Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Tribune : « Préservons l'industrie de Défense »
    Dans une tribune publiée par Les Echos, des élus locaux, dont, notamment, Xavier Bonnefont, maire d'Angoulême, Yann Galut, maire de Bourges, et François Cuillandre, maire de Brest, appellent à « préserver l’industrie de Défense ». Ils alertent sur le risque que représente le manque de financements : au-delà du rôle de l’Etat, le financement de l'innovation de Défense « repose aussi sur le financement bancaire, qui se réduit du fait de l'accumulation de normes internationales qui conduisent les banques et les fonds d'investissement à exclure certains secteurs, comme celui de la Défense ». Cette exclusion touche les grands groupes, mais surtout les startups, ETI et PME, observent-ils. Ils soulignent qu’« à côté de quelques groupes d'envergure internationale qui font la fierté de notre pays », la base industrielle et technologique de défense (BITD) française repose essentiellement sur des milliers de PME, ETI et TPE sur l'ensemble du territoire : « Chaque département accueille des entreprises du secteur de la Défense, soit un tissu de plus de 200 000 emplois de haute technicité, non délocalisables, qui contribuent positivement à la balance commerciale. Dans plusieurs régions, la Défense représente plus de 7% des emplois industriels ». Les élus appellent à « veiller impérativement à ne pas exclure des entreprises stratégiques qui bénéficient d'une avance technologique et sont le terreau de notre souveraineté nationale ».

    Les Echos du 24 janvier
  • Défense
    Entretien avec Patrice Caine, PDG de Thales : l’industrie de Défense française, une excellence technologique à sauvegarder
    Patrice Caine, PDG de Thales, accorde un entretien à Ouest-France. Il rappelle l’excellence technologique du groupe, et évoque son ancrage dans l’ouest de la France : « nous sommes parmi les leaders mondiaux dans plusieurs activités et la Bretagne y contribue. À Étrelles (Ille-et-Vilaine), nous produisons par exemple, des cartes électroniques de très haute technicité qui équipent les radars des avions Rafale de Dassault. Le site de Brest (Finistère) est une référence mondiale pour l’acoustique sous-marine. Enfin, le site de Cholet (Maine-et-Loire), bientôt centenaire, est spécialisé dans les communications militaires sécurisées », explique-t-il. Il rappelle la reconnaissance internationale dont bénéficie Thales, indiquant que la Marine américaine « nous achète certaines technologies de pointe qu’elle ne trouve pas aux États-Unis : nous équipons par exemple l’US Navy et les Garde-côtes américains. C’est une des preuves de notre excellence mondiale ». Le dirigeant attire l’attention sur la nécessité de sauvegarder le financement de l’industrie de Défense : « Comme l’a dit Florence Parly, la ministre des Armées, on ne peut pas mettre sur le même plan l’industrie du tabac, par exemple, et ce qui relève de notre protection à tous, la Défense. Il n’y aura pas d’avenir si on détruit la planète d’un point de vue environnemental. Mais il n’y aura pas d’avenir non plus si nos gouvernements ne peuvent pas garantir la sécurité et la stabilité de nos démocraties », insiste-t-il. Il se félicite de ce que l’Europe « vient de se doter d’un Fonds européen de défense qui financera des programmes de recherche », et salue « Plusieurs coopérations qui sont des réussites : le Tigre (hélicoptère d’attaque franco-allemand) et le NH90 (hélicoptère de transport européen) sont de formidables succès technologiques », de même que le programme de l’A400M : « Airbus a réalisé là une prouesse ».

    Ouest-France du 24 janvier
  • Défense
    Le Rafale est opérationnel en Grèce
    L’avion de combat Rafale, développé par Dassault Aviation, a effectué ses premières heures de vol en Grèce. Le 19 janvier dernier, l’armée de l’Air grecque a reçu ses six premiers Rafale sur sa base de Tanagra, au nord d’Athènes. Air & Cosmos rappelle que la Grèce a opté pour le Rafale au standard F3R, incluant notamment la nacelle de désignation TALIOS (Targeting Long-range Identification Optronic System) de Thales, le système d’auto-défense SPECTRA modernisé (Système de Protection et d'Évitement des Conduites de Tir du RAfale), développé par Thales et MBDA, le moteur M88 à durée de vie augmentée de Safran Aircraft Engines, et la possibilité d’emport du missile air-air Meteor de MBDA. Ce dernier, un missile air-air au-delà de la portée visuelle (ou BVRAAM pour beyond-visual-range air to air missile) d'une portée de plus de 150 km, possède une no-escape zone (zone où l’appareil visé n’a aucune chance de s’échapper) la plus large pour cette catégorie de missile. L’an passé, l’armée de l’Air et de l’Espace française avait présenté un Rafale F3R en configuration air-air équipé de deux Meteor, indique Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 24 janvier
  • Défense
    L’Inde monte en gamme dans l’exportation d’armes
    Le Figaro observe que la vente récente de missiles aux Philippines par l’Inde marque une étape pour l’industrie de défense indienne, qui recherche l’autonomie stratégique. Le 14 janvier, les Philippines ont officialisé l’achat de trois batteries de missiles BrahMos. Il s’agit d’un un missile de croisière supersonique, pouvant être lancé à partir d'un sous-marin, d'un bâtiment de surface, d'un avion ou d'une station terrestre, développé conjointement par l'Inde et la Russie, au sein d’une société commune, BrahMos Aerospace Private Limited. Le contrat, à hauteur de 330 M€, représente un tiers des exportations d’armement réalisées l’année dernière par l’Inde, qui avaient atteint 84 milliards de roupies (1 Md€) en 2021. Depuis 2018, l’Inde a vendu pour plus de 1 Md€ d’armes par an (contre quelques dizaines de millions d’euros par an les années précédentes), indique Le Figaro.

    Le Figaro du 24 janvier

Espace
  • Espace
    Entretien avec Patrice Caine, PDG de Thales : l’industrie européenne des satellites, « au top niveau mondial »
    Dans la seconde partie de l’entretien qu’il accorde à Ouest-France, Patrice Caine, PDG de Thales, souligne la performance du secteur spatial français et européen. « [Le lanceur] Ariane a pris le virage et quand je regarde l’industrie européenne des satellites, nous sommes au top niveau mondial », se félicite-t-il. Thales Alenia Space « a réalisé quasiment la totalité des constellations en service aujourd’hui. Nous avons même gagné la dernière constellation en compétition : dans trois ans, elle sera opérée par le canadien Télésat, dont le financement est en cours de finalisation. Elle aura été entièrement réalisée par Thales Alenia Space, en l’occurrence en France », indique Patrice Caine, qui souligne que cette constellation aura la même puissance que la constellation Star Link, mais avec 300 satellites et non 6 000, ce qui évite une inutile pollution spatiale. Le dirigeant insiste sur l’utilité cruciale du secteur spatial face aux enjeux actuels : « à l’heure du changement climatique, les satellites réalisés par Thales Alenia Space pour l’Agence spatiale européenne (ESA) permettent de mesurer avec précisions les émissions de gaz à effet de serre, la hauteur des océans, leur composition chimique, leur température, la pollution et la fonte des glaces ». En matière d’exploration spatiale, il rappelle que Thales Alenia Space a conçu, notamment, le laser nouvelle génération équipant Supercam, dont est doté le rover Perseverance, développé par la NASA pour explorer Mars. Dans le secteur des télécommunications, Thales Alenia Space se prépare à lancer, mi-2022, « le satellite de communication le plus puissant au monde, Konnect VHTS », qui sera exploité par Eutelsat. Patrice Caine évoque en conclusion l’attractivité dont bénéficie Thales : « Cette année, Thales prévoit de recruter 11 000 personnes dont 3 500 en France. Beaucoup sont attirées par la diversité des secteurs et des métiers que nous proposons, allant du « hacking éthique » à l’exploration de Mars ou de la Lune ».

    Ouest-France du 24 janvier

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters livre le dernier hélicoptère Dauphin
    Le 21 janvier, Airbus Helicopters a livré le dernier hélicoptère Dauphin, un AS365 N3, au service des douanes espagnoles. Il s'agit du dernier hélicoptère de la famille Dauphin qui a été fabriqué à Marignane par Airbus Helicopters. Au cours des quarante dernières années, plus de 1 100 hélicoptères ont été produits et ont effectué 7 millions d'heures de vol dans 70 pays différents, rappelle Airbus Helicopters. « Les Douanes espagnoles sont un partenaire de longue date depuis 1985 et nous sommes très fiers de la façon dont, depuis que le premier Dauphin leur a été remis en 2002, ces hélicoptères ont accompli des tâches essentielles pour la population, comme la lutte contre le trafic de drogue dans un environnement hostile », a déclaré Fernando Lombo, Directeur général d'Airbus Helicopters en Espagne.

    Aerobuzz du 24 janvier
  • Industrie
    MasAir Cargo prend livraison du premier Airbus A330 converti en cargo en Amérique latine
    Elbe Flugzeugwerke GmbH (EFW), coentreprise d’Airbus et ST Engineering, a annoncé la livraison de son premier A330 converti en avion-cargo (P2F) à Altavair LP, un fournisseur de services de financement et de location d'avions d'affaires dans le domaine du fret. L’appareil sera exploité par la compagnie mexicaine MasAir Cargo. Cet avion-cargo est le premier d'une série de conversions réalisées par EFW pour son nouveau client, Altavair, sur la base de la plateforme éprouvée et technologiquement avancée de l'A330. Altavair a commandé plusieurs A330P2F qui comprennent à la fois la variante de gamme A330-200P2F et la variante de volume A330-300P2F. MasAir cargo sera la première compagnie aérienne des Amériques à exploiter des appareils de la famille A330P2F.

    FlightGlobal du 24 janvier
  • Industrie
    Portrait de Nathalie Duquesne, Directrice générale de Liebherr-Aerospace Toulouse
    Le Magazine Air & Cosmos consacre cette semaine un portrait à Nathalie Duquesne, Directrice générale de Liebherr-Aerospace Toulouse, aux côtés de François Lehmann et Mathieu Tournier. Docteure en mécanique des fluides, aérodynamique, thermique et combustion, Nathalie Duquesne a rejoint la société en 2000, après un parcours initialement orienté vers la recherche. « Je voulais un métier avec davantage d’interactions et un objectif commun, c’est ce qui m’a attirée vers l’industrie », explique-t-elle. Employant 1 430 salariés, Liebherr-Aerospace Toulouse, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes d’air dédiés aux aéronefs, a réalisé en 2020 402 M€ de chiffre d’affaires, rappelle Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 21 janvier
  • Industrie
    American Airlines confie le débriefing de ses pilotes à Cefa Aviation
    La société alsacienne Cefa Aviation a annoncé, fin 2021, mettre son dernier logiciel à disposition d'American Airlines, au service de la politique de sécurité aérienne de la compagnie. Cette dernière a signé un contrat d'utilisation du dernier logiciel de la PME, Cefa AMS (pour Aviation Mobile Services). Selon le président-directeur général de Cefa Aviation, Dominique Mineo, ce logiciel permet d'améliorer les débriefings réalisés à l'issue de chaque vol par les pilotes : « Ces débriefings se fondent sur la mémoire et sur la perception des événements, qui peuvent être altérés par le stress et par le temps », indique-t-il.

    Les Echos du 24 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La digitalisation des compagnies aériennes et des aéroports va progresser en 2022
    Air & Cosmos consacre un article aux progrès de la digitalisation, en particulier pour le parcours passager, même si la crise a pu relativement freiner les investissements informatiques des compagnies aériennes et des aéroports. La nouvelle étude « Air Transport IT Insights 2021 » de la Société internationale de télécommunication aéronautique (SITA), réalisée auprès de 180 directeurs des services informatiques d’aéroports et de compagnies aériennes de 45 pays, montre que « l’après-crise sera le temps d’une relance de la numérisation du parcours passager ». Selon cette étude, 84% des compagnies aériennes et 81% des aéroports prévoient de dépenser autant ou plus en 2022 qu’en 2021 sur la numérisation. Les dépenses concernant l’automatisation du traitement des passagers connaîtront une hausse significative. Les compagnies se concentrent sur la création d’un parcours passager plus digitalisé, pour plus d’efficacité et de sécurité, notamment en matière sanitaire.

    Air & Cosmos du 21 janvier