Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    4 compagnies aériennes chinoises commandent 292 Airbus pour 37 Md$
    Les besoins du transport aérien chinois sont immenses, en particulier pour desservir les liaisons intérieures et moyen-courriers dans la région. Les compagnies chinoises anticipent la reprise du trafic et ont annoncé avoir passé une commande groupée portant sur 292 Airbus de la famille A320neo, pour 37 Md$ au tarif catalogue. Sur ce total, 96 exemplaires iront chez China Southern Airlines avec un calendrier de livraisons s'échelonnant de 2024 à 2027, puis 100 exemplaires pour China Eastern Airlines, et le reste pour les deux compagnies Air China et Shenzhen Airlines pour une répartition encore inconnue. « Ces commandes démontrent la dynamique de la reprise et les belles perspectives du marché chinois de l'aviation », s'est félicité Airbus. La flotte chinoise devrait tripler d'ici à 2040 pour atteindre près de 11 000 avions, selon la dernière étude de marché d'Airbus. Les avions, des A320neo mais aussi des A321neo, à plus forte capacité et plus long rayon d'action, seront livrés à partir de 2023, année où le trafic aérien chinois devrait être revenu à ses niveaux d'avant-crise. Pékin s'est fixé des objectifs de réduction des émissions de CO2 et veut moderniser ses flottes avec des avions modernes et moins gourmands en carburant. Les A320 et A321neo commandés consomment 20% à 25% de moins que les appareils de génération précédente.

    Ensemble de la presse du 4 juillet
  • Industrie
    Spirit AeroSystems lance la production de composants du fuselage de l’A320 sur son site marocain
    Le leader mondial de la fabrication des aérostructures pour l’aviation civile et militaire, Spirit AeroSystems, a célébré le lancement officiel de la production des composants du fuselage de l’avion A220 sur son site d’Afrique du Nord de 25 000 m², récemment agrandi à Midparc. Le site marocain de Spirit a récemment commencé à produire les composants du fuselage, la section avant et arrière de l’A220. Il a développé une expertise dans la fabrication de composants pour les jets d’affaires de Bombardier et a rejoint maintenant les sites de Spirit qui fournissent déjà des programmes commerciaux d’Airbus. Les composants du fuselage sont expédiés du Maroc pour être assemblés sur le site de Spirit à Belfast, en Irlande du Nord. Les deux sites ont été acquis par Spirit en 2020 dans le cadre d’une stratégie de diversification majeure. C’est aussi une belle opération pour l’industrie aéronautique marocaine, qui est en phase de relance post-Covid. Le vice-président et directeur général de Spirit AeroSystems au Maroc, Stephen Orr, a relevé que le groupe avait développé une feuille de route ambitieuse pour accélérer la croissance du site avec le soutien du ministère de l’industrie marocain, affirmant que le groupe était ravi d’étendre sa capacité de fabrication pour inclure ce dernier programme d’Airbus. « Nous sommes impatients de travailler avec l’équipe de Spirit à Belfast, qui fournit également l’aile intégrée de l’avion A220 et de construire une relation forte et enrichissante avec Airbus », a-t-il fait savoir. Le secteur de l’industrie aéronautique au Maroc est un secteur technologique à haute valeur ajoutée qui emploie plus de 20 000 personnes au sein de 142 entreprises, dont des femmes à hauteur de 37%. Le secteur connaît aussi un niveau d’intégration supérieur à 40%, réalisant un taux de croissance annuel de 17% au cours de la période 2017-2020.

    La Vie Eco du 4 juillet
  • Industrie
    Avec l’ISS Spotter, Delta Drone se diversifie dans la sécurité
    Delta Drone propose au marché sa solution ISS Spotter pour apporter un service de sécurité aérien par drones aux organisateurs d’événements et aux industriels. L’ISS Spotter est décliné en deux versions : un système de drone filaire et un système automatique. « Le drone filaire électrique est alimenté en continu par câble. Il est stationné à 60-80 m à la verticale du sol d’où il peut observer, via ses capteurs optiques, son environnement à 360 degrés, pendant des heures », explique le directeur des opérations de Delta Drone et ancien colonel de l’armée de l’Air et de l’Espace, Laurent Rozewic. La PME grenobloise fournit une solution clés en main avec les drones et les téléopérateurs formés par son école interne. L’engin de 7 kg est fabriqué par le groupe chinois DGI, un des leaders mondiaux du domaine, sur lequel sont intégrés des capteurs, caméras, logiciels de reconnaissance de plaques d’immatriculation et de liaison de données. Le recours à un matériel « made in China » est « transitoire », précise Laurent Rozewicz. « Nos bureaux d’études travaillent sur le développement d’un nouveau système de drone », ajoute-t-il. Parmi les contrats récents remportés par ISS Spotter, le tournoi de tennis de Roland-Garros, le dernier meeting aérien de La Ferté-Alais ou encore une mission de soutien aux équipes de sécurité du Festival de Cannes. Delta Drone a aussi été retenu pour assurer la sécurité des épreuves équestres des JO 2024, organisées à Versailles, en partenariat avec GL Events. Delta Drone cible aussi la surveillance de sites (entrepôts de stockage de bobines de cuivre, parking de camions, usines) et la logistique, via une solution d’opérations d’inventaires d’entrepôts. La société a codéveloppé avec Geodis, leader français du transport et de la logistique, un robot d’inventaire autonome, baptisé Countbot, qui permet de réaliser des opérations chronophages rapidement et sans erreur humaine, de jour comme de nuit. Geodis a notamment signé cette semaine un partenariat de 3 ans avec L’Oréal, leader mondial des cosmétiques, qui utilisera Countbot pour effectuer l’inventaire annuel de ses entrepôts situés dans le nord de la France.

    Le Figaro du 4 juillet
  • Industrie
    Confirmations et nouvelles arrivées au gouvernement dans le cadre du remaniement ministériel
    Dans le cadre du remaniement ministériel de ce lundi 4 juillet, M. Sébastien Lecornu a été confirmé dans ses fonctions de ministre des Armées, tout comme M. Bruno Lemaire en tant que ministre de l’Economie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et Numérique, et Mme Catherine Colonna comme ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Sont également nommés, M. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Mme Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Des sous ministres délégués ont également été nommés auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : M. Roland Lescure, chargé de l’Industrie, M. Jean-Noël Barrot, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, et Mme Olivia Grégoire, chargée des Petites et Moyennes Entreprises du Commerce, de l’Artisanat, et du Tourisme. M. Olivier Becht est nommé sous ministre délégué, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi que M. Clément Beaune, chargé des Transports, auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Mme Laurence Boone est quant à elle nommée secrétaire d’Etat chargée de l’Europe, auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

    Ensemble de la presse du 4 juillet

Emploi
  • Emploi
    Thales recrute 4 000 personnes en France en 2022
    Thales, qui compte actuellement 81 000 salariés dans 68 pays, recrute en France 4 000 CDI-CDD en 2022 et 2 500 jeunes en contrats de stages et apprentissage. Les emplois seront répartis sur les 46 sites du groupe présents dans sept régions. Le directeur général des ressources humaines du groupe, Clément de Villepin, a détaillé pour Le Parisien les profils recherchés. « Cette vague de recrutements est l’illustration de la forte croissance du groupe sur ses trois activités, l’aérospatial, la Défense et la sécurité, et l’identité et la sécurité numérique. Ces marchés évoluent très vite, nous devons embaucher pour répondre à leur dynamisme et demeurer parmi les leaders. » Des postes d’ingénieurs logiciels, d’ingénieurs en cybersécurité, de data analystes et d’experts en intelligence artificielle sont proposés, des profils scientifiques traditionnellement associés à Thales, mais également des profils industriels plus atypiques, valorisés pour un savoir-faire particulier, comme la dextérité. Thales a déjà embauché des personnes venues de la couture, par exemple des dentellières bretonnes à Étrelles (lle-et-Vilaine). Clément de Villepin souhaite aussi mieux faire connaître la variété des activités du groupe, comme la cybersécurité, domaine représentant 1 Md€ du chiffre d’affaires. « Nous voulons porter ce chiffre à 1,5 Md€ en 2025 » déclare le DRH de Thales.

    Le Parisien du 4 juillet

Défense
  • Défense
    La Grèce commande 20 F-35 et souhaite les associer à ses Rafale
    Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a déclaré que la Grèce avait envoyé une demande officielle à Lockheed Martin pour l’achat de 20 avions de combat F-35. Athènes souhaitait remplacer certains de ses vieux F-16 par des F-35 dès 2019, le gouvernement espère désormais une livraison pour 2027-2028. Ce nouveau contrat s'intègre parfaitement dans la montée en puissance grecque, qui accroît son budget de Défense, notamment depuis les récentes tensions avec son voisin turque. À peine la commande officialisée, le pays envisagerait déjà l’acquisition d’un deuxième escadron, comme l’a évoqué le Premier ministre à la fin du dernier sommet de l'OTAN le jeudi 30 juin : « Notre intention est d'acquérir un escadron de F-35 avec une option possible pour un deuxième escadron ». L’achat par Athènes de 24 Rafale à Dassault Aviation, assurait déjà une supériorité aérienne très nette sur Ankara. Toutefois, le binôme Rafale/F-35, qui peut paraître au 1er abord étonnant, puisqu’il faudra combiner les spécificités techniques du Rafale, son taux de disponibilité élevé et ses coûts maîtrisés, avec la furtivité du F-35 et ses capacités de guerre électronique, pourrait créer un duo plus que pertinent. L’interopérabilité des deux avions, qui pose encore problème, est une priorité pour la Marine nationale et l’US Navy, qui déclarent vouloir rendre compatible les deux avions.

    Air & Cosmos du 4 juillet
  • Défense
    Fin de la « Task Force Takuba » et transfert des forces françaises à Niamey
    Depuis le début de l’année, la France ferme ses bases militaires maliennes les unes après les autres. Les bases de Kidal, Tombouctou, Tessalit, Ménaka ont déjà été rendues aux forces armées maliennes. Il ne reste plus que la principale, celle de Gao, située à 450 km au nord de la capitale nigérienne. A Niamey, sur le site logistique de la base aérienne projetée (BAP) de l’opération française « Barkhane », les conteneurs qui arrivent du Mali s’empilent. Au moins 5 000 devraient avoir été transférés au Niger d’ici à la fin du mois d’août, au moyen de convois routiers géants. Des colonnes protégées par des éléments aériens, 6 drones armés de fabrication américaine Reaper, 17 hélicoptères et 6 chasseurs bombardiers Mirage 2000-D, stationnés à Niamey, ou N’Djamena, au Tchad. Ce déménagement scellera la fin de l’opération « Barkhane » telle qu’on la connaissait, mais également la fin de la « Task Force Takuba », signée vendredi 1er juillet, comme l’a annoncé l’Etat-Major des armées. Avant son « détricotage », elle rassemblait des soldats originaires de Belgique, République tchèque, Danemark, Estonie, France, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Portugal et Suède. Sa montée en puissance était planifiée jusqu’en 2024. Les forces françaises ont l’intention de changer d’approche, les légionnaires arrivés au Niger partiront immédiatement vers la frontière malienne, où les Nigériens, aidés de partenaires étrangers, bâtissent une ligne de Défense contre les incursions djihadistes. Des postes militaires de reconnaissance renforcés (PMR) ont été construits, où sont en cours de construction, pour sécuriser la frontière, dans le cadre de l’opération militaire « Almahou ». Parallèlement, la volonté est d’enclencher un volet « développement » au service des populations, dès que la sécurité sera renforcée. L’Agence française de développement vient d’augmenter son enveloppe annuelle d’interventions de 100 à 150 M€.

    Le Monde du 4 juillet
  • Défense
    Sébastien Lecornu : « Les industriels de la Défense doivent être au rendez-vous de l'économie de guerre »
    En visite auprès de la société Aresia à Rouvignies (Nord), le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a demandé aux entreprises d'armement de revoir leur stratégie et leur mode de production, pour entrer dans une logique d'économie de guerre. « On ne peut pas dire que la guerre revient en Europe et continuer d'avoir la même Loi de Programmation Militaire en toutes choses », a rappelé le président de la République à Madrid au sommet de l'OTAN la semaine dernière. « Nous devons sans doute savoir produire davantage, plus vite et mieux standardiser notre offre », a-t-il répété. Le ministre des Armées va envoyer cette semaine une lettre à tous les industriels de la défense en leur demandant leurs suggestions pour produire plus vite et moins cher, tandis que l'Etat-Major et la Direction générale de l'armement sont chargés de dresser la liste des besoins prioritaires, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le but est de présenter un projet au président de la République dès la rentrée, en septembre. La réflexion portera aussi bien sur les matières premières, les savoir-faire, les simplifications administratives et les perspectives à l'exportation. La France, comme les autres pays européens, présente la facture des matériels qu'elle envoie à l'Ukraine à la Facilité européenne pour la paix, le fonds européen qui mutualise les dépenses pour l'Ukraine. Abondé par tous les Etats membres de l'Union, le fonds a pour l'heure dégagé 1,5 Md€. Sébastien Lecornu a par ailleurs confirmé que « conformément à la Loi de programmation militaire votée, le gouvernement va inscrire en loi de finances pour 2023 une marche de 3 Md€ supplémentaire pour le budget de nos armées. »

    Les Echos du 4 juillet
  • Défense
    Les missiles MICA rénovés par MBDA livrés à la DGA
    La direction générale de l'armement (DGA) a réceptionné un premier lot de 14 missiles MICA rénovés. Les missiles air-air ont ainsi vu leurs équipements pyrotechniques remplacés, notamment le propulseur, afin d'étendre leur durée de vie jusqu'à horizon 2030. Cette rénovation a été effectuée par le missilier MBDA sur son site de Selles-Saint-Denis avec des équipements produits par Thales LAS, Roxel et ASB. La DGA précise que les missiles ont été pris en charge par le Service interarmées des munitions (SIMu) et sont donc disponibles pour armer les Mirage 2000-5 et les Rafale de l'armée de l'Air et de l'Espace et de la Marine nationale. Le programme de rénovation des 55 Mirage 2000D de l'armée de l'Air et de l'Espace mené depuis l'année dernière comprend aussi la capacité d'emport des missiles MICA dans sa version à guidage infrarouge (MICA IR). Le programme de rénovation des MICA porte sur un total de 300 missiles, s’accompagne d'un contrat d'acquisition de 567 missiles MICA de nouvelle génération (MICA NG). Au titre de la Loi de programmation militaire (LPM), 50 missiles MICA rénovés seront ainsi livrés en 2022. Les futurs missiles MICA NG, dont les livraisons sont quant à elles attendues à partir de 2026, viendront accroître la capacité d'interception à moyenne distance, de combat rapproché et d'autoprotection des Rafale de l'armée de l'Air et de l'Espace et de la Marine nationale avec des capacités accrues.

    Le Journal de l’Aviation du 4 juillet

Espace
  • Espace
    Le télescope James Webb dévoilera ses 1ères images le 12 juillet
    Les premières images prises par le nouveau télescope spatial de la NASA, James Webb, seront rendues publiques le 12 juillet, à partir de 10h30, heure locale, lors d'une conférence de presse organisée au Goddard Space Center de Greenbelt dans le Maryland et progressivement mises en ligne sur le site internet dédié. Lancé le 25 décembre dernier, le satellite a jusqu'ici impeccablement franchi tous les obstacles nécessaires à son bon fonctionnement. A quelques jours de cette première preuve des performances exceptionnelles du James-Webb, annoncé comme cent fois plus puissant que son illustre prédécesseur Hubble, la tension est à son comble dans la communauté scientifique. Ne connaissent pour l'instant ces images que le petit groupe de scientifiques et d'ingénieurs appelés à travailler au Space Telescope Science Institute (STScI). Ce centre de contrôle a été créé par l'agence spatiale américaine au sein du campus de l'université Johns-Hopkins (Baltimore, Maryland) pour piloter les opérations de Hubble. L'agence américaine fournira un échantillon d'images et de spectres montrant vraisemblablement les performances de chacun des quatre instruments. Lors d'une conférence de presse organisée le 29 juin, le directeur de la NASA, Bill Nelson, avait indiqué que cet échantillon comporterait notamment « l'image la plus profonde jamais prise de notre univers ». La gamme de longueur d'onde couverte par le JWST, l'infrarouge proche et moyen, lui permet de voir beaucoup plus loin dans l'espace, et donc de remonter beaucoup plus loin dans le temps, que Hubble.

    Les Echos du 4 juillet

Ukraine
  • Ukraine
    La guerre en Ukraine a transformé le monde du renseignement
    Avant le déclenchement du conflit, le 24 février, les États-Unis avaient déclassifié et averti pour annoncer et tenter de décourager l’invasion russe. Cette politique s’inscrit dans une stratégie qui porte un nom, le « campaigning », comme une révolution dans le monde du renseignement. Ce concept est apparu dans la stratégie de défense nationale américaine de 2022, dans le mémo des « 36 étoiles ». Ce document signé début 2021 par neuf généraux « quatre étoiles » américains réclamait à la communauté du renseignement américain des moyens pour lutter contre la désinformation ou les manœuvres d’influence. « Ils demandaient au renseignement de partager plus d’informations diffusables publiquement pour faire du ”name and shame”, pour désigner des activités hostiles, comme un moyen de les déjouer », explique Jake Harrington, spécialiste du renseignement à l’institut CSIS à Washington. Cette stratégie a été mise en œuvre pour riposter à la montée en puissance du dispositif militaire russe contre l’Ukraine. Si quelques messages s’adressaient directement au Kremlin, l’opération a aussi préparé les Occidentaux au conflit. La campagne américaine s’est accompagnée d’un partage d’analyses avec les services alliés, ce qui pose des défis techniques et suppose une confiance réciproque. Le campaigning est aussi « une adaptation à un monde qui devient moins secret », souligne Jake Harrington. Ce qui relevait auparavant de capacités rares, comme l’image satellite, est désormais accessible grâce à des opérateurs privés. Le général Gomart, ancien directeur du renseignement militaire français, déclare notamment au Figaro : « La guerre en Ukraine est le premier conflit dans lequel on sait autant de choses ». En France, la guerre en Ukraine a, elle aussi, percuté le monde du renseignement. La Direction du renseignement militaire (DRM) en a fait les frais. De son coté, préoccupé par la lutte informationnelle, le général Burkhard, qui a servi au Conseil national du renseignement, attend une réforme des services de renseignement.

    Le Figaro du 4 juillet