Synthèse de presse

Espace
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    Espace : les patrons des filiales spatiales de Thales et Airbus veulent préserver le rang de l'Europe
    À la veille du 16 février, qui réunira à Toulouse les ministres européens chargés de l’Espace, la filière française se mobilise. « Alors que les cycles d’innovation s’accélèrent, nous devons conserver notre leadership dans l’espace, ce qui suppose une hausse des investissements européens. Cela nous permettra de maintenir notre rang face aux États-Unis, où les investissements atteignent 40 Md€ par an, au lieu d’environ 8 Md€ en Europe », souligne Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space (TAS). Preuve de la détermination du camp français, Hervé Derrey et le DG d’Airbus Espace et directeur des systèmes spatiaux chez Airbus Defence & Space, Jean-Marc Nasr, ont choisi de détailler au JDD leurs positions communes. Réuni au sein du GIFAS, le tandem a élaboré de concert avec les autres acteurs 10 propositions pour renforcer l’industrie spatiale européenne. Ce projet, baptisé SpacEarth Initiative, insiste sur l’importance du spatial dans la vie quotidienne, en particulier pour lutter contre le dérèglement climatique, et sur le défi du nombre croissant de débris spatiaux. « La gestion des débris spatiaux et du trafic en orbite devient un sujet de préoccupation majeure. La France est précurseur et a mis une réglementation en place. Nous soutenons une démarche similaire à l’échelle mondiale du cadre existant en France, pour que l’espace reste un environnement durable. Les mêmes règles doivent s’appliquer à tous », suggère Hervé Derrey. Si le volet spatial du plan de relance France 2030, présenté en octobre 2021, prévoit une enveloppe de 1,5 Md€, « un financement européen d’envergure se révèle indispensable pour exister face aux acteurs américains, qu’il s’agisse des lancements, des satellites ou du traitement des données », estime un entrepreneur du secteur. Et la filière tricolore « représente 48% de l’industrie spatiale européenne », confirme Jean-Marc Nasr. Pour lui, l’Europe n’est pas à la traîne des États-Unis : « Seule Ariane 5 avait la capacité et la précision nécessaires pour le lancement du télescope James Webb en décembre ».

    Le Journal du Dimanche du 13 février
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    Les nouvelles ambitions spatiales de la Russie
    Depuis dix ans, l’émergence de SpaceX, le lancement du programme américain de retour sur la Lune Artemis et les projets de conquête de Mars ont incité la Russie à revoir sa stratégie. Au-delà des vols touristiques vers l’ISS, la Russie a pris des initiatives marquantes, avec l’annonce de son retrait de l’ISS dès 2025 et d’un partenariat avec la Chine, dans le cadre du projet International Lunar Research Station (ILRS) avec l’installation d’une station autour de la Lune et d’une base permanente habitée à sa surface. Ce projet est en concurrence avec Artemis, mené en coopération avec les Européens, les Canadiens et les Japonais. « Le projet ILRS a aussi pour objectif de battre les Américains dans la course à la conquête de Mars, en plantant les drapeaux russe et chinois à sa surface », analyse un observateur. Mais la Russie est aussi attachée à son partenariat avec la France, engagé dès 1966. En 2011, un pas de tir dédié à la fusée russe a été mis en service par le Centre spatial guyanais (CSG). « Nous avons lancé 63 Soyouz depuis 1999 (…) Sur ce total, 26 ont décollé depuis la Guyane », précise François Barreau, directeur de l’activité Ariane et Soyouz chez Arianespace. Cette coopération apporte un surcroît d’activité à Soyouz et des créneaux de tir supplémentaires à Arianespace à Baïkonour. « Avec la mise en service d’Ariane 6 qui pourra effectuer tout type de missions dont le déploiement de constellations, l’avenir de Soyouz en Guyane est posé », estime un observateur. À ce stade, ni l’Europe ni la Russie ne remettent en cause la présence de Soyouz en Guyane : « C’est un vecteur fort de coopération auquel Roscosmos, l’agence spatiale russe, est attachée », souligne Michel Doubovick, directeur exécutif d’Arianespace.

    Le Figaro du 14 février
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    Spatial : l'Europe tente de définir sa place sur la scène mondiale
    Le 15 février à Bruxelles, la Commission européenne va déposer deux projets, l'un pour proposer aux Vingt-Sept de financer une constellation commune de connectivité spatiale, l'autre pour ébaucher au plus vite des règles de trafic spatial. La Commission européenne va donc demander aux Etats membres et au Parlement européen d'adopter son projet de lancer une 3ème grande infrastructure spatiale commune, après les lancements dans les années 2000 du système de positionnement par satellites Galileo pour la géo navigation et du réseau d'observation environnementale Copernicus. Le lendemain, les ministres européens chargés de l'Espace se réuniront à Toulouse, où le président de la République, Emmanuel Macron, devrait plaider pour l'adoption par l’UE de la nouvelle constellation « Breton », en référence à son promoteur, le Commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton. La « constellation Breton » doit certes aider l'Europe à combler ses zones blanches en offrant Internet dans les zones les plus reculées, mais elle doit surtout renforcer la résilience de l'accès à Internet des Vingt-Sept, notamment en cas de cyberattaque ou de saturation de la fibre terrestre. « C'est le moment Galileo pour une constellation multi-orbites de connectivité sécurisée », plaident les services de Thierry Breton. Ce dernier a évoqué un budget de 6 Md€ à diviser en trois tiers, 2 Md€ pour la Commission, autant pour les Etats participants et pour les industriels privés.

    Les Echos du 13 février
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    La NASA hausse le ton contre la constellation Starlink de SpaceX
    Dans un courrier daté du 7 février, la NASA a émis de sérieuses réserves concernant les plans de SpaceX pour la deuxième génération de sa constellation Starlink. Alors qu'elle dispose d'un feu vert pour le lancement de 12 000 unités, SpaceX cherche à obtenir une autorisation pour 30 000 satellites supplémentaires (en plus des 2 000 existants), pour pouvoir proposer une connexion internet stable en tout point du globe. Mais cette perspective inquiète la NASA. Dans sa lettre adressée à la Commission fédérale des communications (FCC), l'agence met en garde contre le danger que représente un trop grand nombre d'objets en orbite basse. Pour elle, « l'augmentation des demandes d'autorisation de constellation de grande taille » pourrait engendrer une « forte hausse de la fréquence des conjonctions et des risques de collisions » susceptibles de générer des débris. L'agence s'interroge sur les mesures prises par SpaceX pour garantir que sa constellation ne représentera pas un danger pour les autres missions spatiales, qu'elles soient robotisées ou habitées. Cette mise en garde intervient alors que SpaceX vient de perdre une quarantaine de satellites Starlink au cours de leur mise en orbite. Outre la question du risque de collision et de multiplication des débris, l'agence spatiale américaine estime qu'une telle constellation perturberait fortement les opérations scientifiques. Sans s'opposer formellement aux projets de SpaceX, la NASA souligne la « nécessité d'une coordination et d'une communication étendue pour assurer la sécurité des opérations de toutes les parties ».

    Les Echos du 11 février
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    Pour l’astrophysicienne Athéna Coustenis, « les enjeux climatiques et l’avenir de l’humanité sont au cœur de l’exploration spatiale »
    Dans une interview à La Tribune, l’astrophysicienne et directrice de recherche au CNRS, Athéna Coustenis évoque les missions d’exploration et leurs enjeux. Selon elle, « l'exploration spatiale est une aventure humaine et robotique sans précédent. « Les missions robotiques s'appuient sur des technologies pointues pour préparer les missions humaines » et permettent de comprendre nos origines. Au sujet des programmes d'exploration de la Lune et de Mars, la chercheuse estime que « l'exploration humaine doit devenir plus durable et autonome ». Evoquant la multiplication des satellites privés visant à connecter la planète, elle alerte sur les risques de perturbation du monitoring de la Terre, la pollution causée par les débris spatiaux et les risques de collision. En dépit du coût apparent énorme des missions spatiales, celles-ci sont « rares, complexes, durent plusieurs années et tous les pays membres y contribuent ». Rappelant que même si le budget actuel de l'ESA correspond en moyenne à un 8ème de celui de la NASA, des missions majeures sont réalisées par l'Europe : « les entreprises Airbus et Thales ont remporté des contrats très importants dans le cadre du programme Artemis et des missions sur Mars. Tout cela reflète notre expertise, notre très forte capacité d'innovation ». Enfin, Athéna Coustenis rappelle que les enjeux climatiques figurent au cœur de l’exploration spatiale, car « le spatial offre des voies de solutions immenses pour résoudre les défis auxquels nous devons faire face ».

    La Tribune du 13 février
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    Comment Thales Alenia Space fait décoller l'Europe spatiale
    C’est à Turin que TAS, codétenu par Thales (67%) et l'italien Leonardo (33%), conçoit les éléments les plus complexes des infrastructures spatiales. Le groupe y avait déjà fabriqué environ 50% de la station spatiale internationale (ISS). Les 1 000 salariés turinois du groupe franco-italien y assemblent désormais les premières structures de la Lunar Gateway, la future station de la NASA en orbite autour de la Lune. « Avec 2 000 mètres carrés de salles blanches et 400 ingénieurs, ce site est unique en Europe, et n'a guère d'équivalent dans le monde », assure son responsable Walter Cugno, directeur des activités d'exploration de TAS. Ayant développant des modules clés de l'ISS, le groupe n'a pas grand-chose à envier aux acteurs américains ou chinois sur les structures spatiales habitées. Cette expérience réussie lui a permis, en 2009, d'être sélectionné par le géant américain Northrop Grumman pour construire une grande partie de la capsule Cygnus, un module de fret qui ravitaille régulièrement la station spatiale. Fort de ce succès, TAS est devenu le partenaire incontournable de quasiment tous les projets américains de vol habité. Le groupe s'est même imposé comme un fournisseur incontournable des startups du New Space, comme Axiom Space. Au-delà des stations orbitales, TAS travaille également sur un programme ambitieux de navette réutilisable, Space Rider. TAS met enfin la dernière main à un des projets les plus ambitieux de l'Europe spatiale : le rover Rosalind Franklin du programme ExoMars. Son lancement est prévu fin septembre.

    Challenges du 13 février
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    Le directeur des systèmes spatiaux chez Airbus explique les enjeux du spatial militaire et le programme « Ceres »
    Dans une interview à RFI, Jean-Marc Nasr, le directeur des systèmes spatiaux chez Airbus Defence & Space, explique pourquoi la France est en pointe dans le spatial militaire. Après le succès du lancement d’une constellation de trois satellites militaires de renseignement d’origine électromagnétique « Ceres », la France accède en 2022 à une technologie et des ressources que peu de pays au monde maîtrisent. Il s’agit du premier système européen capable de détecter des radars et des moyens de communication depuis l’espace, se réjouit Jean-Marc Nasr.

    Radio France Internationale du 13 février

Industrie
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    L’industrie aéronautique et spatiale française présente en force au Salon de Singapour 2022
    Au Salon aéronautique de Singapour (Singapore Airshow) qui se tiendra du 15 au 18 février 2022, le GIFAS conduira 26 entreprises françaises qui présenteront leur savoir-faire. Parmi elles figureront aussi bien des donneurs d’ordres, des équipementiers que des PME et des spécialistes de la maintenance. Airbus y sera l'un des grands exposants. Le groupe présentera ses derniers produits et services et son engagement en faveur d'une aérospatiale durable. L'A350-1000 long-courrier occupera le devant de la scène lors de la démonstration en vol. Airbus présentera également quatre avions au salon dans des configurations client. Les visiteurs pourront voir un A350-900 de Singapore Airlines, un A330neo de Cebu Pacific et un A220 de Korean Air. Un A400M de l'Armée de l'Air allemande fera également partie de l'exposition. Seront également exposés des maquettes de l'avion concept ZEROe à hydrogène qui représente l'ambition de la société de mettre en service le premier avion de ligne zéro émission d'ici 2035. En 2015, le GIFAS a mis en place le réseau SEAFAN (South East Asia French Aerospace Network) afin d’accompagner les sociétés françaises souhaitant se développer en Asie du Sud-Est.

    Zonebourse du 11 février
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    Sumecatronic finalise une importante opération de croissance externe
    Sumecatronic, PME familiale spécialisée dans l’usinage de précision autour de 3 métiers (taillage engrenages, tournage fraisage et rectification), vient de finaliser une opération de croissance externe. La holding Falcon a acquis l'intégralité des titres Mercier Engrenages et UCMI. Mercier est spécialisé dans le taillage d'engrenages et UCMI dans l'usinage (tournage et fraisage) de pièces métalliques. Ces deux acquisitions permettent à Sumecatronic d'intégrer une partie de son cœur d’activité, l'engrenage (jusqu'à présent sous-traité) et d’augmenter sa capacité de production grâce à UCMI. Détenteur du groupe Falcon, Steve Camer déclare : « Cette acquisition (…) nous permet de consolider notre position avec un chiffre d’affaires qui passera rapidement la barre des 10 M€. Nous serons en mesure de proposer au marché une offre complète pour des sous-ensembles incluant le métier du taillage d’engrenages avec l’agilité et la flexibilité d’un groupe intégré. Mon ambition est de pouvoir répondre aux attentes de nombreux clients (…) en s’appuyant sur ce qui a fait le succès de Sumecatronic: une performance industrielle basée sur une qualité irréprochable et l’excellence du service au client ». Forte de cette acquisition, Sumecatronic pourra devenir un centre d'excellence dans la gestion des fournitures complètes. La synergie des trois entités permettra en effet d’approfondir son expertise dans le taillage d'engrenages. La clientèle est diversifiée et permet de découvrir d'autres secteurs comme le ferroviaire (Alstom, Hitachi), l'énergie et le naval.

    En direct du GIFAS

Défense
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    Spatial militaire : Airbus Space et Thales Alenia Space (TAS) prêts à s’accorder
    Airbus Space et Thales Alenia Space (TAS) vont signer un accord. Sous l'égide du ministère des Armées, les deux constructeurs de satellites tricolores ont, avec la Direction générale de l'armement (DGA), bâti depuis le printemps 2021 une équipe industrielle commune dans l'observation spatiale pour le programme IRIS (deux satellites), qui succèdera à CSO (Composante Spatiale Optique). En décembre dernier, la ministre des Armées Florence Parly a donné son feu vert lors d'un comité ministériel d'investissement entérinant une co-maîtrise d'œuvre entre Airbus Space et TAS pour le programme IRIS. Ce schéma industriel vaut également pour l'export. Un schéma industriel commun est également en train d'être travaillé sur le même modèle pour le programme CELESTE, qui succèdera à la constellation de trois satellites CERES (Capacité de renseignement électromagnétique spatiale). Cette double opération (IRIS et CELESTE) a enterré pour un certain temps l'idée des pouvoirs publics de fusionner les deux constructeurs. Le pari d'Airbus d’investir dans l’observation s’est donc révélé payant. Dans le nouveau schéma industriel, un premier satellite (EHRmin), développé et fabriqué principalement par Airbus, devrait être mis en service en 2028, voire en 2029, puis un second (EHRmax) développé par TAS arrivera plus tard, en 2032. Les industriels attendent en 2023 un contrat de la DGA pour lancer la phase B du programme IRIS, actuellement en cours de dérisquage.

    La Tribune du 14 février
  • Défense
    Les Etats-Unis souhaitent vendre des F15 à l'Indonésie
    Le programme de réarmement de l'Indonésie ne s'arrête pas à la commande de 42 avions de chasse Rafale, signée jeudi 10 février avec la France. Quelques heures après la cérémonie de signature, le ministère de la Défense des Etats-Unis a donné son feu vert à la vente de 36 avions de chasse F15 (Eagle II) pour une enveloppe de 13,9 Md$ à Jakarta. Le ministre de la Défense indonésien, Prabowo Subianto, rêve pour son pays d'un plan de modernisation de sa défense sans précédent de plus de 100 Md$ sur dix ans. A Jakarta, la commande passée à Dassault Aviation concerne bien 42 avions Rafale, a précisé le porte-parole du ministère des Armées, avec une 1ère tranche pour six appareils qui doit entrer en vigueur dès cette année. Pour signer et confirmer le deuxième lot de 36 avions, Dassault Aviation et ses partenaires Safran et Thales doivent encore définir plus précisément le retour industriel pour l'industrie indonésienne « tant dans le domaine aéronautique que dans tous les autres grands domaines de coopérations afférents au large portefeuille de technologies duales maîtrisées par Dassault Aviation et ses partenaires industriels, Safran Aircraft Engines et Thales ». Le ministère des Armées se déclare confiant en rappelant que le lien avec l'Indonésie est ancien. Un partenariat stratégique a été conclu dès 2011 et Jakarta est un client régulier de l'industrie de l'armement français. A Jakarta, la ministre des Armées a aussi conclu des accords de coopération pour la fourniture éventuelle de deux sous-marins Scorpene, ainsi que pour une coopération entre Nexter et un groupe local dans le secteur des munitions et pour des projets satellitaires.

    Les Echos du 13 février

Innovation
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    Avion hydrogène : Airbus n'exclut pas de fabriquer ses propres moteurs
    Dans un entretien accordé au journal Welt am Sonntag, le président exécutif du groupe Airbus, Guillaume Faury, n'exclut pas que l'avionneur fabrique ses propres moteurs pour ses avions à hydrogène « C'est quelque chose que nous pourrions essentiellement faire nous-mêmes », a déclaré Guillaume Faury. « Nous avons les compétences pour cela » a-t-il ajouté, évoquant un éventuel « changement de stratégie ». La propulsion à hydrogène porte en elle un nombre tellement important de ruptures technologiques qu'elle pourrait bien en effet rabattre les cartes et bouleverser les positions établies des motoristes comme GE Aviation, Safran, Pratt & Whitney et Rolls-Royce.

    Air & Cosmos et H2 Mobile du 12 février
  • Innovation
    Jean-Marc Brunel (Safran) : « Le portefeuille brevets de Safran reflète sa stratégie de différenciation par l’innovation »
    Groupe international et acteur majeur des domaines de l’aéronautique et de la défense, Safran est également l’entreprise française qui détient le plus de brevets en France et aux États-Unis. Jean-Marc Brunel, directeur de la propriété intellectuelle du groupe Safran, s’exprime sur les succès et les défis de cette politique de différenciation par l’innovation, ainsi que les choix de valorisation de la propriété intellectuelle dans l’ensemble du groupe. Il explique comment Safran a mis en place une « structuration inédite » de la propriété intellectuelle : « Cet équilibre entre gouvernance, déploiement opérationnel et centre d’expertise permet d’insérer parfaitement la stratégie de propriété intellectuelle dans la stratégie technologique du groupe ». Il explique également l’harmonisation du dispositif de reconnaissance des inventeurs mis en place depuis le 1er janvier 2022, qui permet notamment d’évaluer la portée stratégique dans la gestion du portefeuille brevets de Safran.

    Décideurs Magazine du 10 février