Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 661 avions et enregistré 820 commandes nettes en 2022
    Airbus a publié les chiffres de ses commandes et livraisons pour l’année 2022. Si l'objectif des 700 livraisons en 2022, avec 661 avions livrés, n'a pas été atteint, le cap des 700 ventes nettes a été largement franchi par le groupe avec 820 ventes nettes en 2022 contre 507 en 2021. Soit un bond de 62% d'une année sur l'autre. Le carnet de commandes d'Airbus a continué à s'arrondir pour atteindre 7 239 unités contre 7 082 au 31 décembre 2021. Airbus reste ainsi en tête des commandes nettes en 2022, dont le résultat est le meilleur depuis 2017. Plusieurs facteurs aux effets cumulatifs ont impacté la production : les conséquences de la pandémie sur l'organisation de la supply chain, les ressources humaines, les effets de la guerre en Ukraine sur le coût de l'énergie et son corollaire, l'inflation, etc. « Au vu de la complexité de notre environnement opérationnel, je tiens à remercier nos équipes et nos partenaires pour les efforts fournis et le résultat atteint », souligne Guillaume Faury, Président Executif du groupe Airbus, qui maintient l’objectif d'une production de 65 moyen-courriers par mois en 2024 et de 75 par mois pour le milieu de la décennie.

    Ensemble de la presse du 11 janvier
  • Industrie
    Air Support connaît un fort rebond d’activité et investit dans un nouveau bâtiment
    Le spécialiste gersois de la maintenance aéronautique Air Support connaît un rebond d'activité de plus de 50% sur un an et a largement dépassé son niveau d'avant Covid. « Air Support devrait atteindre 33 M€ de chiffres d’affaires au printemps prochain soit 50% de plus qu'en 2022 et environ de 30% de plus qu'avant le Covid », se réjouit Sabine Tertre, Présidente d'Air Support. Fondée en 1992 aux pieds des lignes d'assemblage final d'Airbus à Colomiers, la PME a pris ses quartiers en 2013 à Pujaudran dans le Gers. L’entreprise est un sous-traitant pour les motoristes Safran et General Electric, mais aussi de grands MRO comme Air France Industrie, des avionneurs (ATR, Embraer, Dassault Aviation) et plus rarement des compagnies aériennes. Grâce à un positionnement marqué sur les court-courriers, la société a bénéficié très tôt de la reprise du trafic aérien. Malgré la crise sanitaire, la PME a fait le choix de poursuivre les investissements prévus. Air Support a notamment mis 2 M€ (dont 1 M€ d'accompagnement du plan France Relance) pour développer un nouveau banc d'essais qui lui permet aujourd'hui de « réaliser un saut technologique en proposant à ses clients des réparations sur de nouveaux équipements ». L'entreprise a aussi maintenu la digitalisation de l'usine avec l'objectif de numériser toutes les instructions dans l'atelier et de viser le zéro papier. Pour soutenir la forte croissance sur le segment MRO, Air Support a conclu en décembre dernier une opération de LBO (leveraged buy-outou rachat avec levier) avec un nouvel investissement du fonds iXO Private Equity, dans le capital depuis 2017, et l'arrivée de BNP Paribas Développement. Air Support investira par ailleurs 3 M€ pour construire un nouveau bâtiment jouxtant son siège, il fera environ 1 500 m2 et abritera toutes les fonctions support, les achats et les magasins de pièces. Dès cette année, au moins 25 embauches sont prévues pour atteindre la barre de 150 collaborateurs fin 2023. La Présidente, Sabine Tertre, espère que ce sera l'occasion de féminiser encore davantage ses effectifs.

    La Tribune du 11 janvier
  • Industrie
    Splash-In-Aviation poursuit le développement de Petrel X
    La société bretonne Splash-In-Aviation annonce avoir effectué des perfectionnements sur son hydro ULM, le Petrel X, et poursuivre son développement. Il avait déjà été présenté au public lors du rassemblement international d'hydravions de Biscarrosse en mai 2022, en statique et lors du Mondial de l'ULM 2022, en vol. Cet appareil est l’héritier du célèbre hydro ULM SMAN PETREL (ou Hydroplum), conçu dans les années 90. Splash-In-Aviation explique avoir reçu de nouveaux sièges baquets en carbone avec habillage en cuir réalisé par un artisan sellier. Le deuxième développement annoncé pour le Pétrel X est la création du capot moteur de l'hydro ULM, dont un moulage des différentes pièces est en cours. Splash-In-Aviation optimise la position des trappes d'accès pour faciliter la visite prévol et l'entretien du moteur.

    Aeroweb-fr.net du 11 janvier
  • Industrie
    480 livraisons et 808 commandes nettes pour Boeing en 2022
    Avec 808 commandes nettes cette année et 480 livraisons d’avions, Boeing s’est félicité d’avoir livré davantage de B737 Max que prévu, soit 387 avions. Le constructeur souligne une accélération de ses livraisons en décembre à 69 avions, dont 54 B737 Max. Ce qui illustre la remontée en cadence à 31 B737 Max par mois, ainsi qu’un déstockage accéléré des avions produits mais non livrés pendant l’interdiction de vol de cet appareil. Privé de contrats avec la Chine depuis 2017, Boeing a malgré tout renoué avec une dynamique commerciale, avec près de 700 commandes de B737 Max. Ce dernier a notamment gagné la confiance de nouveaux clients : ANA, Delta, IAG, et la low-cost Arajet. Sur le marché des gros-porteurs long-courriers, le match est serré cette année, avec 94 livraisons pour Boeing contre 92 pour Airbus en 2022. Aidé par une gamme plus large et la bonne santé des avions-cargos, Boeing a remporté 238 commandes sur ce secteur. L'avionneur américain est encore loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant-crise et reste également en dessous des attentes concernant les livraisons de B787, qui n'ont pu reprendre qu'à l'été dernier, après plus d'un an de suspension.

    Ensemble de la presse du 11 janvier
  • Industrie
    Airbus Atlantic va s’agrandir et recruter 200 personnes à Rochefort
    Un nouveau bâtiment de 8 000 m² va être construit par Airbus Atlantic sur un site de 2 hectares à Rochefort. Airbus Atlantic, qui s’étend aujourd’hui sur 14 hectares, va acquérir 20 000 m² supplémentaires. Les nouveaux entrepôts de 8 000 m² seront aménagés afin de « créer un hub logistique et un hall d’assemblage pour l’aérostructure » dédiés aux sections de fuselage des Airbus A320, A330, A350 ou encore A400 M. La finalité de cette extension est aussi de sécuriser les livraisons. La surface de production du sous-traitant aéronautique sera portée à 92 000 m². L’avionneur multiplie également depuis la rentrée les opérations de recrutement : 200 emplois pourraient être créés, dont 120 postes d’ajusteurs monteurs. La mise en service du site est attendue pour le mois de juin 2024.

    Sud-Ouest du 11 janvier

Défense
  • Défense
    Dassault Aviation a repris les livraisons de Rafale à la France
    Le 29 décembre 2022, l’usine Dassault Aviation de Mérignac a livré à la Direction Générale de l’Armement (DGA) le Rafale B359 (au standard F3R), marquant la reprise des livraisons d'avions de combat Rafale à la France après 4 années d’interruption. Le Rafale B359, destiné à l’armée de l’Air et de l’Espace, fait partie de la commande dite « tranche 4 » notifiée en 2009 pour 60 avions. Conformément aux différentes Lois de programmation militaire (LPM), les livraisons à la France avaient été interrompues pour des raisons budgétaires. La chaîne Rafale a alors été alimentée par les commandes export, notamment en Egypte, au Qatar et en Inde. L'année dernière, le constructeur a enregistré 92 prises de commandes : 80 par les Émirats arabes unis, 6 par la Grèce et 6 par l'Indonésie. Le carnet de commandes du Rafale comptait, au 31 décembre 2022, 164 appareils contre 86 l’an passé. Il reste 27 Rafale à livrer au titre de la tranche 4, auxquels s’ajoutent 12 Rafale commandés en 2021 par la France pour compenser 12 appareils revendus à la Grèce. La notification d’une tranche 5 est prévue en 2023. 13 Rafale F3R devraient être livrés en 2023 à l'armée de l'Air et de l’Espace, moins 10 Rafale vendus d'occasion à la Croatie (12 au total), selon le chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l’Espace. « Nous devrions assister à une remontée progressive du nombre de Rafale disponibles », a expliqué en octobre le général Stéphane Mille à l'Assemblée nationale. Au total 13 Rafale devraient être livrés en 2024, puis autant en 2025. Cet été l'armée de l'Air et de l’Espace, qui met en œuvre 195 avions de chasse, dont 102 Rafale, plaidait pour une flotte de 225 Rafale (contre 185).

    Ensemble de la presse du 11 janvier

Innovation
  • Innovation
    L’armée de l’Air et de l’Espace anticipe la bataille de la très haute altitude
    Entre la limite de l'espace aérien souverain jusqu'à 66 000 pieds (20 km) et l'Espace, au-delà de 100 km d'altitude, se trouve la « très haute altitude », qui reste un espace non régulé. « Avec la multiplication des projets de ballons atmosphériques, de drones de très haute altitude, de planeurs hypersoniques ou de satellites en orbite basse, il faut ouvrir une réflexion et éviter demain une potentielle lacune capacitaire », a expliqué lundi le chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace, Stéphane Mille, à l'occasion d'un colloque organisé à l'Ecole militaire, qui se donne jusqu'à juin pour élaborer les premiers éléments d'une doctrine dans ce milieu nouveau. L'an dernier en Arizona, Airbus avait réussi à faire voler son 1er drone stratosphérique solaire Zéphyr pendant 64 jours d'affilée à environ 70 000 pieds d'altitude. Thales, de son côté, développe toujours le Stratobus , un dirigeable tactique capable de porter 250 kg de charge utile et situé en permanence à quelque 20 km d'altitude, avec un rayon d'action de 1 000 km2. Le projet a justement été relancé dans le cadre du Fonds européen de Défense. Diverses startups développent aussi de nouveaux projets stratosphériques : Zephalto pour le tourisme spatial, Hemeria pour le ballon manoeuvrant BalMan ou Stratolia pour un réseau de ballons doté de capteurs hyperspectraux. Les recherches se poursuivent également chez Dassault Aviation, sur les avions fusée ou les avions spatiaux. Les 1ères tentatives d'avion-fusée remonte aux années 1950 avec le X1 e le X15, mais il y a désormais un net regain d'intérêt en raison des évolutions technologiques vers la construction de réseaux sol, air, espace. L’Agence européenne pour la sécurité aérienne (AESA) présentera en février prochain une feuille de route pour tenter de réglementer ces nouvelles formes de trafic aérien en haute altitude.

    Les Echos du 11 janvier

Environnement
  • Environnement
    Air France-KLM place pour 1 Md€ d’obligations dites « durables »
    Le groupe Air France-KLM a réussi à placer pour 1 Md€ d'obligations dites « durables », pour poursuivre son désendettement de ses prêts garantis par l'Etat (PGE), grâce à ses engagements en matière de réduction des émissions de CO2 et de NOx. C'est la 1ère fois qu'une compagnie aérienne a recours à ce nouveau mode de refinancement assorti d'objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Conçues pour aider les entreprises à financer leurs investissements en faveur de l'environnement, ces obligations ont pour particularité d'avoir un coût conditionné à la réalisation d'objectifs environnementaux. Air France-KLM a ainsi pu placer 2 tranches d'obligations de 500 M€ chacune, l'une avec une maturité de 3,3 ans et à 7,25% et l'autre à 5,3 ans et 8,125%, en contrepartie de l'engagement de réduire les émissions de gaz à effet de serre de ses avions de 10% d'ici à 2025 comparé au niveau de 2019. Si cet objectif de 10% n'était pas atteint, le coût de cette forme d'emprunt serait revu à la hausse. En parallèle, le groupe a jusqu'en mai 2025 pour rembourser l'intégralité de ses PGE, mais veut en avoir remboursé dès que possible au moins de 75%, afin d'être libéré de certaines contraintes. Le coût de ces PGE doit en effet passer à 7% à compter du printemps 2023. Par ailleurs, Air France-KLM devra faire face à d'importantes échéances en 2024 et 2025, avec respectivement pour 2,8 Md€ et 2,85 Md€ de dettes à honorer.

    Les Echos du 11 janvier

Compétitivité
  • Compétitivité
    Bruxelles « travaille » à « quelque chose de comparable » au plan climat américain annonce Thierry Breton
    Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a assuré mardi 10 janvier travailler sur des mesures comparables aux subventions américaines massives du plan climat de Joe Biden, afin de protéger l'industrie européenne face au risque de « distorsion » de concurrence. « Nous devons réagir, nous ne pouvons pas rester inactifs », a déclaré Thierry Breton lors d'une rencontre économique à Madrid. « Il n'est pas trop tard. Nous devons envoyer un message fort à notre industrie », a-t-il insisté. Ces propositions seront présentées « très rapidement », a-t-il expliqué. Bruxelles s'inquiète depuis plusieurs mois des effets de l'Inflation Reduction Act (IRA), un plan de 420 Md$ adopté l'été dernier par le Congrès américain. L'Union européenne réclame plus de « coordination » et craint une fuite de ses entreprises outre-Atlantique. Dans le détail, la réponse de l'UE à l'IRA comportera « 3 volets », a précisé Thierry Breton. Un volet réglementaire, destiné à accélérer l'essor de la « green tech » (économie verte) européenne ; un volet financier, afin que l'ensemble des États membres aient accès aux ressources nécessaires pour soutenir ce secteur ; et la création d'un « fonds souverain » capable d'investir dans des projets industriels européens.

    Le Figaro du 11 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Turkish Airlines loue 5 A321neo de plus à Avolon
    La société de leasing Avolon a annoncé lundi 9 janvier la livraison de 5 A321neo supplémentaires à la compagnie aérienne Turkish Airlines. La société de leasing irlandaise a désormais placé 8 avions chez Turkish Airlines. La compagnie dispose actuellement de 37 A321neo sur les 92 attendus (y compris pour sa filiale AnadoluJet). En 2022, la compagnie nationale turque basée à l’aéroport d’Istanbul a transporté 71,8 millions de clients dont 46,3 millions vers et depuis l’étranger, un secteur où le coefficient d’occupation de ses avions atteignait 80,2%.

    Le Figaro du 10 janvier

Espace
  • Espace
    2023 sera une année record pour SpaceX
    SpaceX, la société d’Elon Musk, prévoit une année record pour 2023 : 100 tirs en 1 an, en espérant battre le record de 61 tirs réussis en 1982 par l’URSS, alors en pleine Guerre froide. SpaceX a déjà frappé fort pour son 1er lancement de l’année : 144 satellites envoyés, pour son 200ème vol réussi et sa 15ème réutilisation d’un premier étage. La société pourra également compter sur Starlink, son offre de haut débit par satellite et sur le Starship, un vaisseau ultra lourd polyvalent en développement. Il servira au retour sur la Lune et à la conquête prochaine de la planète Mars, comme au transport ultra rapide de passager entre deux mégalopoles d’ici 5 à 10 ans selon Elon Musk : « 1 000 passagers, tous en classe éco, pas de toilettes, avec un espace pour les pilotes et un coin restauration. (…) On parle ici, en gros, d’un missile balistique intercontinental qui voyagerait à Mach25 et qui pourrait atterrir » espère le dirigeant de SpaceX.

    Le Figaro du 10 janvier