Synthèse de presse

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    ArianeGroup : focus sur le projet Susie
    Le magazine Air & Cosmos - qui propose par ailleurs un dossier, cette semaine, au programme d’avion de combat NGAD (Next Generation Air Dominance) de l’US Air Force -, consacre un article à l’étage réutilisable Susie, présenté par ArianeGroup à l’occasion du Congrès international d’astronautique (IAC). Susie, acronyme de Smart Upper Stage for Innovative Exploration, est conçu pour répondre aux besoins futurs de transport et de missions vers et dans l'Espace. Il vise à soutenir les enjeux spatiaux européens des décennies à venir, dans un contexte de forte croissance de l'économie du spatial et de l’intensification de l'utilisation de l'orbite basse. Il s’inscrit en partie dans le cadre de l’étude Nests (New European Space Transportation Solutions), confiée par l’ESA en 2021 à 3 consortiums, menés par ArianeGroup, avec Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space, Avio et la startup allemande RFA (Rocket Factory Augsburg). « Devons-nous nous en remettre aux Etats-Unis, à la Chine, à la Russie ou à l’Inde pour envoyer des astronautes sur orbite ? » soulève Joseph Aschbacher, directeur général de l’ESA, interrogé par le magazine. « Je peux seulement vous répondre que Susie est peut-être l’une des solutions et je suis très heureux que l’industrie élabore des propositions ».

    Air & Cosmos du 30 septembre
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    Mission DART : les télescopes James Webb et Hubble offrent des vues détaillées de l'impact
    Les télescopes spatiaux James Webb et Hubble ont révélé, ce jeudi 29 septembre, les vues détaillées de l'impact du vaisseau DART de la NASA sur l’astéroïde Dimorphos. Ces images aideront les scientifiques à comprendre le processus de modification de l'orbite. « L'impact paraît beaucoup plus important que prévu », commente Ian Carnelli, responsable de la mission européenne Hera, qui ira inspecter les dégâts à la surface de Dimorphos dans quatre ans. La caméra NIRCam de James Webb, travaillant dans le proche infrarouge, a observé l'impact pendant plusieurs heures après la collision. Ses dix images révèlent un noyau compact entouré de « panaches de matériaux s'éloignant du centre de l'endroit où l'impact a eu lieu », décrit un communiqué commun de l'agence spatiale européenne (ESA) et des deux observatoires spatiaux.

    Le Figaro du 30 septembre
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    Projet Solaris : exploiter l’énergie solaire depuis l’Espace
    L'ESA a proposé un programme préparatoire, appelé Solaris, en prévision du prochain Conseil de l'ESA au niveau ministériel prévu en novembre 2022. L'objectif de Solaris serait de « préparer le terrain pour une éventuelle décision en 2025 sur un programme de développement complet en établissant la viabilité technique, politique et programmatique de l'énergie solaire basée sur l'Espace pour les besoins terrestres », indique l’ESA. Il s’agit de capter l’énergie solaire dans l’Espace et de « l’envoyer sur Terre sous forme de micro-ondes avant de la transformer en électricité », détaille L’Usine Nouvelle. Le projet est soutenu par Airbus. Une fois l’énergie collectée, elle devra être convertie en micro-ondes par une antenne pour être réceptionnée par une deuxième antenne au sol assurant la conversion inverse. Sur son site munichois, Airbus Defence and Space emploie des antennes fournies par une startup néo-zélandaise, Emrod, au sein d’une installation expérimentale. La construction dans l’espace des fermes solaires représente un verrou technologique à lever. Pour produire l’équivalent d’une centrale nucléaire, soit entre 1 et 2 GW, le système spatial devra avoir une superficie de plusieurs kilomètres carrés. « Nous avons développé des robots autonomes capables d’assembler ce type de structures », souligne Christophe Figus, responsable robotique chez Airbus Defence and Space. Cette année, deux bras robots de 15 kilos ont déjà assemblé en moins de 8 heures un réflecteur entier, à Toulouse, avec une précision de 0,5 mm.

    L’Usine Nouvelle du 30 septembre
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    La startup Connektica s'installe à Toulouse
    La startup canadienne Connektica a annoncé l’ouverture d’une filiale à Toulouse. Créée en 2019 à Montréal, Connektica a développé une plateforme d'essais et de gestion de la chaîne d'approvisionnement conçue « pour répondre aux exigences des intégrateurs de satellite et des fabricants de composants », explique la startup. Ce système doit permettre de produire plus rapidement des satellites plus petits et à moindres coûts. « Nous avons fait évoluer la plateforme avec d’autres batteries de tests et l’avons enrichie d’outils de mesure qui traitent les métadonnées de production et les historiques de performance. Le but est d'obtenir des indicateurs très utiles à nos clients. Les impératifs de qualité, tout comme les économies de ressources et de délais, sont au centre de notre développement », explique Jeremy Perrin, l’un des deux fondateurs de Connektica. Le toulousain Anywaves (antennes satellites) est déjà un utilisateur.

    La Tribune du 30 septembre et L’Opinion du 28 septembre
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    Lanceurs spatiaux : l’essor des startups européennes
    L’Express consacre un article à l’essor des startups développant des microlanceurs, capables d'envoyer en orbite basse une charge allant de quelques dizaines à quelques centaines de kilos. La demande d'accès à l'Espace n'a jamais été aussi pressante : selon le dernier rapport d'Euroconsult, 1 700 satellites devraient être lancés chaque année durant la décennie. « On voit depuis quelques années se créer des ports spatiaux un peu partout sur la planète pour accueillir ces microlanceurs », souligne Sita Sonty, directrice au Boston Consulting Group (BCG) et experte des questions spatiales. Diamant 1, le pas de tir historique de Kourou, va faire l'objet d'importants travaux afin d'accueillir plusieurs microlanceurs ; une première enveloppe de 50 M€ a déjà été débloquée. Du côté des sociétés européennes, parmi lesquelles figurent, notamment, les startups allemandes Isar Aerospace et RFA (Rocket Factory Augsburg), ou l'Espagnol PLD Space, la société française Maïa Space, filiale à 100 % d'ArianeGroup, mise sur une capacité d'emport de 500 kg en version réutilisable, et de plus d'une tonne en version « consommable » (quand le premier étage n'est pas récupéré). « Maïa est en quelque sorte une fusée intermédiaire entre les microlanceurs et les lanceurs lourds, ce qui nous permet d'avoir la souplesse de la startup tout en ayant un segment de marché bien plus large que nos concurrents », indique le président exécutif de Maïa Space, Yohann Leroy, qui espère faire voler Maïa à horizon 2025-26.

    L’Express du 29 septembre

Industrie
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    « L'industrie fait face à des surcoûts impossibles à surmonter » : entretien avec Eric Trappier (UIMM)
    Eric Trappier, président de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et PDG de Dassault Aviation, accorde une interview à La Tribune, à l’occasion de sa visite à Bordeaux sur les sites de formation de la Maison de l'industrie. Il aborde les inquiétudes suscitées par la crise énergétique : « La flambée des prix de l'énergie place les entreprises industrielles face à des surcoûts impossibles à surmonter. C'est le sujet numéro un de préoccupation de nos PME partout en France ». En ce qui concerne la supply chain aéronautique, « on a conservé la cellule de vigilance créée pendant le Covid pour vérifier qu'il n'y a pas d'écroulement de la chaîne de sous-traitant. Par ailleurs, le fonds de soutien de près d’1 Md€ mis sur pied pendant la Covid nous permet aussi de pouvoir mobiliser au total 2 Md€ pour soutenir les entreprises qui ont le plus de difficulté ». Mais pour d’autres filières industrielles, « il faut un bouclier tarifaire pour protéger les entreprises sinon il y a un vrai risque de casser la dynamique de réindustrialisation ». Chez Dassault Aviation, « On a sécurisé la chaîne d'approvisionnement, notamment le titane […] nous avons réussi à augmenter la cadence de production des Falcon et à tripler la cadence de fabrication des Rafale. On était en 2020 en capacité de construire un Rafale par mois et nous sommes aujourd'hui à trois par mois. C'est la preuve que nous savons répondre à la demande d'une économie de guerre », se félicite-t-il. « Notre industrie est encore à risque dans la compétition mondiale. Il y a une vraie prise de conscience de l'importance de l'industrie, il faut mesurer cet effort dans la durée. On a de vrais atouts : une bonne main d'œuvre et des savoir-faire anciens et modernisés dans des secteurs qui fonctionnent bien tels que l'aéronautique, l'automobile, l'électronique. On a aussi le meilleur système social du monde mais aussi le plus cher donc il faut pouvoir se le payer en gagnant en compétitivité. Pour cela il faut amplifier le soutien à l'innovation et la baisse de la fiscalité de production », conclut le dirigeant.

    La Tribune du 30 septembre
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    Trophées des femmes de l'Industrie 2022 organisés par L'Usine Nouvelle
    Valérie Patuel, directrice générale de Safran Helicopter Engines à Singapour, est la lauréate du prix de la Femme internationale des Trophées des femmes de l'industrie 2022 délivrés par L'Usine Nouvelle. Élisabeth Raynaud, chargée du développement du système de guidage de la fusée Ariane 6 au sein d'ArianeGroup, a reçu le prix de la Femme de projets. Le magazine consacre un portrait à chacune des dirigeantes. Valérie Patuel représente Safran dans un pays stratégique, toutes activités confondues. « Cela m’amène à parler au nom du groupe auprès notamment des ministères de l’Industrie, du Commerce et de la Défense », détaille-t-elle. « Cette fonction de représentation implique une bonne dose de compréhension de la géopolitique locale et des enjeux dans la zone Indo-Pacifique ». Elisabeth Raynaud revient sur l’aventure Ariane 6 : « Nous avons simulé des dizaines de fois un premier vol complet de la fusée », explique-t-elle.

    L’Usine Nouvelle du 30 septembre
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    Tribune de Bruno Le Maire et Robert Habeck : « Nous nous engageons à réduire les prix de l'énergie et protéger notre économie »
    En prévision de la réunion extraordinaire des ministres de l'Énergie de l'Union européenne (UE), prévue ce vendredi 30 septembre à Bruxelles, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Robert Habeck, vice-chancelier, ministre de l'Economie et de la Protection du Climat de la République fédérale d'Allemagne, appellent la Commission Européenne à étudier toutes les options possibles pour baisser les prix de l'énergie et simplifier les aides d'Etat aux entreprises, afin de protéger l’outil industriel. « Les cadres temporaires de crise actuellement mis en œuvre au niveau européen sont trop complexes et ne sont donc pas adaptés aux besoins des entreprises confrontées à la crise. Ils doivent être améliorés, étendus et simplifiés de toute urgence par un dispositif beaucoup mieux adapté à la crise. Un soutien financier substantiel et efficace doit être ouvert à toutes les entreprises qui sont profondément touchées par la flambée des prix et qui perdent une partie de leur rentabilité ». Ils alertent : « nous devons nous assurer que nous prenons des mesures rapides et efficaces pour soutenir nos entreprises plutôt que de risquer une perte durable de notre compétitivité ».

    Les Echos du 30 septembre

Sécurité
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    Risque cyber : un groupe d’industriels européens, dont Airbus, créent leur propre société d'assurance
    Airbus, Veolia, Michelin, Adeo (maison-mère de Leroy Merlin) et Sonepar (distributeur de matériel électrique), se sont alliés à l'allemand BASF et au belge Solvay au sein d'une structure baptisée Miris Insurance, afin de se couvrir face aux attaques et risques numériques. Les demandes d'assistance pour des attaques informatiques par rançongiciel ont augmenté de plus de 85% en 2021 en France, relèvent Les Echos. « Aujourd'hui, le marché de l'assurance cyber est volatil et court-termiste, les assureurs ne souhaitant pas s'engager sur leurs capacités futures. C'est un problème car le risque cyber devient structurel et de long terme, les entreprises étant toutes engagées dans la digitalisation de leurs activités », explique Philippe Cotelle, directeur de l'assurance cyber et du management des risques assurantiels chez Airbus. « Nous ne voulons pas remplacer les assureurs, mais collaborer en complétant leur offre disponible dans une démarche de co-assurance », souligne-t-il. Le ministère de l’Economie et des Finances, face aux carences du marché, a publié au début du mois un rapport visant à améliorer l'écosystème français de l'assurance cyber.

    Les Echos du 30 septembre

Défense
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    Le Groupe Gorgé finalise l'acquisition d’iXblue
    Le Groupe Gorgé, propriétaire d’ECA Group, société spécialisée dans la robotique militaire, a annoncé ce jeudi avoir finalisé l'acquisition d'iXblue, qui rejoint ECA Group. Cette opération va permettre l'émergence « d'un champion industriel européen de haute technologie dans les domaines de la robotique, du maritime, de la navigation, de l'aérospatial et de la photonique », a souligné le Groupe Gorgé. « Le nouvel ensemble aura une activité équilibrée, avec 50% de son chiffre d’affaires réalisé dans le civil et 50% dans la Défense », détaille Raphaël Gorgé, PDG du groupe, dans un entretien au Figaro. « iXblue, qui est présent sur les marchés de l'hydrographie, aidera ECA Group à commercialiser ses drones sous-marins ; inversement, ECA Group soutiendra iXblue pour vendre ses sonars à ses clients », explique-t-il. Le nouvel acteur prévoit aussi de rapprocher ses équipes de R&D afin de « former la meilleure task-force dans le domaine des sonars, de l'Intelligence artificielle et des systèmes autonomes ».

    Le Figaro et La Tribune du 30 septembre

international
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    Le C919 a obtenu sa certification par les autorités chinoises
    Le C919 de Comac vient de se voir décerner par les autorités chinoises sa certification technique, dernière étape avant les premières livraisons aux compagnies aériennes et le démarrage de l'exploitation commerciale. La première compagnie à l'exploiter devrait être China Eastern. Aucune date officielle n'a encore été avancée pour une entrée en service. Les premiers vols commerciaux seront limités aux lignes intérieures, l'appareil n'ayant pas encore obtenu la certification des Européens et des Américains. Le C919, dont le premier vol d'essai remonte à mai 2017, possède une capacité de 158 à 165 sièges et une autonomie de 4 000 à 5 500 km. Il revendique les mêmes performances que les A320neo et les B737 MAX, avec lesquels il partage le moteur Leap de Safran et General Electric. L’appareil affiche un carnet de 815 commandes fermes auprès de 28 clients, dont quelques étrangers, comme le loueur d'avions GECAS. Cependant, « le C919 ne semble pas en mesure de constituer, à court et moyen terme, une menace commerciale pour Airbus, dont un quart de la production d'A320 part sur le marché chinois », relèvent Les Echos.

    Les Echos du 30 septembre