Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Mecachrome et WeAre Group finalisent leur rapprochement, donnant naissance à un nouveau géant des pièces aéronautiques
    Mecachrome et WeAre Group ont confirmé, lundi 29 août, leur rapprochement définitif, représentant une étape décisive dans la consolidation du secteur aéronautique. Le nouvel ensemble, qui conserve le nom de Mecachrome, devient l’un des cinq plus grands fabricants de pièces pour l’aéronautique en Europe. « Nous tablons sur un chiffre d’affaires qui passera de 450 M€ en 2022 à 750 M€ d’ici à 2025 », prévoit Christian Cornille, qui garde les commandes de Mecachrome en devenant président exécutif du nouveau groupe. Pascal Farella, l'ex-PDG de WeAre Group, société née en 2016, devient directeur général délégué de Mecachrome. Tikehau ACE Capital et Bpifrance ont financé l'acquisition (Tikehau ACE Capital détenait 64,3% de Mecachrome, au côté de Bpifrance à hauteur de 35,7%, et possédait 16% de WeAre Group. Les participations de Tikehau ACE Capital et Bpifrance restent inchangées). « Il y a au cœur de cette opération une complémentarité en termes de produits mais aussi de dirigeants », souligne Marwan Lahoud, Président exécutif de Tikehau ACE Capital. « Nous avions une vision commune avec Mecachrome sur la spécialisation des sites industriels », insiste Pascal Farella. « Ensemble, nous fabriquerons des volumes de pièces plus importants et nous serons capables d'automatiser les usines », se félicite Christian Cornille. Mecachrome entend promouvoir le concept de « Focus Factories » : des usines ultra automatisées et dédiées à la production d’une typologie de pièces pour un client donné. « Cela nécessite l’aval des clients avant de les mettre en œuvre », souligne Christian Cornille. « En fonction du résultat de certains appels d’offre, on pourrait voir apparaître ce type d’usine sur notre territoire dans les prochaines années ».

    Ensemble de la presse du 31 août
  • Industrie
    Bruno Le Maire au MEDEF : « Notre responsabilité, c'est de produire plus d'électricité, notamment décarbonée, le plus vite possible »
    Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, s’est adressé aux chefs d’entreprises français lors de la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), l'université d'été du MEDEF, à Paris. Le ministre a souligné que la crise énergétique représentait « la menace la plus importante » pour la France, ce qui nécessite « un engagement collectif » des citoyens et des administrations aux côtés des entreprises, qui ne devraient subir des rationnements « qu'en dernier ressort, en toute dernière option », a-t-il insisté. A ce titre, Bruno Le Maire a promis de protéger tout particulièrement « les entreprises stratégiques, les entreprises industrielles qui ne peuvent pas se passer d'énergie ». Il s'est engagé à ce que l'Etat continue « d'amortir le choc inflationniste » pour les ménages et « les entreprises qui peinent à régler leur facture énergétique ». « L'année 2023 s'annonce difficile, on peut légitimement être inquiet, en particulier de la récession chez nos amis allemands. Il faut anticiper nos difficultés mais ne pas les surestimer », a-t-il tempéré. Le renforcement de la souveraineté énergétique française est une priorité : « Notre responsabilité, c'est de produire plus d'électricité, notamment décarbonée, le plus vite possible. Notre feuille de route, c'est un développement accéléré des énergies renouvelables, plus de nucléaire et d'économie d'énergie », a affirmé Bruno Le Maire.

    La Tribune du 31 août
  • Industrie
    « ETI : la solution à notre faiblesse productive ? » : tribune dans Les Echos
    Pour l’économiste Christian Saint-Etienne, qui s’exprime dans Les Echos, la croissance des entreprises de taille intermédiaire (ETI) « doit être la boussole de notre politique économique ». Selon l'INSEE, leur nombre est passé en France de 4 600 en 2009 à 5 400 en 2016, et 5 900 en 2019. Estimant que les mesures prises dans leur intérêt « sont bonnes pour toutes les entreprises, les territoires et pour l'emploi qualifié », il remarque : « Il est crucial de noter que les pays qui ont gardé une industrie exportatrice puissante ont beaucoup plus d'ETI que les pays désindustrialisés comme la France. L'Allemagne compte 12 500 ETI et l'Italie 8 000. Le poids de l'industrie manufacturière en pourcentage du PIB est de 20% en Allemagne, 15,5% en Italie et moins de 10% en France ». L'essor des ETI est donc excellent, selon lui, pour l'emploi et les exportations, et « doit être favorisé comme élément central du renouveau productif ». Il prône une baisse de l'impôt sur les sociétés, prenant en compte les accords fiscaux internationaux conclus en 2021-2022, « afin de créer un choc de réindustrialisation et d'accélérer le développement de l'ensemble du secteur productif. « Le taux d'IS doit passer dès 2023 à 15% jusqu'à 100 000 € de résultat des entreprises, 18% de 100 000 € à 100 M€ de résultat et 21% au-delà », préconise-t-il.

    Les Echos du 31 août

Espace
  • Espace
    Mission Artemis : la NASA annonce une nouvelle tentative de décollage samedi
    La NASA va tenter à nouveau le lancement de la mission Artemis-1 pour la Lune samedi 3 septembre, après une première tentative avortée lundi 29 août en raison d'un problème technique. La fenêtre de tir commence à 14H17 heure locale (18H17 GMT) et s'étend sur deux heures. Les conditions météorologiques pourraient toutefois n’être pas favorables, des précipitations ou des orages étant possibles. Une nouvelle réunion sera organisée jeudi 1er septembre pour faire un point d'étape.

    Ensemble de la presse du 31 août
  • Espace
    Le télescope spatial James Webb saisit une image spectaculaire de la « galaxie du Fantôme »
    Le télescope spatial James Webb a capté de nouveaux détails d'une galaxie, dite du Fantôme, située à environ 32 millions d'années-lumière. Une image spectaculaire, publiée par l’ESA et la NASA, montre sa forme de spirale. La galaxie a été observée par l'instrument MIRI, qui étudie l'infrarouge moyen et est le fruit d'une collaboration entre Européens et Américains. « Le regard perçant de Webb a révélé de fins filaments de gaz et de poussière dans les bras lumineux en forme de spirale qui se déploient du centre de cette image », note l'ESA, qui précise que la galaxie avait déjà été observée par le télescope spatial Hubble, lancé en 1990 et toujours en fonctionnement. Les données collectées « vont permettre aux astronomes d'identifier les régions de la galaxie où se forment des étoiles, mesurer avec finesse la masse et l'âge des amas d'étoiles et mieux connaître la nature des petits grains de poussière qui dérivent dans l'espace interstellaire », relève encore l'ESA. Le Monde consacre un article aux principales découvertes déjà à l’actif du télescope James Webb depuis son entrée en service.

    Le Figaro et Le Monde du 31 août

Défense
  • Défense
    Avec la nouvelle LPM, l’armée de l’Air et de l’Espace devrait retrouver une meilleure masse de chasseurs
    Air & Cosmos rappelle que le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 13 juillet dernier une loi de programmation militaire (LPM), qui couvrira la période 2024-2030. Elle devrait être présentée en début d’année prochaine. L’effort devra y être marqué « pour retrouver au plus vite une meilleure masse de chasseurs, la préoccupation n°1 du chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l'Espace, [le général Stéphane Mille] », relève le magazine. Un accroissement des capacités qui devrait concerner au premier chef le Rafale. « L’Armée de l’Air et de l'Espace n’a pas reçu de Rafale depuis 2018 », insiste le général Mille. Aux 12 Rafale compensant ceux vendus d’occasion aux Grecs, il faudra en effet ajouter les 12 destinés à la Croatie, et une marge de renforcement, encore non chiffrée. La Marine a elle aussi besoin d’une demi-douzaine de Rafale Marine supplémentaires, selon Air & Cosmos. « Ce sujet central du Rafale n’est qu’un des dossiers à traiter dans la troisième dimension : il faudra aussi lancer la succession des Casa et C130H, terminer le remplacement des Puma, renforcer la Défense sol-air ».

    Air & Cosmos du 31 août
  • Défense
    Premier vol de l’hélicoptère d’attaque AW249 de Leonardo
    Le prototype du futur hélicoptère de combat italien, l’AW249, remplaçant de l’AW129 Mangusta, a décollé pour la première fois le 12 août 2022 depuis Vergiate, principal site industriel de Leonardo en Italie. L'Italie devrait mettre en service ses premiers exemplaires en 2025. Le pays a commandé 48 AW249 auprès de Leonardo. L’appareil évolue dans la gamme des 8 tonnes, et possède une puissance très supérieure à celle de l’AW129, avec 2 turbines CT700 de General Electric offrant environ 2 500 ch chacune.

    Aerobuzz du 31 août et Air & Cosmos du 24 août
  • Défense
    « Pour une approche globale des nouvelles formes de conflits » : tribune du général Charles Beaudouin
    Le général Beaudouin, Président du COGES (Commissariat Général des Expositions et Salons du GICAT), s’exprime dans La Tribune. Anticipant « des crises qui vont se multiplier dans un proche avenir en raison de la montée des tensions internationales, provoquées en grande partie par le réchauffement climatique », il souligne que les armées, « incontournables » pour résoudre ces crises, devront « être aidées par des forces civiles pour porter assistance aux populations et à l'environnement ». A cet égard, il insiste sur la responsabilité des gouvernements : « Force est de constater que pour nombre d'États, s'agissant de la gestion des crises au sens large, l'effort réalisé au profit de la Défense n'est pas forcément consenti de façon proportionnée pour d'autres ministères, en particulier pour les ministères de l'Intérieur et de la Santé », alerte-t-il. Il rappelle que le COGES et le GICAT ont inventé le concept HELPED (Humanitary Emergency Logistic and Eco Développement), présenté en avant-première lors du salon Eurosatory 2022. Cet outil « propose une large combinaison de capacités à appliquer lors de catastrophes, aux populations et à l'environnement ». « Les catastrophes humanitaires d'origine naturelle, industrielle ou climatique se multiplient et [leur] fréquence va aller en s'accélérant. Dans une approche globale des crises et conflits à venir, il convient, tout en suscitant le développement d'un partenariat fort public-privé, que les ministères concernés fassent l'objet de nouvelles priorités, concertées, pilotées pour établir dans un grand plan le spectre des capacités de résilience et assurer leur montée en puissance. Le temps est déjà compté », conclut le général.

    La Tribune du 31 août

international
  • international
    Boeing enregistre une commande de 8 B787 Dreamliner auprès de Taiwan China Airlines
    Le transporteur taïwanais Taiwan China Airlines a annoncé l'acquisition de 16 Boeing B787-9 Dreamliner avec des options pour 8 appareils supplémentaires, ainsi qu’un droit à la conversion en direction du B787-10. Le contrat est estimé à 4,6 Md$ au prix catalogue de l’avionneur. Les livraisons sont prévues à partir de 2025.

    Air Journal et Capital du 31 août
  • international
    Boeing : les livraisons du B787 Dreamliner ont repris
    La Tribune consacre un article au B787 Dreamliner, qui a repris ses livraisons en août, après de nombreux déboires et près d'un an et demi d'attente. Boeing a livré un B787 à American Airlines au début du mois ; Lufthansa a réceptionné son premier exemplaire le 29 août ; Qatar Airways et Emirates attendent aussi leurs appareils. Les livraisons étaient suspendues sur ordre de l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) depuis mai 2021 en raison de problèmes de production. Boeing avait obtenu en juillet dernier l'approbation par la FAA de son nouveau plan d'inspection et de modifications. D'après un courrier transmis à l'AFP, Boeing déclare ainsi avoir « repris les livraisons du B787 à la suite de nos analyses, vérifications et réusinage qui visaient à s'assurer que tous les avions soient conformes aux spécifications exactes de Boeing et aux exigences réglementaires ». Le bilan est lourd, notamment sur le plan financier. En juillet, lors de la présentation des résultats semestriels, Brian West, directeur financier de Boeing, chiffrait le surcoût attendu pour le programme à 2 Md$, dont la plupart sera engagée d'ici la fin 2023. Cela s'ajoute à une charge de 3,5 Md$, passée dans les comptes au dernier trimestre 2021, qui devrait permettre d'absorber les coûts de stockage, la remise en état et les compensations aux clients.

    La Tribune du 31 août