Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    « Avion vert » en Occitanie : Carole Delga se rend sur le site de Safran Power Units à Toulouse
    La présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, est venue, jeudi 7 juillet, sur le site de Safran Power Units à Toulouse, pour découvrir la pile à combustible hydrogène développée par le groupe. Safran a fait du site de Toulouse son centre d'excellence de la pile à combustible hydrogène depuis 2019. Un premier vol avec cette solution est attendu en 2026. Safran vient d'investir 3,5 M£, en mars dernier (sur une levée de fonds total de 10 M£ aux côtés du fonds HydrogenOne Capital Growth), dans la société Cranfield Aerospace Solutions. Celle-ci veut mettre sur le marché, avec Safran, un avion d'une capacité de 9 places doté d'un système de propulsion électrique alimenté par une pile à combustible hydrogène. Safran travaille également avec Airbus pour un démonstrateur A380 volant à l'hydrogène pour 2027. Les essais de ces différents projets devraient en partie être menés sur l'ancienne base militaire de Francazal, au sud de Toulouse, aujourd'hui devenu une zone d'accueil pour entreprises innovantes dans les mobilités. Le conseil régional et la métropole de Toulouse se sont associés pour y établir un technocampus dédié à l'hydrogène appliqué aux mobilités. « Safran est un élément très moteur dans ce futur technocampus », a souligné Carole Delga. Le lieu doit être mis à disposition dès 2024.

    La Tribune du 9 juillet

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 60 avions et reçu 78 commandes en juin
    Airbus a annoncé, vendredi 8 juillet, avoir reçu 78 nouvelles commandes d'avions et livré 60 appareils à 35 clients en juin 2022. Sur l'ensemble du premier semestre 2022, le groupe a livré 297 appareils à 60 clients. Le nombre net de livraisons depuis le 1er janvier 2022 s'établit toutefois à 295, afin de déduire deux livraisons enregistrées en décembre 2021 et destinées à la compagnie aérienne russe Aeroflot « pour lesquelles un transfert physique n'a pas été possible en raison des sanctions internationales » visant la Russie, a précisé Airbus.

    Air Journal et Zone-bourse.com du 9 juillet
  • Industrie
    Clémentine Gallet devient Présidente du Comité Aéro-PME du GIFAS
    Clémentine Gallet, Présidente de Coriolis Composites, a été nommée, jeudi 7 juillet, Présidente du Comité Aéro-PME du GIFAS, dont elle était Vice-Présidente depuis janvier 2021. Elle succède à Christophe Cador, PDG de Satys. Experte en robotique et en digitalisation, la dirigeante entend promouvoir la transformation numérique des usines. « J’aurai à cœur de promouvoir la transformation des entreprises, notamment par le numérique et l’automatisation, rendues d’autant plus nécessaires que le pilotage de la production demande à être de plus en plus flexible et connecté », indique-t-elle. Le recrutement de nouveaux talents figure aussi parmi ses priorités. « Etant une femme, j’aurai à cœur de convaincre les jeunes filles d'intégrer la filière », souligne-t-elle. La campagne de sensibilisation lancée au printemps par le GIFAS, L’Aéro Recrute, dont Clémentine Gallet est par ailleurs ambassadrice, vise en particulier à favoriser la diversité, rappelle L’Usine Nouvelle.

    Aerobuzz et L’Usine Nouvelle du 11 juillet
  • Industrie
    Sur son site de Châtellerault-La-Brelandière, Thales forme des experts en aéronautique de Défense et développe l’emploi en Nouvelle-Aquitaine
    Formés aux métiers du soutien et de la maintenance, 70 collaborateurs travaillent, depuis début 2022, au sein d’une infrastructure de 4 000 m2 autonome et entièrement dédiée à la maintenance, sur le site de Thales à Châtellerault-La Brelandière, en Nouvelle-Aquitaine. Le site a diversifié ses activités et vient d’inaugurer son nouveau centre d’excellence de soutien dédié à la maintenance des équipements optroniques aéroportées. Thales prévoit de recruter plus d’une cinquantaine de collaborateurs d’ici 2030. « Soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine, ce centre d’excellence s’implante au cœur de l’économie régionale et vise à promouvoir et dynamiser le tissu industriel local », souligne le groupe. « La révolution digitale a fait naître de nouveaux challenges et Thales a su les relever. La création de ce nouveau centre d’excellence de soutien pour nos solutions optroniques aéroportées, situé à Châtellerault-La Brelandière en Nouvelle-Aquitaine, en est un exemple emblématique. Grâce au soutien de la région, nous renforçons notre engagement auprès de nos clients. C’est en mettant à leur disposition un soutien industriel sans précédent via un savoir-faire unique et des compétences en micro-électronique que Thales contribue à la réussite des missions opérationnelles des forces armées. Nous sommes fiers de former nos collaborateurs à de nouveaux domaines et de créer de l’emploi au sein du bassin du Grand-Châtellerault », déclare Benoit Plantier, vice-président des activités optronique et électronique de missile au sein de Thales.

    Zone-Bourse.com du 11 juillet

Espace
  • Espace
    Terrae Novae 2030+ : l’Agence spatiale européenne dévoile ses ambitions pour les années 2030
    Le 4 juillet 2022, l'ESA a publié un document intitulé « Terrae Novae 2030+ », qui présente son plan pour les 10 prochaines années. Pour David Parker, directeur de l'exploration humaine et robotique au sein de l'ESA, « cette nouvelle feuille de route à long terme va permettre de guider les décideurs qui, en fin de compte, feront les choix pour savoir jusqu'où l'Europe doit aller dans l'exploration de l'Espace ». La vision de l'ESA peut se résumer en trois parties : maintenir une forte présence en orbite terrestre basse, envoyer les premiers astronautes européens explorer la Lune tout au long des années 2030, et préparer le rôle de l'Europe dans le premier voyage humain historique vers Mars. L’ESA souligne que le contexte géopolitique « peut devenir instable de manière inattendue. En conséquence, toute coopération internationale historique, même celle hautement emblématique et pacifique de l’exploration spatiale robotique et humaine, peut subitement être remise en question ». Reconnaissant que « l’isolationnisme et le protectionnisme économique sont malheureusement une tendance », l’ESA vise plus d’indépendance, envisageant notamment de confier au secteur privé européen la gestion d’une petite station orbitale et de développer les moyens d’y envoyer des humains. Cela implique la mise en service d’un lanceur et d’une capsule qualifiés pour le vol habité, ce qui serait une première pour l’Europe. L’ESA veut aussi construire de nombreux systèmes pour l’exploration de la Lune, comme un vaisseau pour le ravitaillement, un véhicule pressurisé, des stations de production d’électricité, des technologies d’exploitation des ressources, avec l’idée que la Lune servira d’entraînement pour le futur voyage martien, prévu dans la décennie 2040. La question du budget à allouer à cette nouvelle ambition spatiale devrait être au cœur des débats de la conférence ministérielle de l’ESA, qui réunira les Etats membres à Paris, en novembre 2022.

    Le Monde et Le Siècle Digital du 9 juillet
  • Espace
    Premières Assises du NewSpace pour l’écosystème français
    L’incubateur Station F vient d'organiser, les 7 et 8 juillet, les premières Assises du NewSpace. L'événement a donné à voir le dynamisme de cette filière. « Sur les trois dernières années, il y a eu en moyenne la création de 15 nouvelles sociétés par an », recense Murielle Lafaye, sous-directrice de l'observatoire du spatial au CNES, qui a dévoilé une cartographie de l'écosystème. Ces startups évoluent dans des domaines variés : les systèmes satellitaires, les opérations orbitales et extra-orbitales, les lanceurs et services associés, la logistique en orbite, les sous-systèmes de bord, etc. Les startups ont décidé d'unir leurs forces au sein d'un collectif baptisé Alliance NewSpace France. Les investissements sont toutefois encore modestes : « Il y a un vrai problème de financement en France et en Europe si nous voulons construire une industrie compétitive au plan mondial », alerte Pierre-José Billotte, fondateur du NewSpace Club, en rappelant qu'ils ont atteint entre 15 et 20 Md$ dans le monde en 2021.

    Les Echos du 11 juillet

Défense
  • Défense
    Sébastien Lecornu confirme la trajectoire budgétaire de la Loi de programmation militaire
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé le 7 juillet lors de son audition à la commission de la Défense de l'Assemblée nationale que « le gouvernement proposera une nouvelle marche à 3 Md€ » l'an prochain. C'est la première des trois marches à 3 Md€ (2023, 2024 et 2025) prévue par la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et qui doit porter le budget des armées à 50 Md€ à cet horizon. Cette marche permettra de porter le budget des armées à 44 Md€ en 2023. « Est-ce qu'il faut continuer à faire des efforts ? La réponse est oui. Est-ce qu'il faut continuer d'augmenter le budget des armées ? La réponse est oui », a expliqué aux députés le ministre. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, il détaille : « le président de la République nous a demandé avec le chef d’Etat-major des armées de mener une réflexion sur notre industrie d’armement. Dans une « économie de guerre », comment produire plus vite, en grande quantité et à des prix soutenables. Je vous confirme déjà la volonté du gouvernement de tenir les 3 Md€ pour 2023. C’est ce qui sera proposé au Parlement. Ensuite, nous menons avec le chef d’Etat-major des armées et la délégation générale à l’armement un premier retour d’expérience de l’Ukraine. Si besoin, nous pourrons faire des ajustements complémentaires ».

    La Tribune du 11 juillet et le Journal du Dimanche du 10 juillet
  • Défense
    Safran et HAL vont créer une coentreprise pour développer de nouveaux moteurs d'hélicoptères
    Safran Helicopter Engines et Hindustan Aeronautics Limited (HAL) ont signé un accord pour la création d'une nouvelle coentreprise destinée à développer des moteurs d'hélicoptères. Un Memorandum of Understanding (MoU) a été signé par Ranganathan Madhavan, Président de HAL, et Franck Saudo, Président de Safran Helicopter Engines, en présence d’Olivier Andriès, Directeur Général de Safran. Les deux partenaires vont étendre le périmètre de leur coopération avec la création en Inde d'une nouvelle société destinée au développement, à la production, à la vente et au support des moteurs d'hélicoptères. L'un de ses principaux objectifs sera de répondre aux besoins des futurs hélicoptères d’HAL et du ministère de la Défense indien (MoD) et notamment l’IMRH (Indian Multi Role Helicopter), hélicoptère de 13 tonnes. Franck Saudo a déclaré : « La création de cette nouvelle coentreprise marque un tournant dans notre relation historique avec HAL et le MoD indien, avec le développement et la maintenance d’une nouvelle génération de moteurs d'hélicoptères. Nous sommes fiers de renforcer notre solide partenariat avec HAL, qui dure depuis plus de 50 ans, et qui s’est illustré récemment avec le développement et la production du moteur Shakti et l’inauguration de notre co-entreprise Helicopter Engines MRO Pvt Limited (HE-MRO). Avec une flotte de plus de 1 000 moteurs, les forces armées indiennes sont l'un des plus grands opérateurs de moteurs d'hélicoptères conçus par Safran ». Ranganathan Madhavan a déclaré : « Safran Helicopter Engines est notre partenaire privilégié depuis plusieurs décennies. Cette coentreprise tirera parti de l'expérience d’HAL dans la fabrication de plus de 15 types de moteurs d'avions et d'hélicoptères pour développer et produire des moteurs destinés en priorité au IMRH et à sa variante navale, le DBMRH (Deck Based Multi Role Helicopter). Ce partenariat s’appuiera sur l'écosystème industriel indien dans le domaine de la Défense ».

    La Tribune du 11 juillet

international
  • international
    Boeing envisage de renoncer au B737 MAX-10
    Boeing pourrait renoncer à construire le B737 MAX-10 s’il ne parvient pas à obtenir sa certification par la FAA, ou une exemption légale, d'ici la fin de l'année, a affirmé Dave Calhoun, CEO de Boeing, dans une interview publiée jeudi 7 juillet par Aviation Week. « Nous devons faire face à cette question (arrêter le programme, NDLR). Après tout ce que nous avons traversé, les dettes que nous avons dû accumuler, envisager un monde sans B737 MAX-10 ne semble pas si terrible », a expliqué Dave Calhoun. Le groupe est toujours déterminé à faire certifier l'appareil, a toutefois assuré le dirigeant.

    Ensemble de la presse du 9 juillet

Innovation
  • Innovation
    L'institut Curie et Thales s'allient pour révolutionner la radiothérapie
    L'Institut Curie et Thales s'allient pour mettre au point le premier équipement de radiothérapie flash, une révolution dans la prise en charge du cancer, qui permet de limiter le traitement à une seule séance de moins d'une seconde. L'objectif est d'avoir défini mi-2024 le cahier des charges d'un premier équipement expérimental. Il sera utilisé, une fois la dosimétrie maîtrisée et les autorisations obtenues, pour lancer les essais cliniques mi-2026, avant déploiement en 2028 dans les hôpitaux. La radiothérapie flash permettrait d'utiliser des « électrons de haute énergie » et ainsi accroître la dose pour mieux traiter les tumeurs profondes radiorésistantes (pancréas, cerveau, sarcomes) sans toxicité.

    Les Echos du 11 juillet