Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    La plus grosse commande de l'année pour Airbus chez BOC Aviation
    C’est une commande record pour le constructeur aéronautique, qui réalise sa plus grosse vente depuis le début de l’année avec BOC Aviation (Singapour). L'entreprise a signé un contrat ferme pour vingt A320neo, cinquante A321neo et dix A321XLR, dont la livraison est attendue entre 2027 et 2029. Le contrat de près de 10 Md€ est le plus important signé par la compagnie, portant à 546 unités le total des Airbus achetés depuis la fondation de BOC Aviation. Cette nouvelle commande de 80 avions supplémentaires permet à Airbus de doubler son solde net de commande depuis le début de l’année. Christian Scherer, Airbus Chief Commercial Officer et Head of Airbus International, salue « la vision et sa prévoyance dans la sécurisation des positions de livraison futures de ces actifs les plus recherchés dans le segment des monocouloirs, maintenant et à plus long terme ».

    Ensemble de la presse du 11 avril
  • Industrie
    Latécoère vise deux nouveaux rachats aux Etats-Unis
    En décembre dernier, le groupe Latécoère annonçait le rachat de Malaga Aerospace, faisant suite aux acquisitions de SDM au Mexique et TAC en Belgique plus tôt dans l’année ; deux entreprises américaines sont désormais dans son viseur. Cette acquisition aurait un impact significatif sur le groupe toulousain, les deux sociétés, actives dans les aérostructures, représentant combinées 90 M€ de chiffre d’affaires. Le coût de ce rachat de 95 M€ serait financé par la récente augmentation de capital d’août 2021.

    La Dépêche du Midi du 11 avril
  • Industrie
    Newtec Scientific ambitionne l’instrumentation à -250° pour le marché de l’hydrogène
    La PME de Caveirac dans le Gard, spécialisée dans l’instrumentation scientifique destinée à la microscopie pour analyser le comportement thermomécanique des matériaux en milieux contraints et hostiles, travaille sur des outils qui lui permettront l’observation des métaux à des températures négatives allant jusqu’à - 250°, nécessaire notamment pour l’avion à hydrogène. « L'ambition, c'est de faire l'avion de demain qui fonctionnera à l'hydrogène, donc il faut des éléments pour transporter le gaz. Or, pour transporter de l'hydrogène, il faut le mettre à l'état liquide puis sous pression, et quand le gaz se libère, ça descend à une température de - 253°C. Il faut donc des instruments pour tester les matériaux à cette température. On est déjà descendu à - 150° et on se donne trois ans pour arriver à - 250°. Je m'associe à l'Ecole des mines d'Albi et au laboratoire Clément Ader de Toulouse. Airbus est très intéressé... » explique Antoine Candeias, président fondateur de Newtec Scientific. La société, qui compte 12 salariés aujourd’hui et un chiffre d’affaires de 1,5 M€, aimerait s’agrandir mais dit rencontrer des difficultés pour trouver les bons profils à recruter. Le traçage des matières premières est un travail fastidieux pour l’entreprise, qui explique se heurter aux douanes françaises pour monter les dossiers d’exportations.

    La Tribune du 11 avril
  • Industrie
    Safran et Aura Aero s’associent pour réaliser le projet d’avion régional électrique
    Safran, qui ambitionne de devenir le leader mondial de la propulsion électrique et hybride, a conclu un partenariat avec l’entreprise toulousaine Aura Aero pour l'aider à réaliser son projet d'avion régional électrique. Safran produira le système propulsif électrique de son futur avion régional ERA pour plusieurs centaines d'exemplaires et fournira également à Aura Aero un moteur électrique pour son avion de voltige Integral. C’est la première fois que le groupe s’engage ouvertement sur un projet d’avion commercial en France, capable de transporter jusqu'à 19 passagers sur une distance 400 à 500 km, sans émettre le moindre gaz à effet de serre. Après avoir développé depuis 2018 une gamme de moteurs électriques, baptisée Engine Us, ce nouvel engagement peut lui permettre de devenir le futur leader mondial des systèmes propulsifs électriques et hybrides. « Nous sommes les seuls à proposer une solution complète intégrant l'électronique de puissance et des moteurs électriques, avec refroidissement par air jusqu'à 100 kW, ce qui constitue un avantage important sur nos concurrents », assure le directeur de Safran Power.

    Les Echos du 12 avril
  • Industrie
    La Normandie dresse sa feuille de route pour l’avion décarboné
    Le cluster Normandie AeroEspace (NAE) a déjà anticipé son plan de marche pour l’avion décarboné autour de plusieurs grands enjeux tels que l’amélioration des systèmes propulsifs, l’électrification et la fiabilité des systèmes embarqués, l’allègement et les performances des structures ou le développement des systèmes intelligents. Ces enjeux correspondent à autant de forces déjà présentes au sein des membres de NAE. Le groupe Normand DEMGY, ex Dedienne Multiplasturgy Group, se positionne à court terme sur le sujet hydrogène. L’entreprise présidée par Pierre-Jean Leduc s’attèle actuellement à proposer des solutions permettant de réaliser des gains de masse, pour contribuer à la réduction des émissions de CO2. Quant à elle, la PME d’Argentan MF Tech, a déjà livré ses premiers robots de production de réservoirs hydrogène dès 2009. La filiale de Coriolis a profité récemment du programme France relance pour lancer son projet ToWPreg.

    Air et Cosmos du 8 avril

Défense
  • Défense
    L’annonce d’un réarmement massif en Europe est-elle un tournant pour l’industrie française ?
    L’Express détaille dans un dossier les perspectives stratégiques pour l’industrie française face aux réarmements en Europe et à la suite d’un rapport parlementaire sur l’état de nos forces armées face à une guerre de haute intensité à horizon 2030. L’idée est d’envisager un budget à la hauteur, le nombre des avions de combat (dans l’Armée de l’Air et de l’Espace et la Marine) étant passé par exemple, de 686 en 1991 à 254 unités en 2021. Si la loi de programmation militaire engage 295 Md€ sur sept ans, la marche reste haute face au conflit en Ukraine. Comme le rappelle le Président-directeur général de Dassault Aviation, Eric Trappier, « La guerre en Europe est un choc. La menace est à nos portes. Il faut réagir vite. C'est la fin des dividendes de la paix ». Suivant l’exemple français, l’Allemagne et la Suède amorcent un réarmement, comme en témoigne le nouvel investissement de 100 Md€ allemand dans sa défense. Le défi pour le secteur industriel est grand, Eric Trappier appelle « l'actionnariat privé à rentrer dans les activités de défense puisque l'Etat ne peut pas tout », comme il l'a martelé fin mars face aux parlementaires. Le danger reste la vulnérabilité de la chaîne de sous-traitance et le risque de perte en compétence, alors que les cycles de fabrication sont longs. « Pour être prêt dans un an, il faut démarrer maintenant", presse Marc Darmon, Directeur général adjoint de Thales.

    L’Express du 14 avril

Emploi
  • Emploi
    Le salon de l’emploi Synergie.aero se tient mercredi 13 avril à Toulouse
    Ce sont près de 2 000 postes qui seront proposés dans l’aéronautique et le spatial lors du salon Synergie.aero, dont le GIFAS est partenaire, au stade Ernest-Wallon de Toulouse le 13 avril. Tous les acteurs de la filière seront présents avec des offres d’emploi à la clé, ainsi que toutes les entreprises qui investissent dans l’avion de demain. « À lui seul, un grand constructeur aéronautique viendra sur Synergie.aero avec en soute plus de 700 offres de postes pour des mécaniciens et des ajusteurs » annonce Thierry Abad, directeur des Opérations Grand Sud chez Synergie. De nombreux métiers sont sollicités tels que des ajusteurs, câbleurs, chaudronniers, électriciens, opérateurs, mécaniciens, peintres… mais aussi « les ingénieurs, les informaticiens, les chefs de projet, les chargés RH, les contrôleurs de gestion, les inspecteurs qualité, les responsables achat et logistique et les techniciens méthodes seront particulièrement convoités », ajoutent les organisateurs.

    Actu.fr du 11 avril

Formation
  • Formation
    Les industriels créent leurs propres écoles et centres de formation
    Pour faire face aux difficultés de recrutement, les géants du secteur aéronautique élargissent leurs centres de formation. Ainsi, Airbus prend en charge des jeunes dès la seconde dans ses deux lycées de Toulouse et Méaulte (Somme) et Thales dans ses académies spécialisées par métiers comme sur son site d’assemblage de cartes électroniques militaires d'Etrelles à côté de Laval. Le GIFAS envisage lui de créer une école du digital et du cyber, appliquée à l'aéronautique, à l'armement et au spatial. « Il ne faut plus seulement recruter sur CV mais sur les aptitudes. Nous ouvrons les portes plus largement et menons des campagnes partout, de Pôle emploi aux sociétés d'intérim, en passant par les quartiers de banlieue. » explique Philippe Dujaric, directeur des Affaires Sociales et de la Formation du GIFAS. Pour élargir le vivier des candidats, le défi est désormais de recruter plus de femmes. Une initiative de Thales, en partenariat avec l'association « Elles bougent », permet à des « marraines », de rencontrer un millier de jeunes filles cette année.

    Le Figaro du 11 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    21 compagnies aériennes russes interdites en Europe
    L’Union européenne a mis à jour sa liste noire en interdisant 21 compagnies aériennes russes comme Aeroflot, Rossiya, UTAIR, SKOL Pobeda, Nord Wind, Siberia Airlines, Aurora, etc. Cette mise à jour est fondée sur l'avis unanime des experts des États membres en matière de sécurité aérienne, réunis le 5 avril dernier sous les auspices du comité de la sécurité aérienne de l'UE. Le magazine Point cite Adina Vălean, Commissaire européenne chargée des Transports, qui précise que « cette décision n'est pas une autre sanction à l'encontre de la Russie ; elle a été prise uniquement pour des raisons techniques et de sécurité. Nous ne mélangeons pas la sécurité avec la politique ». Cette mesure laisse peu d’avenir au transport aérien russe, lui interdisant de venir en Europe et aux États-Unis, mais aussi aux agences de voyages européennes d'émettre des billets de ces transporteurs ailleurs dans le monde.

    Ensemble de la presse du 12 avril
  • Aviation Commerciale
    Le palmarès des 10 aéroports le plus fréquentés témoigne de la reprise du trafic
    Airports Council International (ACI) World a publié ce lundi 11 avril le classement basé sur la compilation préliminaire des données mondiales 2021. Le nombre de passagers est estimé à près de 45 milliards sur l’année, ce qui représente une augmentation de 25% par rapport à 2020. Le nouveau classement est dominé par les Etats-Unis dont sont issus 8 des 10 premiers aéroports mondiaux, reflétant la disparité de la reprise. Au niveau du trafic international, c’est Dubaï qui devance Istanbul, Amsterdam, Francfort, et Paris-Charles-de-Gaulle. Le nouvel aéroport turc est devenu le premier aéroport européen en nombre de passagers. La reprise du trafic mondial devrait rééquilibrer les choses en permettant à Londres-Heathrow de remonter au score. ACI World estime qu’il y a eu plus de 69 millions de mouvements d’avions dans le monde en 2021, soit un gain de plus de 12% par rapport à 2020.

    Les Echos et Air Journal du 12 avril

Espace
  • Espace
    Création du fonds privé français de capital-risque Expansion
    Le lancement du fonds dédié au New Space européen, créé par Charles Beigbeder, PDG fondateur de la société de gestion d’actifs Audacia, et François Chopard, PDG fondateur de l’accélérateur aerospace Starburst, sera annoncé lors d’une soirée, organisée à l’hôtel de Bourrienne, à Paris ce mardi 12 avril. Charles Beigbeder précise que le fonds « a pour objectif de lever plus de 300 M€ sur la période 2022-2023, dont 100 M€ lors de la 1ère étape d’ici à fin 2022. Ce fonds essentiellement privé aura un effet d’entraînement auprès d’investisseurs privés mais aussi publics ». En s’enrichissant d’emblée de 40 startups, issues du portefeuille de Starburst et de son programme Blast, Expansion a prévu de financer en 4 ans 100 startups européennes, dont 50% seront françaises. Le CNES, qui parraine le fonds avec l’Agence innovation défense (AID), estime qu’un milliard de capitaux privés seront investis dans le spatial cette année en Europe, contre 200 à 300 M€ en 2019.

    Le Figaro du 12 avril