Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Entretien avec Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus
    Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, accorde un entretien à BFMTV. Evoquant les « bons résultats » publiés par le groupe, il remarque qu’Airbus est « dans une situation de montée en cadence très importante ». Il souligne le dynamisme général du transport aérien, notant que le redressement de l’activité a été « très brutal » : dès la levée des contraintes liées à la pandémie de Covid-19, « très rapidement, les gens ont eu envie de recommencer à voyager ». Les perspectives pour les années qui viennent sont celles d’une croissance forte du trafic aérien, qui devrait retrouver son niveau d’avant la crise sanitaire puis continuer à augmenter. Interrogé sur les difficultés de recrutement dans le secteur aéronautique, Guillaume Faury rappelle qu’Airbus « reste très attractif », mais reconnaît qu’il « manque des bras », pour exercer « des métiers passionnants », à l’heure de la mise en œuvre de la décarbonation du secteur. Après la conquête de la sécurité du transport aérien, puis celle de sa démocratisation, l’aviation entre dans une troisième grande phase de son développement, celle de l’efficacité écologique, résume Guillaume Faury, qui remarque qu’Airbus « a toutes les raisons de rester en tête » de la concurrence mondiale s’il opère cette transition. A court terme, le dirigeant insiste sur l’intérêt des biocarburants, « un élément absolument essentiel de la décarbonation du transport aérien ». Il recommande « d’aller beaucoup plus vite », soulignant qu’Airbus joue un rôle de « catalyseur de projets et d’investissements ». « La matière première est là : les capacités de raffinage doivent maintenant être mises en place », indique-t-il. L’entretien est accessible en ligne : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/guillaume-faury-airbus-airbus-annonce-qu-il-livrera-un-peu-moins-d-avions-que-prevu-en-2022-28-07_VN-202207280143.html

    BFMTV du 28 juillet
  • Industrie
    Airbus : « solide performance financière » au premier semestre 2022
    Airbus présente ses résultats semestriels 2022. Le chiffre d'affaires consolidé a atteint 24,8 Md€ (contre 24,6 Md€ au premier semestre 2021), l’EBIT ajusté s’élève à 2,6 Md€. Au total, 297 avions commerciaux ont été livrés, dont 25 A220, 230 A320, 13 A330 et 29 A350. Le chiffre d'affaires généré par les activités Avions Commerciaux est resté stable. Airbus Helicopters a livré 115 unités, avec des revenus en hausse de 6%, « reflétant principalement la croissance des services et un mix favorable dans les programmes ». Les revenus d'Airbus Defence and Space ont augmenté de 11%, principalement grâce à l'activité Avions militaires et suite à la signature du contrat Eurodrone en février. Quatre avions de transport aérien A400M ont été livrés au premier semestre 2022. En ce qui concerne le programme A320, « la production progresse vers un rythme de 75 avions par mois en 2025, comme précédemment communiqué » ; un ajustement de la trajectoire de montée en cadence est annoncé pour 2022 et 2023 : « compte tenu des défis actuels de la chaîne d'approvisionnement », Airbus adapte la trajectoire de montée en puissance et vise désormais « un taux mensuel de 65 au début de 2024, soit environ six mois plus tard que prévu ». Airbus rappelle que le premier vol de l'A321XLR a eu lieu en juin 2022, ce qui représente une étape importante vers l'entrée en service de l'appareil qui devrait avoir lieu au début de 2024. Le groupe met à jour ses prévisions pour 2022 à environ 700 livraisons d'avions commerciaux. « Airbus a réalisé une solide performance financière au premier semestre 2022, dans un environnement opérationnel complexe, la situation géopolitique et économique créant de nouvelles incertitudes pour l'industrie. Les défis de la chaîne d'approvisionnement nous conduisent à ajuster les étapes de montée en puissance de la famille A320 en 2022 et 2023, et nous visons désormais un rythme mensuel de 65 appareils au début de 2024. Notre objectif de livraison d'avions pour 2022 a été mis à jour en conséquence. Les prévisions de bénéfice et de flux de trésorerie disponible sont maintenues, étayées par les résultats financiers du premier semestre », a déclaré Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus. « Les équipes d'Airbus sont engagées avec les fournisseurs et les partenaires pour monter en puissance vers un taux de production mensuel de 75 appareils de la famille A320 en 2025, soutenu par une forte demande des clients ».

    Ensemble de la presse du 28 juillet
  • Industrie
    Safran : activité en forte hausse au premier semestre 2022
    Safran a dégagé un chiffre d'affaires et un résultat net ajusté en forte hausse au premier semestre 2022. Le chiffre d'affaires ajusté a augmenté de 24,5%, s’établissant à 8,56 Md€ sur les six premiers mois de l'année. Le bénéfice net du groupe s'élève à 536 M€ pendant le semestre, le double de l'an dernier sur la même période. Le directeur général, Olivier Andriès, a déclaré : « Safran a dégagé de solides résultats au premier semestre, dans un contexte d'amélioration du trafic aérien dans toutes les régions du monde à l’exception de la Chine. Notre capacité à augmenter les cadences de production est quelque peu freinée par la fragilité de la chaîne d'approvisionnement alors que le monde sort de la pandémie et nous redoublons d'efforts pour respecter les délais de livraison aux avionneurs. Nous continuerons d’optimiser nos coûts et de mettre en œuvre des actions commerciales afin de lutter contre les pressions inflationnistes. Nous sommes confiants dans notre capacité à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette année et les suivantes ». Le groupe relève son objectif de chiffre d'affaires pour 2022 entre 18,2 et 18,4 Md€, soit 200 M€ de plus qu'auparavant, « afin de refléter l'appréciation du dollar et les paiements d'importants acomptes clients ». Safran confirme également sa perspective de marge opérationnelle courante d'environ 13%.

    Ensemble de la presse du 28 juillet
  • Industrie
    Airbus et Boeing saluent le redressement de la demande et s'adaptent aux difficultés des sous-traitants
    Airbus et Boeing, qui ont présenté leurs résultats semestriels 2022, s’accordent pour souligner le redressement extrêmement dynamique de la demande sur le marché aérien, et reconnaissent la pression qui s’ensuit sur la supply chain. Airbus anticipe 700 livraisons cette année, contre 720 envisagées précédemment, et décale de six mois, à début 2024, son objectif de hausse de production de l'A320neo : « En raison des difficultés actuelles de la supply chain, Airbus ajuste la montée en cadence en 2022 et 2023, annonce Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus. « Nous ne pousserons pas notre système de production trop vite », précise quant à lui David Calhoun, CEO de Boeing. « Notre priorité, c'est la stabilisation de notre supply chain et la prévisibilité de notre production ». « Malgré la dégradation de l'environnement macroéconomique et la menace d'une récession liée à l'inflation, la hausse des prix des matières premières, les tensions sur les ressources humaines et l'impact de la guerre en Ukraine, nous ne voyons pas de signes de ralentissement de la demande », insiste le CEO de Boeing.

    Le Figaro et L’Usine Nouvelle du 28 juillet
  • Industrie
    Air Liquide : résultat net en hausse au premier semestre 2022
    Air Liquide a enregistré un bénéfice net en progression de 5,3% au premier semestre 2022, à 1,3 Md€. Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe est en progression de 31%, à 14,21 Md€, et reste en hausse une fois l'effet inflation de l'énergie exclu, a précisé le groupe. À base comparable, qui élimine les taux de change ainsi que les variations des prix de l'énergie, le groupe voit ses ventes progresser de 7,7%, une performance « très solide » et « d'autant plus remarquable qu'elle a été réalisée dans un environnement macroéconomique et géopolitique particulièrement complexe », souligne le directeur général du groupe, François Jackow. Le résultat opérationnel courant est de 2,28 Md€ sur la période considérée, contre 1,94 Md€ il y a 12 mois. Concernant ses perspectives, le groupe maintient ses prévisions, s'estimant « confiant dans sa capacité à augmenter à nouveau sa marge opérationnelle et à réaliser une croissance du résultat net récurrent, à change constant ».

    Ensemble de la presse du 28 juillet
  • Industrie
    Nathalie Tarnaud Laude va prendre la direction d'ATR
    L'assemblée des actionnaires d'ATR (Airbus et Leonardo) a nommé Nathalie Tarnaud Laude en tant que présidente exécutive de l'avionneur franco-italien. Elle prendra ses fonctions le 17 septembre, succédant à Stefano Bortoli. Nathalie Tarnaud Laude est actuellement présidente de NHIndustries (NHI, société détenue par Airbus (62,5%), Leonardo (32%) et Fokker (5,5%)) et vice-présidente senior en charge du programme NH90 chez Airbus Helicopters. Au sein d'Airbus qu'elle a rejoint en 2005, Nathalie Tarnaud Laude a auparavant occupé divers postes à responsabilités dans le domaine de la stratégie, des programmes, de la technologie et des finances. Elle « dispose de solides compétences en stratégie et management ainsi qu'en exécution de programmes, essentielles pour continuer à développer ATR en tant que leader de l'aviation régionale responsable », souligne le groupe.

    Ensemble de la presse du 28 juillet
  • Industrie
    Airbus Helicopters construit un centre de test pour CityAirbus NextGen à Donauwörth
    A Donauwörth (Allemagne), Airbus Helicopters a commencé la construction d'un centre de test pour le CityAirbus NextGen, aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique (eVTOL), dont le groupe a présenté le prototype en septembre 2021. L'achèvement du bâtiment est prévu pour le premier trimestre de 2023. Occupant une surface de 1 000 m2, la nouvelle structure sera utilisée pour tester les systèmes de l’eVTOL. Anna Christmann, coordinatrice du gouvernement fédéral pour la politique aérospatiale allemande, a assisté à la cérémonie. « Avec la cérémonie de pose de la première pierre du Centre d'essai de mobilité aérienne urbaine sur le site de Donauwörth, Airbus Helicopters pose une base importante pour la poursuite des progrès des avions à propulsion électrique », a-t-elle déclaré. Avec une autonomie de 80 km et une vitesse de croisière de 120 km/h, le CityAirbus NextGen a été développé pour être adapté à une gamme de déploiements dans les zones urbaines. Outre le transport de passagers, l'avion pourrait également être déployé pour des missions médicales ou utilisé dans un contexte d'éco-tourisme, précise Airbus Helicopters. « Nous investissons dans l'avenir du vol électrique car nous pensons que cette technologie présente un potentiel clé pour les vols à zéro émission », a souligné Wolfgang Schoder, directeur général d'Airbus Helicopters en Allemagne. « La mobilité aérienne urbaine va changer la façon dont nous nous déplaçons dans les villes et au-delà, et elle constituera un nouveau pilier d'activité pour Airbus ».

    Aviation Pros du 28 juillet

international
  • international
    Boeing : recul des bénéfices au deuxième trimestre 2022
    Boeing a présenté ses résultats pour le deuxième trimestre 2022. L’avionneur a enregistré une baisse de 72% de son bénéfice net, à 160 M$. Le chiffre d'affaires a reculé de 2% par rapport à la même période il y a un an, à 16,68 Md$ (16,5 Md€), et le bénéfice opérationnel a baissé de 24%, à 774 M$. Boeing a maintenu son objectif de générer un flux de trésorerie disponible en 2022 et a déclaré être dans les « dernières étapes » de la préparation du redémarrage des livraisons de B787 Dreamliner. « Nous avons réalisé d'importants progrès dans l'ensemble des programmes clés au deuxième trimestre et nous renforçons la dynamique de notre redressement », a déclaré David Calhoun, CEO de Boeing. « Alors que nous commençons à franchir des étapes clés, nous avons pu générer un flux de trésorerie d'exploitation positif ce trimestre ». Les revenus dégagés par la division d'aviation commerciale ont progressé de 3% sur le trimestre, soutenus par les livraisons du B737 MAX. Poursuivant la remontée en puissance du programme, Boeing en produit désormais 31 exemplaires par mois.

    Ensemble de la presse du 28 juillet

Défense
  • Défense
    TDSI, filiale de Thales, finalise l'acquisition d'AAC aux Etats-Unis
    Thales Defense & Security, Inc. (TDSI) vient de finaliser l’acquisition d’Advanced Acoustic Concepts (AAC), la joint-venture que la société détenait avec Leonardo DRS. Aux États-Unis, AAC est l’un des principaux acteurs techniques en matière de sonars avancés, d’entraînement et de systèmes de gestion des connaissances. L’entreprise fournit des solutions de modernisation à la Marine américaine par le biais d’un modèle d’insertion technologique de systèmes, et d’un cadre commercial, ouverts. Avec plus de 200 salariés, AAC a généré en 2021 un chiffre d’affaires de 80 millions de dollars (env. 70 millions d’euros). « Grâce à ses compétences et son expérience dans la lutte anti-mines et dans la lutte anti-sous-marine, avec des systèmes aussi bien aéroportés que sur bâtiments de surface, AAC va renforcer notre soutien au ministère américain de la Défense », explique Mike Sheehan, PDG de TDSI. « De plus, depuis sa création, l’entreprise a multiplié les succès pour répondre aux besoins importants de la Marine américaine. Désormais sous la seule houlette de TDSI, AAC devrait poursuivre son essor à ce niveau ».

    Bourse Direct du 28 juillet

Espace
  • Espace
    Rover Curiosity : 10 ans d’exploration de Mars
    La Tribune consacre un reportage au rover Curiosity, qui célèbrera le 6 août prochain ses 10 ans sur Mars. La NASA a décidé de prolonger jusqu'en 2025 la mission du rover, dont la durée prévue était initialement de deux ans. La caméra ChemCam (CHEMistry CAMera), instrument franco-américain, envoie quotidiennement des tirs laser sur les roches martiennes. « L'analyse de la lumière nous permet d'identifier la composition chimique des roches. Nous avons pu établir une cartographie chimique de Mars tout au long du trajet du rover » explique Olivier Gasnault, chercheur à l'Irap (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) et responsable en France de l'instrument. « Le principal enseignement est que Mars fut dans le passé habitable. On ne parle pas de présence d'animaux mais d'une forme de vie simple avec des bactéries. Grâce notamment à l'analyse des roches, nous savons qu'il y a eu de l'eau liquide sur la planète », souligne Valérie Mousset, cheffe de projet de la partie française de la mission martienne au CNES. Le succès de la ChemCam a inspiré la SuperCam, qui équipe le rover Perseverance de la mission Mars2020, rappelle La Tribune. En plus du laser, l’instrument SuperCam est doté d'un micro, conçu à Toulouse, qui a pu enregistrer les premiers sons de Mars.

    La Tribune du 28 juillet
  • Espace
    Quel avenir pour l’ISS après l’annonce du retrait de la Russie ?
    La presse analyse les conséquences du retrait russe de l’ISS « après 2024 », annoncé par le directeur de l’agence spatiale Roscosmos, Iouri Borisov, dans le cadre d’une rencontre mise en scène avec Vladimir Poutine. « Si les Russes ont longtemps été indispensables, ce n’est plus le cas aujourd’hui », commente Le Monde : SpaceX, avec ses fusées Falcon 9 et ses capsules habitées Crew Dragon, a rendu aux Américains un accès autonome à l’ISS, dont le ravitaillement peut aussi se faire sans les Russes. La question de la maintenance du segment russe devrait toutefois se poser. La directrice de l’ISS à la NASA, Robyn Gatens, a expliqué, lors d’une conférence à Washington, que son agence n’avait reçu « aucune déclaration officielle » venant des Russes. « Nous allons donc davantage discuter de leurs plans », a-t-elle ajouté. Les États-Unis ont annoncé l’année dernière leur intention d’opérer la station jusqu’en 2030 ; l’Europe devrait s’y engager elle aussi à l’automne.

    Le Monde et Le Figaro du 28 juillet

Innovation
  • Innovation
    Maintenance : l’EASA approuve le patch peinture de Corso Magenta
    L’Agence Européenne de la sécurité aérienne (EASA) a approuvé le patch peinture CorsoPatch Aircraft, de l’entreprise française Corso Magenta (basée à Nanterre). Il s’agit d’un patch de peinture sèche, dédié à la réparation rapide des dommages de peinture extérieures des avions (ailes et fuselage) pour une maintenance simplifiée. Il est désormais applicable sur toutes les gammes des avions des principaux constructeurs, Airbus, Boeing, ATR et Embraer, permettant à Corso Magenta de proposer son produit sur la majorité de la flotte d’aviation civile mondiale. Après l’EASA, le fabriquant demande la validation du CorsoPatch Aircraft par les différentes autorités d’aviation civile (FAA aux Etats-Unis, TCCA au Canada, CAA au Royaume-Uni, GCAA aux Emirats Arabe Unis, CAAC en Chine).

    Air Journal du 24 juillet