  • international
    Porté par ses livraisons, Embraer va investir 390 M$ dans ses capacités industrielles
    Embraer prévoit d'investir 390 M$ et de recruter 900 personnes supplémentaires cette année afin de répondre à la demande croissante pour ses appareils et pour développer de « nouvelles activités, produits et services ». Les activités de recherche et développement pour de nouvelles technologies, l'expansion des services aéronautiques, la Défense et la sécurité, ainsi que divers projets d'amélioration et de développement de ses activités industrielles, sont concernés. Ce plan d'investissement a été dévoilé le 26 avril à l'occasion d'une visite du président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, au siège de l'avionneur à São José dos Campos. Embraer a enregistré un chiffre d'affaires de 5,26 Md$ l'année dernière, et envisage une autre année de croissance avec des livraisons comprises entre 72 et 80 avions commerciaux et entre 125 et 135 jets d'affaires. L'objectif est de générer un chiffre d'affaires compris entre 6 et 6,4 Md$.

    Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 30 avril