Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Airbus achève les essais en soufflerie de son démonstrateur eXtra Performance Wing
    Airbus a terminé, à Filton (Grande-Bretagne), les essais en soufflerie de son démonstrateur eXtra Performance Wing, une aile inspirée par l’observation des oiseaux. Le projet eXtra Performance Wing, lancé en septembre dernier, s'inspire de la nature pour améliorer l'aérodynamisme et les performances de l'aile, qui doit être compatible avec toute configuration d'avion et tout système de propulsion futurs, afin de réduire les émissions de CO₂. « Le démonstrateur à l’échelle intégrera et fera voler des technologies d’ailes révolutionnaires en utilisant une plateforme de jet d’affaires Cessna Citation VII télécommandée dans des conditions de vol représentatives » , explique Oliver Family, responsable d’eXtra Performance Wing UK. « Le modèle de soufflerie partiellement imprimé en 3D – construit de main de maître par l’équipe d’aérodynamiciens de l’installation de soufflerie à basse vitesse d’Airbus à Bristol – est une version réduite du jet Cessna, intégrant la conception légère et à longue portée de l’aile eXtra Performance Wing, qui fournira les avantages en matière d’émissions que nous recherchons ». Initialement présenté à plus petite échelle dans le cadre d'un autre projet d'Airbus, AlbatrossONE, qui a testé des ailes articulées semi-aéroélastiques qui - comme l'oiseau marin - se déverrouillaient en vol en cas de rafales de vent ou de turbulences, l'eXtra Performance Wing examinera également des technologies embarquées, telles que des capteurs de rafales, des spoilers pop-up et des bords de fuite multifonctionnels, pour permettre le contrôle actif de l'aile. « Les technologies que nous avons testées dans la soufflerie de Filton – dont beaucoup sont inspirées par le biomimétisme – vont maintenant être rapidement intégrées pour les essais en vol. » ajoute-t-il.

    Aerobuzz du 17 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Eurocontrol dévoile 3 scénarios de reprise pour 2022
    Selon l’agence Eurocontrol, les compagnies aériennes augmentent leurs capacités, et pour certaines les niveaux d’avant la pandémie sont déjà dépassés : « Nous nous attendons à un possible pic pour la saison estivale et un trafic aérien qui pourrait dépasser les niveaux de 2019 », précise l’Agence, qui anticipe trois scénarios : le scénario moyen prévoit que le trafic reviendra à environ 90% des niveaux de 2019 d’ici l’été 2022 et restera stable jusqu’à la fin de l’année, grâce notamment aux liaisons intra-européennes. Le scénario bas envisage une reprise plus lente d’ici l’été jusqu’à un maximum de 83% des niveaux de 2019. Le scénario haut estime que la reprise sera rapide à 95% des niveaux de 2019 au cours de l’été. Eurocontrol publie également ses dernières prévisions de trafic à 30 ans. Le chiffre des 16 millions de vols par an devrait être atteint en 2050, selon le scénario de base, ce qui constituerait une hausse de trafic de 44% comparé aux 11,1 millions de vols comptabilisés en 2019 dans l'espace aérien des 41 pays membres d'Eurocontrol (qui ne se limite pas au ciel européen). Eurocontrol estime que la pandémie a fait perdre 10 ans de croissance au trafic aérien européen. Toutefois, ce coup de frein à la croissance repousse d'autant le risque d'une saturation des infrastructures et facilitera l'objectif de neutralité carbone à 2050.

    Les Echos et Aerobuzz du 19 avril
  • Aviation Commerciale
    Compagnies aériennes asiatiques : Singapore Airlines dégage à nouveau des bénéfices
    Les compagnies asiatiques sont encore loin de leur niveau d’activité d’avant la pandémie. Si les compagnies de Hongkong ou de Malaisie peinent encore à se relever, Singapore Airlines regagne quant à elle des passagers. Entre octobre et décembre 2021, au troisième trimestre de son exercice fiscal, qui s’est achevé fin mars, mais dont les résultats ne seront publiés qu’en mai, la compagnie de Singapour a de nouveau dégagé des bénéfices. « Ce sont nos premiers profits depuis la crise », se félicite Siva Govindasamy, vice-président des affaires publiques de Singapore Airlines. Lors de son exercice précédent, elle a perdu près de 3 Md€. Singapore Airlines, « avant la crise, n’avait jamais perdu d’argent et avait toujours été bénéficiaire sur une année depuis sa création en 1947 », indique Siva Govindasamy.

    Le Monde du 19 avril
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies américaines United Airlines, American Airlines et Delta Air Lines n'obligent plus au port du masque sur les vols intérieurs
    Une juge américaine de Tampa, en Floride, a déclaré lundi illégale l'obligation fédérale du port d'un masque sanitaire dans les transports publics aux Etats-Unis. Suite à cette décision, les compagnies United Airlines, American Airlines et Delta Air Lines ont retiré l'obligation de porter le masque sur les vols intérieurs, et sur certains vols internationaux, en fonction des règles dans le pays d'arrivée. « Cela signifie que nos employés n'ont plus à porter de masque, ni à l'imposer aux passagers dans la plupart des cas. Ils pourront choisir d'en porter un, d'autant que les CDC continuent de le recommander fortement dans les transports publics », a détaillé un porte-parole de United Airlines.

    Les Echos du 19 avril

Industrie
  • Industrie
    ATR : une politique de modernisation permanente
    Dans le cadre d’une série d’articles consacrés aux avions de moins de 100 places, Aerobuzz rappelle qu’ATR poursuit sa politique de modernisation permanente sur ses ATR 42-600 (50 places) et ATR 72 (78 places). Le constructeur travaille à l’homologation de carburants 100% durables sur ses avions pour 2025. Dès à présent, une version améliorée, dont Air Corsica est le client de lancement, du moteur Pratt & Whitney Canada, le PW127XT, offre une réduction de la consommation de 3% et des coûts de maintenance de 20%. Une version à décollage court de l’ATR 42-600, l’ATR 42-600S, destinée aux petits aérodromes, verra ses essais en vol débuter ce printemps. La mise en service est attendue à la fin de 2024, trois ou quatre mois après la certification. Une version fret de l’ATR 72-600 a aussi été lancée. Livrée à Fedex depuis décembre 2020, elle devrait profiter d’une demande en croissance pour les vols cargo.

    Aerobuzz du 19 avril

Espace
  • Espace
    Le groupe Venturi étend son expertise au spatial
    Venturi, groupe originaire de Monaco, spécialisé dans la mobilité électrique, souhaite étendre son expertise au domaine spatial, en créant Venturi Lab. Partenaire de Thales Alenia Space, Venturi Lab, basé en Suisse, aura pour vocation d’étudier et fabriquer « des solutions de mobilité capables d’affronter les conditions environnementales extrêmes de la Lune et de Mars. Ces solutions utiliseront tout type de propulsion compatible avec des environnements hostiles », précise le groupe. Pour la mise au point de ces technologies, Venturi Lab collaborera avec Venturi à Monaco et Venturi North America à Columbus (Ohio, Etats-Unis) ainsi qu’avec une société basée en Californie, Venturi Astrolab. Outre Thales Alenia Space (France), Venturi Lab compte également comme partenaire Beyond Gravity (anciennement connu sous le nom de RUAG Space) à Zurich (Suisse). Ces collaborations permettront à Venturi Lab de qualifier et proposer de nouvelles technologies spatiales à l’ESA (European Space Agency), précise Venturi.

    La Tribune du 19 avril
  • Espace
    Retour sur Terre des astronautes chinois de Shenzhou-13
    Les trois astronautes, ou plus précisément taïkonautes, de la mission Shenzhou-13 sont revenus sur Terre ce samedi, après six mois passés dans la station spatiale chinoise. Il s’agit d’une nouvelle étape réussie pour Pékin dans son ambitieux programme spatial. Les taïkonautes, une femme et deux hommes, s’étaient embarqués le 13 octobre 2021 à destination du module Tianhe de la future Grande station modulaire chinoise, et ont mené sa deuxième mission d’occupation, après celle réalisée par les passagers du Shenzhou 12.

    Air & Cosmos du 16 avril

Défense
  • Défense
    Rafale : la montée en cadence de Dassault Aviation entraîne la chaîne des fournisseurs
    L’augmentation de la cadence de production du Rafale se répercute sur la chaîne de ses 500 fournisseurs en France. Une vingtaine de sites de Thales sont notamment concernés. L’usine Thales de Bordeaux (Gironde) fournit le radar à balayage électronique, les sites de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), de Brive (Corrèze) et de Laval (Mayenne), les équipements de radiocommunications et de navigation, celui d’Élancourt (Yvelines), le désignateur laser de cibles, celui d’Étrelles (Ille-et-Vilaine) des produits de microélectronique, détaille L’Usine Nouvelle, qui indique que Thales envisage de produire jusqu’à une cadence de 4,5 équipements par mois, contre 2,5 actuellement. Les autres sous-traitants du Rafale s’organisent également. Le groupe Rafaut, qui produit les emports, les éjecteurs et les réservoirs du Rafale à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), Valenton (Val-de-Marne) et Witry-lès-Reims (Marne), prévoit une cinquantaine d’embauches sur deux ans, dont la moitié pour le programme Rafale. La PME Ametra, dont l’usine à Angers (Maine-et-Loire) produit des équipements pour le radar et les commandes de vol du Rafale, connaît la même dynamique : « On a les ressources et les outillages pour monter à la cadence 3 rapidement. Il nous faudrait un an pour monter à la cadence 4», indique sa présidente, Anne-Charlotte Fredenucci.

    L’Usine Nouvelle du 19 avril
  • Défense
    La Corée du Nord teste un système d'armement visant à améliorer les « armes nucléaires tactiques »
    D’après les médias d’État, le leader nord-coréen Kim Jong-Un a supervisé le tir d'essai d'un nouveau système d'armement qui augmentera l'efficacité de ses armes nucléaires tactiques. Ce lancement est le dernier d'une série sans précédent de tests d'armes cette année, notamment le tir d'un missile balistique intercontinental à pleine portée (ICBM) le mois dernier. La nouvelle arme tactique guidée « est d'une grande importance pour améliorer radicalement la puissance de feu des unités d'artillerie à longue portée et renforcer l'efficacité de l'exploitation des armes nucléaires tactiques », a déclaré, dimanche 17 avril, l’agence de presse officielle KCNA. L'agence de presse a ajouté que le test était réussi, sans préciser la date exacte ni l'endroit où ce tir d'essai a été effectué.

    Les Echos du 19 avril