Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Turkish Airlines commande 10 A350-900 supplémentaires
    Turkish Airlines a annoncé la commande de 10 A350-900. Cette commande, dont le montant n'a pas été précisé, portera à 24 le nombre d’A350-900 de la compagnie aérienne turque, selon un porte-parole de l'entreprise. Les biréacteurs long-courriers d'Airbus seront livrés entre 2025 et 2027, a précisé Turkish Airlines dans un communiqué. Cette annonce intervient alors que Turkish Airlines prépare une commande majeure de 600 appareils, répartis entre Airbus et Boeing, qui était attendue cet été, après avoir été déjà retardée par les élections en Turquie. La compagnie turque est engagée dans un grand développement, notamment vers l'Afrique et l'Asie, en tirant parti du nouvel aéroport d'Istanbul, inauguré en 2018, sa principale plateforme de correspondance.

    Ensemble de la pesse du 5 septembre
  • Industrie
    La compagnie indienne IndiGo commande 10 A320neo supplémentaires
    Le conseil d'administration de la compagnie aérienne indienne IndiGo a approuvé lundi 4 septembre l'achat de 10 avions supplémentaires de la famille A320neo. Cette commande, dont le montant n'a pas été dévoilé, fait partie du contrat décroché en 2019 par Airbus auprès d'IndiGo et qui portait sur 300 avions de la famille A320neo, a précisé le transporteur indien. Cette commande historique avait été révélée au premier jour du Salon du Bourget 2023 par le directeur général d’IndiGo, Pieter Elbers, en présence du président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury. Elle concerne des appareils devant être livrés entre 2030 et 2035.

    Ensemble de la presse du 5 septembre

Défense
  • Défense
    Le succès du Rafale « va durer un certain temps » selon Eric Trappier
    « Le moment Rafale va durer. Il va durer un certain temps », a estimé mardi 29 août dernier Eric Trappier sur BFM Business. Le Rafale « répond aux besoins des armées qui l'achètent » et « la géopolitique est en faveur de la France » a-t-il poursuivi. Eric Trappier a fixé à ses équipes 2 objectifs prioritaires à l'international pour la fin d'année : terminer les négociations avec l'Inde sur les Rafale Marine, qui devraient être armés avec des missiles indiens, et obtenir la mise en vigueur de la 3ème tranche du contrat Rafale en Indonésie (18 appareils restants sur les 42 commandés pour un montant de 8,1 Md€ hors armement). Le ministre de la Défense indonésien, Prabowo Subianto, aurait déjà obtenu le financement pour mettre en vigueur les 18 Rafale restants d'ici à la fin de l'année 2023. Il a également finalisé l'achat des 12 Mirage 2000-5 du Qatar. En revanche, en Inde, la mise en vigueur du contrat des 26 Rafale Marine, annoncée le 13 juillet à Paris par le Premier ministre indien Narendra Modi, semblerait hors d'atteinte avant la fin de l'année, et ne pourrait pas être comptabilisée dans le carnet de commandes de Dassault Aviation en 2023. A court terme, les ventes à l'export du Rafale vont dépasser celles du Mirage 2000 (286 appareils vendus). A ce jour, Dassault Aviation et la France ont vendu de façon ferme 267 Rafale, dont 24 d'occasion (55 en Égypte, 36 au Qatar, 36 en Inde, 24 en Grèce, dont 12 d'occasion, 80 aux Émirats arabes unis, 12 d'occasion à la Croatie et 24 à l'Indonésie). En ajoutant les 18 Rafale en Indonésie et les 26 Rafale Marine en Inde, l'avion de combat tricolore se sera vendu à 311 exemplaires. Plus que le Gripen suédois (102 exemplaires) et le Typhoon du consortium Eurofighter (151), voire le Super Hornet de Boeing (48). Il reste également plusieurs prospects sérieux en Colombie, en Serbie, en Irak, au Qatar et en Égypte. Enfin, Dassault Aviation compte sur le ministère des Armées pour contractualiser 42 Rafale, dont 20 appareils devront être livrés entre 2027 et 2030. Soit 30 Rafale prévus de longue date (tranche 5) plus les 12 appareils pour compenser les appareils d'occasion vendus à la Croatie. Ce qui portera à 137 le nombre de Rafale dans la flotte de l'armée de l'Air et de l’Espace. Au total, Dassault Aviation pourrait vendre entre 78 et 104 Rafale en 2023 : 36 en Indonésie, voire 26 en Inde, et 42 en France.

    La Tribune du 5 septembre
  • Défense
    La PME Pierre Pezet profite du dynamisme du secteur de la Défense
    La PME Pierre Pezet, spécialisée dans la fabrication de pièces mécaniques de précision (intérieurs pour cabines et planches de bord, sièges, capteurs, etc.), profite de la relance du secteur aéronautique, après avoir souffert de la crise du Covid-19. Parmi les mesures mises en œuvre, le président Christophe Pezet a notamment procédé au rapatriement de l’activité sur un seul site et au chômage partiel. L’entreprise a aussi intégré le dispositif France Relance pour investir dans de nouvelles machines afin de réduire les coûts de fabrication et d’élargir son champ d’action. L’année 2023 s’inscrit désormais sous les meilleurs auspices : « On enregistre 8 M€ de commandes fermes, alors qu’on imaginait 4 M€ en début d’année, explique Christophe Pezet. Notre carnet de commandes est rempli jusqu’à la fin de l’année : c’est la première fois que cela nous arrive ». Un succès que le dirigeant impute à la fois aux efforts commerciaux menés depuis la crise et à la dynamique du secteur de la Défense, véritable aiguillon pour la PME, sollicitée pour la fabrication de pièces pour les avions Rafale. En plein redémarrage, la PME souhaite aujourd’hui stabiliser cette dynamique avant d’aller chercher de nouveaux marchés. Elle mise aussi beaucoup sur le relationnel, à l’instar d’autres sociétés du secteur qui rompent avec une vieille tradition d’isolement. « Lors de notre participation au Salon du Bourget, nous avons mutualisé les coûts avec d’autres entreprises. Nous avons beaucoup développé nos réseaux », confirme Christophe Pezet. La PME, basée à Sallanches, est adhérente du GIFAS ainsi que de l’Aerospace Cluster Rhône-Alpes. Grâce à la reprise, 7 personnes ont été embauchées en 1 an et la société reste toujours en recherche active de profils spécifiques (régleurs de centres d’usinage et sur tours, responsables méthode).

    Le Dauphiné du 4 septembre

Espace
  • Espace
    Les astronautes de Crew-6 amerrissent avec succès au large de la Floride
    Après 6 mois passés à bord de la Station spatiale internationale (ISS), l’équipage de la mission Crew-6, menée conjointement par la NASA et SpaceX, est revenu sur Terre lundi 4 septembre. La capsule Crew Dragon de SpaceX a amerri au large de Jacksonville, en Floride à 0h17, heure locale. À son bord, les 4 astronautes partis le 2 mars dernier depuis le centre spatial Kennedy, à bord d’une fusée Falcon 9. L’équipage était composé de 2 astronautes de la NASA, Stephen Bowen et Warren Hoburg, de l’astronaute russe Andreï Fediaïev, et de l’astronaute émirati Sultan Al-Neyadi. La capsule et l’équipage ont été récupérés avec succès par un bateau de SpaceX. Le retour de Crew-6 fait suite à l’arrivée d’un autre équipage de rotation, Crew-7, à bord de la station spatiale internationale le 27 août dernier. « Cet équipage international représentait 3 nations, mais ensemble, ils ont démontré l’ambition commune de l’humanité d’atteindre de nouveaux rivages cosmiques. Les contributions de Crew-6 aideront la NASA à préparer le retour sur la Lune sous Artemis, à poursuivre sa route vers Mars et à améliorer la vie ici sur Terre », a commenté Bill Nelson, l’administrateur de la NASA.

    Ensemble de la presse du 5 septembre
  • Espace
    Le calendrier de la mise en service d’Ariane 6 devrait être connu fin octobre
    Les partenaires d’Ariane 6, réunissant l’Agence spatiale européenne (ESA), le CNES en charge du nouveau pas de tir à Kourou, ainsi qu’ArianeGroup maître d’œuvre industriel et sa filiale Arianespace chargée de la commercialisation, ont fait lundi 4 septembre un point d’étape sur l’avancée de ces différents tests, et notamment ceux intervenant au centre spatial guyanais. « Nous effectuerons début octobre des tests combinés avec une longue mise à feu des moteurs. Après cette date, nous serons en capacité de définir une fenêtre de lancement pour Ariane 6 », a confié Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA. Des essais complémentaires doivent encore avoir lieu dans les installations techniques du DLR, l’agence spatiale allemande à Lampoldshausen pour tester le moteur réallumable Vinci de l’étage supérieur dans des conditions dégradées. Les différents partenaires ont toutefois affiché leur satisfaction après la réussite des derniers tests en Allemagne. Josef Aschbacher a promis qu'il pourra annoncer fin octobre, à la presse, la date du vol inaugural de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, à condition que les tests à venir se passent bien. Au vu du retard déjà pris, « la fiabilité du lanceur doit être garantie », a renchéri le nouveau PDG d'ArianeGroup, Martin Sion, d'autant que le lanceur a déjà 28 missions de lancement en commande. Il faut compter environ 6 mois entre le vol inaugural et la mise en service commerciale régulière du lanceur. Avec un rythme minimum prévu d'un lancement par mois, la carrière régulière d'Ariane 6 ne devrait pas démarrer avant la fin 2024. L'ESA a estimé que malgré les retards, les surcoûts du développement d'Ariane 6 ne dépassaient pas pour l'instant la marge de 20% que se fixe l'agence lors du lancement de tous ses grands projets. Ariane 6 s'inscrit toujours dans une enveloppe de 4 Md€, a ainsi déclaré Josef Aschbacher.

    Les Echos et L’Usine Nouvelle du 5 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Une naissance à bord d’un vol d’Air Caraïbes entre Paris-Orly et Fort-de-France
    Air Caraïbes, compagnie aérienne spécialiste des Antilles et de la Guyane, a annoncé la naissance d’un petit garçon, baptisé Angëll, lors du vol TX514 entre Paris-Orly et Fort-de-France, le lundi 21 août. La compagnie a rassemblé vendredi 1er septembre tous les acteurs de l’heureux évènement dans ses bureaux au Lamentin en Martinique, pour partager cette nouvelle. C’est la première fois, en vingt ans, qu’Air Caraïbes connaît une naissance en vol. Environ 1h10 avant l’arrivée à Fort-de-France, une infirmière, un interne et un étudiant en médecine, réunis parmi les passagers par le personnel de cabine, ont pris en charge de la maman installée sur la dernière rangée de sièges de l’appareil. C’est finalement 25 minutes avant l’atterrissage qu’est né l’enfant, accueilli par des applaudissements et beaucoup d’émotion de la part de l’équipage et des passagers. Le SAMU, prévenu dès le début de l’évènement a pris en charge, à l’atterrissage, la maman et le bébé. Pour célébrer cette naissance, Air Caraïbes offre au nouveau-né, un vol long-courrier par an jusqu’à ses 18 ans, interchangeable avec le réseau court-courrier. Il bénéficiera de la même offre jusqu’à ses 25 ans s’il est étudiant, précise la compagnie.

    Air Journal du 5 septembre

Environnement
  • Environnement
    Premières parcelles françaises de cameline, une plante utilisée pour les carburants d’aviation durable
    Les premières cultures destinées à produire du biocarburant pour le transport aérien commencent à sortir de terre en France. Dans la campagne normande se trouve une des premières parcelles de cameline, une plante oléagineuse sur laquelle repose une partie des espoirs de la décarbonation du transport aérien française. Une fois filtrée et « hydro-traitée », cette huile sera mélangée à du kérosène pour produire de biocarburant d’aviation. Avec une réduction de 80% à 86% du bilan carbone, selon la DGAC, le CO2 rejeté lors de la combustion du biocarburant dans les moteurs d’avions étant presque équivalent au CO2 capturé par la cameline au cours de sa croissance. Ces carburants restent rares pour le moment et 3 à 4 fois plus cher que le kérosène traditionnel. En France, l’an dernier, la production totale ne dépassait pas 900 000 tonnes, soit moins que la quantité nécessaire pour respecter l’obligation faite aux compagnies aériennes d’utiliser moins de 1% de carburants d’aviation durable (SAF). Pour satisfaire ses besoins, le groupe Air France-KLM a ainsi dû acheter 41 000 tonnes de SAF à l’étranger l’an dernier, soit 17% de la production mondiale, alors qu’il ne représente que 3% de la consommation de kérosène. C’est pourquoi la DGAC a décidé de mettre un coup de projecteur sur cette première parcelle française de cameline. « A ce stade, c’est la plante la plus adaptée pour la production de biocarburants en France », estime Gilles Robillard, agriculteur et président de l’institut agronomique Terres Inovia, qui mène des travaux de recherche sur la cameline. « Elle présente le grand avantage de pousser en 90 à 100 jours, entre 2 cultures traditionnelles », poursuit-il. Ce qui satisfait aux exigences de la réglementation, afin d’éviter que la production de biomasse destinée aux carburants durables réduise les surfaces agricoles destinées à l’alimentation. 200 000 tonnes d’huiles seraient nécessaires pour atteindre l’objectif européen de 2% de SAF en 2025. Sachant qu’un hectare de cameline produit environ une tonne de graines, dont on peut extraire quelque 360kg d’huile, il faudrait en théorie plus de 550 000 hectares pour produire la quantité d’huile de cameline nécessaire en 2025. Il existerait un potentiel de 2 millions d’hectares pour l’interculture de cameline en France, permettant théoriquement de produire plus de 800 000 tonnes d’huile. Le groupe Avril y croit : « Nous prévoyons de produire 100 000 tonnes d’huile en 2030 et 500 000 tonnes en 2035, moitié en France, moitié à l’étranger », explique Kristell Guizouarn, directrice des affaires réglementaires d’Avril. Le groupe a aussi beaucoup investi dans la production de carinata, une autre plante oléagineuse, en Argentine et en Uruguay.

    Les Echos du 5 septembre

Formation
  • Formation
    L’armée de l’Air et de l’Espace s’engage contre le sexisme
    L’armée de l’Air et de l’Espace a décidé de faire un pas de plus pour lutter contre le sexisme dans ses rangs. Dès ce mois de septembre, « on déploie un module spécifique » pour chaque jeune femme et jeune homme recruté, explique le général Hirtzig, adjoint au directeur des ressources humaines. Pendant une heure, à l’occasion de la phase d’onboarding, en présentiel, un formateur militaire s’appuiera sur les vidéos et les saynètes qu’ont réalisées les équipes de Remixt.co, une plate-forme de sensibilisation et de sondages autour des sujets de diversité et d’inclusion pour les organisations de toutes tailles. L’armée de l’Air et de l’Espace compte 23% de femmes dans ses rangs et recrute près de 4 000 personnes par an. « On a mis près de 2 ans pour concevoir cette formation sur-mesure avec l’armée de l’Air et de l’Espace et certifiée Qualiopi », commente Maxime Ruszniewski, le fondateur de cette entreprise. Déployée en présentiel, cette formation disponible sous 3 volets est en principe, proposée à distance et en individuel pour les collaborateurs des entreprises clientes. Une fois les comportements déplacés identifiés pendant ce module et l’importance d’adopter « un savoir-faire et un savoir-être exemplaires » posée, chaque formateur devra aussi indiquer « à qui se plaindre », complète le général. En l’occurrence, le référent mixité égalité nommé dans chaque base aérienne depuis 2020. Un ou plusieurs correspondants sont nommés, soit plus de 1 100 au total, au sein de chaque unité avec pour mission « d’assurer les sensibilisations et le soutien de tout le personnel sur ces questions, avec l’appui de la direction de projet mixité de la direction des ressources humaines du ministère de la Défense », selon le ministère des Armées. Un dispositif qui vient compléter la cellule Thémis, mise en place en 2014 et destinée notamment à fournir un accompagnement aux victimes de harcèlements, discriminations et violences d’ordre sexuel ou à connotation sexiste. « Il n’est pas question qu’une femme intéressée par l’Armée se dise que c’est un milieu sexiste. Le sujet du bien-être est fondamental pour l’unité et le fonctionnement de chaque base », insiste le finalement le général Hirtzig.

    Le Parisien du 5 septembre